Déficit en Facteur XIII : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Le déficit en facteur XIII représente une maladie rare de la coagulation touchant environ 1 personne sur 2 millions en France [9,17]. Cette pathologie héréditaire affecte la stabilisation des caillots sanguins, pouvant entraîner des saignements prolongés. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs [4,5,8]. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie méconnue mais prise en charge efficacement aujourd'hui.

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Déficit en facteur XIII : Définition et Vue d'Ensemble
Le déficit en facteur XIII est une maladie héréditaire rare qui affecte la coagulation sanguine. Mais qu'est-ce que le facteur XIII exactement ? Il s'agit d'une protéine essentielle qui stabilise les caillots sanguins en créant des liens entre les fibres de fibrine [12,17].
Imaginez un caillot sanguin comme un filet de pêche. Sans le facteur XIII, ce filet reste fragile et peut se déchirer facilement. C'est exactement ce qui se passe chez les personnes atteintes de cette pathologie : leurs caillots ne tiennent pas suffisamment longtemps [18].
Cette maladie se transmet selon un mode autosomique récessif. Concrètement, cela signifie que vous devez hériter d'un gène défaillant de chacun de vos parents pour développer la maladie [9,19]. Les porteurs d'un seul gène défaillant n'ont généralement pas de symptômes.
Il existe deux formes principales : le déficit de type A (le plus fréquent, touchant la sous-unité A du facteur XIII) et le déficit de type B (plus rare, affectant la sous-unité B) [14,17]. Chaque forme présente des caractéristiques légèrement différentes, mais toutes deux peuvent causer des problèmes de saignement significatifs.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques récentes révèlent que le déficit en facteur XIII touche environ 1 à 3 personnes par million d'habitants en France [1,9]. Cette prévalence place cette pathologie parmi les troubles de la coagulation les plus rares, bien après l'hémophilie A et B [2].
Selon les dernières analyses de Santé Publique France 2024-2025, on estime qu'entre 60 et 200 personnes seraient concernées sur l'ensemble du territoire français [1,3]. Ces chiffres restent approximatifs car de nombreux cas légers passent inaperçus pendant des années.
Au niveau mondial, la prévalence varie considérablement selon les régions. Les pays où les mariages consanguins sont plus fréquents présentent des taux plus élevés, pouvant atteindre 1 cas pour 500 000 habitants dans certaines populations [9,16]. En Europe, la France se situe dans la moyenne basse avec l'Allemagne et le Royaume-Uni.
L'âge au diagnostic a évolué ces dernières années. Alors qu'auparavant, la maladie était souvent diagnostiquée à l'âge adulte lors de complications chirurgicales, les progrès diagnostiques permettent aujourd'hui une détection plus précoce [7,11]. Les données 2024 montrent que 40% des diagnostics sont désormais posés avant l'âge de 18 ans, contre seulement 20% il y a dix ans [2,4].
Concernant la répartition par sexe, aucune différence significative n'est observée, ce qui est cohérent avec le mode de transmission autosomique récessif [1,9]. Cependant, les femmes peuvent présenter des symptômes plus marqués en raison des menstruations et des grossesses [13,16].
Les Causes et Facteurs de Risque
Le déficit en facteur XIII est causé par des mutations génétiques affectant les gènes F13A1 ou F13B [12,19]. Ces mutations peuvent être de différents types : délétions, insertions, ou mutations ponctuelles qui altèrent la fonction de la protéine.
Le principal facteur de risque reste l'hérédité familiale. Si vos deux parents sont porteurs du gène muté, vous avez 25% de risque de développer la maladie [17,18]. Mais attention, de nombreux parents ignorent qu'ils sont porteurs car ils n'ont aucun symptôme.
La consanguinité augmente significativement le risque. Dans les familles où il existe des liens de parenté entre les parents, la probabilité de transmission est multipliée par 10 à 20 [9,16]. C'est pourquoi cette pathologie est plus fréquente dans certaines communautés fermées.
Il existe aussi des formes acquises, beaucoup plus rares. Elles peuvent survenir lors de certaines maladies auto-immunes, de leucémies, ou après la prise de certains médicaments [11,14]. Heureusement, ces formes sont généralement réversibles une fois la cause traitée.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du déficit en facteur XIII peuvent être trompeurs car ils ressemblent à ceux d'autres troubles de la coagulation [11,17]. Le signe le plus caractéristique ? Des saignements qui reprennent 24 à 48 heures après s'être arrêtés initialement.
Chez les nouveau-nés, le premier signe d'alerte est souvent un saignement du cordon ombilical qui persiste ou reprend plusieurs jours après la naissance [9,16]. Ce symptôme, présent chez 80% des bébés atteints, doit immédiatement faire penser à cette pathologie.
Les ecchymoses spontanées représentent un autre signe fréquent. Contrairement aux bleus classiques, ceux-ci apparaissent sans traumatisme apparent et peuvent être très étendus [12,18]. Vous pourriez remarquer des hématomes importants après des chocs minimes.
Chez les femmes, les règles hémorragiques constituent souvent le premier symptôme révélateur [13,16]. Ces saignements peuvent être si abondants qu'ils nécessitent des transfusions sanguines. Les fausses couches à répétition sont également un signe d'alerte important [8,13].
Les saignements après une intervention chirurgicale ou dentaire représentent une manifestation classique. Mais attention : le saignement peut sembler normal au début, puis reprendre de manière inattendue plusieurs heures ou jours plus tard [14,17]. C'est cette particularité qui rend le diagnostic parfois difficile.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du déficit en facteur XIII nécessite des examens spécialisés car les tests de coagulation classiques sont souvent normaux [7,11]. C'est d'ailleurs ce qui rend cette pathologie si difficile à détecter au premier abord.
La première étape consiste en un interrogatoire médical approfondi. Votre médecin recherchera des antécédents de saignements prolongés, des cas familiaux, ou des complications lors d'interventions chirurgicales [12,17]. N'hésitez pas à mentionner tous les épisodes de saignement, même ceux qui vous paraissent anodins.
Les examens de laboratoire commencent par les tests de coagulation standard : temps de prothrombine (TP), temps de céphaline activée (TCA), et numération plaquettaire [11,14]. Paradoxalement, ces tests sont généralement normaux dans le déficit en facteur XIII, ce qui peut retarder le diagnostic.
Le test spécifique mesure l'activité du facteur XIII dans le plasma [7,18]. Les innovations 2024-2025 ont permis de développer des techniques plus sensibles et plus rapides [4,7]. Certains laboratoires proposent désormais des résultats en moins de 4 heures, contre 24 heures auparavant.
En cas de suspicion forte, un test de solubilité du caillot peut être réalisé en urgence. Ce test simple consiste à observer si un caillot sanguin se dissout dans une solution d'urée [9,17]. Chez les personnes atteintes, le caillot se dissout rapidement.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du déficit en facteur XIII repose principalement sur la substitution par du facteur XIII d'origine humaine [10,14]. Plusieurs préparations sont disponibles en France, chacune ayant ses spécificités et ses avantages.
Le concentré de facteur XIII représente le traitement de référence. Il s'agit d'un produit dérivé du plasma humain, purifié et sécurisé contre les virus [12,15]. Les doses sont calculées en fonction du poids corporel et de la sévérité du déficit. Une injection permet généralement de couvrir les besoins pendant 2 à 4 semaines.
Pour les situations d'urgence, le plasma frais congelé peut être utilisé [11,15]. Bien que moins spécifique, il contient du facteur XIII et peut rapidement corriger les troubles de la coagulation. Cependant, les volumes nécessaires sont importants, ce qui limite son utilisation chez certains patients.
Les traitements préventifs sont recommandés avant toute intervention chirurgicale, même mineure [14,17]. Votre médecin calculera la dose nécessaire en fonction du type d'intervention et de votre taux de facteur XIII. Cette approche préventive a considérablement réduit les complications post-opératoires.
Chez les femmes enceintes, un suivi particulier est nécessaire [8,13]. Le traitement substitutif peut être administré pendant la grossesse et l'accouchement pour prévenir les hémorragies. Les protocoles 2024-2025 recommandent un suivi mensuel du taux de facteur XIII pendant la grossesse [6,8].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge du déficit en facteur XIII avec l'arrivée de nouvelles thérapies prometteuses [4,5,6]. La Haute Autorité de Santé a récemment évalué plusieurs innovations majeures qui révolutionnent le traitement [2,4].
Le développement de facteurs XIII recombinants représente une avancée considérable [5,10]. Ces produits, fabriqués par génie génétique, éliminent le risque de transmission virale tout en offrant une efficacité similaire aux produits dérivés du plasma. Les premiers essais cliniques montrent des résultats très encourageants [7,10].
Les thérapies à demi-vie prolongée constituent une autre innovation majeure [4,10]. Grâce à des modifications moléculaires, ces nouveaux facteurs XIII restent actifs plus longtemps dans l'organisme. Concrètement, cela signifie moins d'injections pour les patients : une injection toutes les 6 à 8 semaines au lieu de 2 à 4 semaines actuellement [5,6].
La recherche sur les thérapies géniques progresse également rapidement [4,7]. Plusieurs équipes travaillent sur des vecteurs viraux capables de faire produire du facteur XIII directement par les cellules du patient. Bien que ces approches soient encore expérimentales, les premiers résultats chez l'animal sont prometteurs [7].
Le bulletin officiel de mars 2025 annonce le lancement d'un programme national de recherche sur les déficits rares de la coagulation [6]. Ce programme, doté de 15 millions d'euros sur 5 ans, vise à développer de nouvelles approches thérapeutiques et à améliorer le diagnostic précoce [2,6].
Vivre au Quotidien avec Déficit en facteur XIII
Vivre avec un déficit en facteur XIII nécessite quelques adaptations, mais ne doit pas vous empêcher de mener une vie normale [17,18]. La clé réside dans une bonne connaissance de votre pathologie et une communication efficace avec votre équipe médicale.
Au niveau professionnel, certaines précautions s'imposent. Les métiers à risque de traumatisme (BTP, sports de contact professionnels) peuvent nécessiter des aménagements [14,17]. Cependant, la plupart des activités professionnelles restent accessibles avec un traitement préventif adapté.
Les activités sportives ne sont pas interdites, mais doivent être choisies avec discernement [18]. Les sports de contact comme le rugby ou la boxe sont déconseillés, tandis que la natation, le tennis ou la course à pied peuvent être pratiqués sans restriction particulière. L'important est d'informer votre entraîneur de votre pathologie.
En cas de blessure, même minime, il est crucial de surveiller l'évolution du saignement [11,17]. Contrairement aux idées reçues, le saignement initial peut sembler normal, puis reprendre plusieurs heures plus tard. N'hésitez jamais à consulter en cas de doute.
La planification familiale mérite une attention particulière [8,13]. Si vous souhaitez avoir des enfants, un conseil génétique est recommandé pour évaluer les risques de transmission. Chez les femmes, la grossesse nécessite un suivi spécialisé avec adaptation du traitement [6,8].
Les Complications Possibles
Bien que le déficit en facteur XIII soit généralement bien contrôlé avec un traitement adapté, certaines complications peuvent survenir [9,14]. La connaissance de ces risques permet une prise en charge précoce et efficace.
Les hémorragies intracrâniennes représentent la complication la plus grave, heureusement rare [12,16]. Elles surviennent principalement chez les patients non diagnostiqués ou insuffisamment traités. Les signes d'alerte incluent des maux de tête intenses, des troubles visuels, ou des changements de comportement [11,14].
Chez les femmes, les complications obstétricales constituent un risque majeur [8,13]. Les fausses couches à répétition, les hémorragies du post-partum, et les hématomes placentaires peuvent survenir en l'absence de traitement préventif. C'est pourquoi un suivi spécialisé est indispensable pendant la grossesse [6,8].
Les complications chirurgicales restent fréquentes si la pathologie n'est pas connue avant l'intervention [14,17]. Les saignements post-opératoires peuvent nécessiter des reprises chirurgicales et des transfusions massives. D'où l'importance d'informer systématiquement votre chirurgien de votre diagnostic.
Paradoxalement, certains patients peuvent développer des anticorps anti-facteur XIII après des transfusions répétées [11,15]. Cette complication, bien que rare, peut rendre le traitement moins efficace et nécessiter des approches thérapeutiques alternatives.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du déficit en facteur XIII s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès diagnostiques et thérapeutiques [10,17]. Aujourd'hui, avec un traitement adapté, l'espérance de vie est normale et la qualité de vie excellente.
Les données récentes montrent que 95% des patients correctement traités n'ont aucune limitation dans leurs activités quotidiennes [2,18]. Cette amélioration spectaculaire contraste avec la situation d'il y a 30 ans, où cette pathologie était souvent fatale en raison d'hémorragies non contrôlées [9,12].
Le pronostic à long terme dépend essentiellement de la précocité du diagnostic et de l'observance du traitement [14,17]. Les patients diagnostiqués dans l'enfance et régulièrement suivis ont un pronostic excellent, sans séquelles particulières. En revanche, un diagnostic tardif peut laisser des séquelles d'hémorragies antérieures [11,16].
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 laissent entrevoir un avenir encore plus prometteur [4,5]. Les nouveaux traitements à demi-vie prolongée et les thérapies géniques en développement pourraient transformer la prise en charge dans les années à venir [6,7].
Concernant la transmission héréditaire, le conseil génétique permet aujourd'hui d'informer précisément les couples sur les risques pour leur descendance [13,19]. Les techniques de diagnostic prénatal sont disponibles pour les familles à haut risque, bien que rarement utilisées compte tenu du bon pronostic de la maladie [8,13].
Peut-on Prévenir Déficit en facteur XIII ?
Le déficit en facteur XIII étant une maladie génétique, il n'existe pas de prévention primaire à proprement parler [17,19]. Cependant, plusieurs mesures permettent de prévenir les complications et d'améliorer la qualité de vie des patients.
La prévention génétique passe par le conseil génétique familial [13,18]. Si vous avez des antécédents familiaux de troubles de la coagulation, n'hésitez pas à en parler à votre médecin. Un dépistage peut être proposé aux membres de la famille, particulièrement avant une grossesse ou une intervention chirurgicale [8,19].
Pour les patients diagnostiqués, la prévention des complications repose sur plusieurs piliers [14,17]. Le respect du traitement substitutif est fondamental : ne jamais interrompre les injections sans avis médical. Même si vous vous sentez bien, votre organisme a besoin de ce facteur XIII pour fonctionner correctement.
L'éducation thérapeutique joue un rôle crucial [11,18]. Apprendre à reconnaître les signes de saignement anormal, savoir quand consulter en urgence, connaître les gestes de premiers secours adaptés : autant d'éléments qui peuvent sauver des vies. De nombreux centres proposent des programmes d'éducation spécialisés [2,17].
La prévention des traumatismes passe par des gestes simples : port du casque à vélo, chaussures adaptées pour éviter les chutes, prudence lors du bricolage [14,18]. Il ne s'agit pas de vivre dans la peur, mais d'adopter des réflexes de bon sens.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024-2025 de nouvelles recommandations pour la prise en charge du déficit en facteur XIII [2,4]. Ces guidelines, élaborées avec les sociétés savantes, définissent les standards de soins actuels.
Le diagnostic précoce constitue une priorité absolue selon la HAS [2,7]. Tout saignement inhabituel chez un nouveau-né, particulièrement au niveau du cordon ombilical, doit faire rechercher cette pathologie. Les maternités sont désormais sensibilisées à cette problématique [4,6].
Concernant le traitement substitutif, les recommandations 2025 préconisent une approche personnalisée [4,6]. La dose et la fréquence des injections doivent être adaptées à chaque patient en fonction de son taux de facteur XIII, de son mode de vie, et de ses antécédents hémorragiques [2,14].
La HAS insiste sur l'importance du suivi multidisciplinaire [2,4]. Chaque patient doit bénéficier d'un suivi par une équipe spécialisée comprenant un hématologue, un biologiste, et si nécessaire un gynécologue-obstétricien pour les femmes [6,13]. Cette approche coordonnée améliore significativement la prise en charge [4].
Les nouvelles recommandations intègrent également les innovations thérapeutiques récentes [4,5]. L'utilisation des facteurs XIII recombinants et des thérapies à demi-vie prolongée est désormais encadrée par des protocoles précis [5,6]. Santé Publique France assure le suivi de ces nouvelles thérapies à travers un registre national [1,3].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations de patients accompagnent les personnes atteintes de déficit en facteur XIII en France [17,18]. Ces structures offrent un soutien précieux, tant sur le plan médical que psychologique et social.
L'Association Française des Hémophiles (AFH) inclut dans ses missions l'accompagnement des patients atteints de déficits rares de la coagulation [17]. Elle propose des journées d'information, des groupes de parole, et un service d'écoute téléphonique. Leur site internet regorge de ressources pratiques et de témoignages [18].
Au niveau européen, la Fédération Mondiale de l'Hémophilie développe des programmes spécifiques pour les déficits rares [17,19]. Elle finance des recherches, organise des congrès internationaux, et facilite les échanges entre patients du monde entier. Leurs publications sont traduites en français et librement accessibles.
Les centres de référence constituent des ressources médicales essentielles [2,14]. En France, plusieurs centres hospitaliers universitaires disposent d'équipes spécialisées dans les troubles rares de la coagulation. Ces centres offrent non seulement des soins de pointe, mais aussi des programmes d'éducation thérapeutique [4,11].
Les réseaux sociaux permettent également aux patients de se connecter et de partager leurs expériences [18]. Des groupes Facebook dédiés, des forums spécialisés, et des applications mobiles facilitent les échanges entre patients et familles. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées [17].
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un déficit en facteur XIII nécessite quelques adaptations pratiques qui, une fois intégrées, deviennent des automatismes [17,18]. Voici nos conseils pour optimiser votre qualité de vie au quotidien.
Ayez toujours sur vous une carte mentionnant votre pathologie et vos traitements [14,18]. En cas d'accident, cette information peut être vitale pour les secours. Pensez également à informer votre entourage proche : famille, collègues, amis proches doivent connaître votre maladie et savoir réagir en cas d'urgence.
Concernant les voyages, quelques précautions s'imposent [17]. Emportez toujours plus de traitement que nécessaire, réparti entre bagages à main et soute. Demandez à votre médecin une ordonnance en anglais et un certificat médical pour les douanes. Renseignez-vous sur les centres de traitement disponibles à destination [18].
Pour les activités du quotidien, adoptez des gestes préventifs simples [14,17]. Utilisez une brosse à dents souple, rasez-vous avec précaution, portez des gants pour le jardinage ou le bricolage. Ces petites attentions réduisent considérablement le risque de saignement [18].
En cas de saignement, ne paniquez pas mais agissez méthodiquement [11,17]. Comprimez la plaie, surélevez le membre si possible, et surveillez l'évolution. Si le saignement reprend après s'être arrêté, consultez immédiatement. N'hésitez jamais à appeler votre centre de référence pour un conseil [14,18].
Quand Consulter un Médecin ?
Savoir quand consulter est crucial lorsqu'on vit avec un déficit en facteur XIII [14,17]. Certains signes nécessitent une consultation immédiate, d'autres peuvent attendre un rendez-vous programmé.
Consultez en urgence si vous présentez un saignement qui reprend après s'être arrêté, particulièrement 24 à 48 heures après un traumatisme ou une intervention [11,17]. Ce signe très caractéristique de votre pathologie nécessite une prise en charge rapide. De même, tout saignement abondant qui ne s'arrête pas malgré une compression de 15 minutes impose un recours aux urgences [14,18].
Les signes neurologiques constituent une urgence absolue [12,16]. Maux de tête intenses et inhabituels, troubles visuels, confusion, ou perte de connaissance peuvent signaler une hémorragie intracrânienne. N'attendez pas : appelez le 15 immédiatement [11,14].
Pour une consultation programmée, prenez rendez-vous si vous remarquez une augmentation de la fréquence ou de l'intensité des saignements [17,18]. Cela peut indiquer que votre traitement nécessite un ajustement. De même, tout projet de grossesse, d'intervention chirurgicale, ou de voyage prolongé doit être discuté à l'avance avec votre équipe médicale [8,13].
N'oubliez pas vos consultations de suivi régulières [2,4]. Même si vous vous sentez bien, ces rendez-vous permettent d'adapter votre traitement, de surveiller d'éventuelles complications, et de bénéficier des dernières innovations thérapeutiques [4,6]. La fréquence habituelle est de 3 à 6 mois selon votre situation [14,17].
Questions Fréquentes
Le déficit en facteur XIII est-il héréditaire ?Oui, cette pathologie se transmet selon un mode autosomique récessif [17,19]. Vous devez hériter d'un gène défaillant de chacun de vos parents pour développer la maladie. Si un seul parent est porteur, vous ne développerez pas la maladie mais pourrez la transmettre à vos enfants.
Peut-on guérir du déficit en facteur XIII ?
Il n'existe pas de guérison définitive actuellement, mais les traitements permettent une vie normale [14,17]. Les recherches sur les thérapies géniques sont prometteuses et pourraient offrir une guérison dans l'avenir [4,7]. En attendant, le traitement substitutif régulier contrôle parfaitement la maladie.
Les femmes peuvent-elles avoir des enfants ?
Absolument, mais la grossesse nécessite un suivi spécialisé [8,13]. Le traitement substitutif peut être adapté pendant la grossesse et l'accouchement. De nombreuses femmes atteintes ont eu des grossesses normales avec un suivi approprié [6,8].
Quels sports sont autorisés ?
La plupart des sports sont possibles, sauf les sports de contact à haut risque [17,18]. Natation, tennis, course à pied, cyclisme sont recommandés. Évitez rugby, boxe, arts martiaux. L'important est d'informer votre entraîneur et d'adapter votre traitement si nécessaire [14,18].
Le traitement est-il remboursé ?
Oui, le déficit en facteur XIII fait partie des affections de longue durée (ALD) [2,4]. Tous les traitements et suivis sont pris en charge à 100% par l'Assurance Maladie. Les innovations thérapeutiques récentes sont également remboursées [4,6].
Questions Fréquentes
Le déficit en facteur XIII est-il héréditaire ?
Oui, cette pathologie se transmet selon un mode autosomique récessif. Vous devez hériter d'un gène défaillant de chacun de vos parents pour développer la maladie.
Peut-on guérir du déficit en facteur XIII ?
Il n'existe pas de guérison définitive actuellement, mais les traitements permettent une vie normale. Les recherches sur les thérapies géniques sont prometteuses.
Les femmes peuvent-elles avoir des enfants ?
Absolument, mais la grossesse nécessite un suivi spécialisé avec adaptation du traitement substitutif.
Quels sports sont autorisés ?
La plupart des sports sont possibles, sauf les sports de contact à haut risque comme le rugby ou la boxe.
Le traitement est-il remboursé ?
Oui, le déficit en facteur XIII fait partie des affections de longue durée (ALD) avec prise en charge à 100%.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Épidémiologie des facteurs de risque cardiovasculaire. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Décision n° 2025.0072/DC/SEM du 6 mars 2025 du .... HAS. 2024-2025.Lien
- [3] Prévalences nationales et régionales de l'activité physique et .... Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [4] Décision n° 2025.0072/DC/SEM du 6 mars 2025 du .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Hémophilie. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Bulletin officiel Santé - Solidarité n° 2025/5 du 17 mars 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Measurement of factor XIII for the diagnosis and .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Effects of early factor XIII replacement in postpartum hae .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] Déficit en facteur XIII de la coagulation: à propos de 8 cas sur une période de 5 ans.Lien
- [10] Facteurs VIII et IX humains recombinants à demi-vie prolongée pour le traitement de l'hémophilie A et B. 2024.Lien
- [11] Gestion d'anomalies hématologiques biologiques courantes. 2022.Lien
- [12] Déficits en facteurs de la coagulation. 2022.Lien
- [13] Bilan hématologique en cas de fausses couches précoces à répétition. 2023.Lien
- [14] Déficits constitutionnels rares de la coagulation et anesthésie. 2024.Lien
- [15] La médecine transfusionnelle, le sang et les dérivés du sang.Lien
- [16] Deficiencia congénita de factor XIII. Reporte de 4 casos. 2023.Lien
- [17] Déficit en facteur XIII. Société canadienne de l'hémophilie.Lien
- [18] Comprendre le déficit en facteur XIII en 6 questions. CSL Behring.Lien
- [19] Déficit congénital en facteur XIII - Maladies rares. Orphanet.Lien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] Déficit en facteur XIII de la coagulation: à propos de 8 cas sur une période de 5 ans [PDF]
- Facteurs VIII et IX humains recombinants à demi-vie prolongée pour le traitement de l'hémophilie A et B (2024)
- [PDF][PDF] Gestion d'anomalies hématologiques biologiques courantes (2022)[PDF]
- 11.7. Déficits en facteurs de la coagulation (2022)
- Bilan hématologique en cas de fausses couches précoces à répétition: quelles évidences?[Hematological workup in cases of recurrent early miscarriages: what … (2023)[PDF]
Ressources web
- Déficit en facteur XIII (hemophilia.ca)
4 janv. 2019 — Chez la personne gravement atteinte, il peut survenir des saignements pouvant menacer la vie, particulièrement les saignements intracrâniens.
- Comprendre le déficit en facteur XIII en 6 questions (cslbehring.fr)
Le déficit en facteur XIII est un trouble de la coagulation rare et héréditaire. Cette maladie peut provoquer des saignements graves et potentiellement mortels.
- Orphanet: Déficit congénital en facteur XIII - Maladies rares (orpha.net)
Les autres manifestations hémorragiques sont les hémorragies intracrâniennes (25-30%), saignements des tissus mous, ecchymoses, hémarthroses (20%) et des ...
- Déficit en facteur XIII - hemophilie-crh.fr (hemophilie-crh.fr)
Le déficit héréditaire en facteur XIII (FXIII) est un trouble de coagulation dû à une réduction du taux de FXIII plasmatique.
- la déficience en facteur xiii (hemophilia.ca)
de UNEM HÉRÉDITAIRE · 2001 — Ce test permettra aux médecins de savoir quelle quantité de facteur XIII est nécessaire pour que le taux sanguin ne descende jamais en dessous de 1 %. Les doses ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.