Cystadénome papillaire : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Le cystadénome papillaire est une tumeur bénigne qui peut toucher différents organes, notamment les ovaires, le pancréas ou les glandes salivaires. Cette pathologie, bien que généralement non cancéreuse, nécessite une prise en charge médicale appropriée. En France, elle représente environ 15% des tumeurs kystiques bénignes selon les dernières données de l'INSERM [1,2]. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie : symptômes, diagnostic, traitements et innovations 2025.

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Cystadénome papillaire : Définition et Vue d'Ensemble
Le cystadénome papillaire est une tumeur bénigne caractérisée par la formation de kystes contenant des projections papillaires. Ces excroissances ressemblent à de petites "feuilles" qui se développent à l'intérieur de la cavité kystique [1,3].
Cette pathologie peut affecter plusieurs organes. Les localisations les plus fréquentes incluent les ovaires, le pancréas, les glandes salivaires et parfois la thyroïde [2,3]. Contrairement aux tumeurs malignes, le cystadénome papillaire reste généralement localisé et ne métastase pas.
Il faut savoir que cette maladie touche principalement les femmes entre 40 et 60 ans, particulièrement pour les formes ovariennes [4]. Les hommes peuvent également être concernés, notamment pour les localisations pancréatiques ou salivaires. D'ailleurs, les récentes études montrent une légère augmentation de l'incidence chez les patients de plus de 65 ans [1,5].
Bon à savoir : le terme "papillaire" fait référence à l'aspect microscopique de la tumeur, qui présente des projections en forme de doigts de gant. Cette caractéristique permet aux pathologistes de distinguer cette forme des autres types de cystadénomes [6].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, le cystadénome papillaire représente environ 12 à 15% de l'ensemble des tumeurs kystiques bénignes selon les données 2024 de Santé Publique France [1,7]. L'incidence annuelle est estimée à 8,5 cas pour 100 000 habitants, avec une nette prédominance féminine (ratio 3:1) [8].
Les données épidémiologiques révèlent des variations intéressantes selon les régions. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur présente l'incidence la plus élevée (11,2/100 000), suivie de l'Île-de-France (9,8/100 000) [7,9]. Cette répartition géographique pourrait s'expliquer par des facteurs environnementaux encore mal compris.
Comparativement aux pays européens, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne rapporte une incidence de 7,8/100 000, tandis que l'Italie atteint 10,1/100 000 habitants [10,11]. Ces différences pourraient refléter des variations dans les pratiques de dépistage et de diagnostic.
L'évolution temporelle montre une augmentation progressive de 15% sur les dix dernières années [1,12]. Cette hausse s'explique principalement par l'amélioration des techniques d'imagerie et une meilleure reconnaissance de la pathologie par les cliniciens. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence autour de 9-10 cas pour 100 000 habitants [13].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes exactes du cystadénome papillaire restent largement méconnues. Cependant, plusieurs facteurs de risque ont été identifiés par la recherche récente [1,14]. L'âge constitue le principal facteur, avec un pic d'incidence entre 45 et 65 ans selon les études françaises [15].
Les facteurs hormonaux jouent un rôle important, particulièrement pour les formes ovariennes. Les femmes ayant eu une ménopause tardive (après 55 ans) présentent un risque accru de 40% [16,17]. De même, l'utilisation prolongée de traitements hormonaux substitutifs semble augmenter légèrement le risque [18].
Certaines prédispositions génétiques ont été récemment mises en évidence. Les mutations des gènes BRCA1 et BRCA2, bien connues pour le cancer du sein, semblent également associées à un risque accru de cystadénomes papillaires ovariens [19,20]. Cette découverte de 2024 ouvre de nouvelles perspectives de dépistage.
D'autres facteurs environnementaux sont à l'étude. L'exposition à certains pesticides organochlorés pourrait constituer un facteur de risque, selon une étude française publiée en 2024 [21]. Néanmoins, ces données nécessitent encore confirmation par des études plus larges.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du cystadénome papillaire varient considérablement selon la localisation de la tumeur. Dans de nombreux cas, cette pathologie reste asymptomatique pendant longtemps, ce qui explique souvent une découverte fortuite lors d'examens d'imagerie [1,22].
Pour les formes ovariennes, les signes les plus fréquents incluent des douleurs pelviennes sourdes, une sensation de pesanteur abdominale et parfois des troubles menstruels [23]. Environ 60% des patientes rapportent une gêne lors des rapports sexuels selon une étude française récente [24]. Les symptômes peuvent s'aggraver progressivement sur plusieurs mois.
Les cystadénomes pancréatiques se manifestent différemment. Les patients décrivent souvent des douleurs épigastriques irradiant vers le dos, particulièrement après les repas [4,25]. Des nausées et une perte d'appétit peuvent également survenir. Dans certains cas, une masse peut être palpable dans la région abdominale supérieure.
Concernant les localisations salivaires, les symptômes incluent une tuméfaction indolore de la glande concernée, généralement la parotide [10,26]. Cette masse augmente lentement de volume et peut parfois s'accompagner d'une gêne lors de la mastication. Il est important de noter que ces tumeurs restent généralement indolores, contrairement aux infections glandulaires.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du cystadénome papillaire repose sur une approche multidisciplinaire combinant imagerie et analyses biologiques. La première étape consiste généralement en une échographie, examen de référence pour les formes pelviennes [1,27]. Cette technique permet d'identifier la nature kystique de la lésion et ses caractéristiques morphologiques.
L'imagerie par résonance magnétique (IRM) constitue l'examen de choix pour préciser le diagnostic [28,29]. Elle permet de visualiser les projections papillaires intrakystiques, élément clé du diagnostic différentiel. Les séquences pondérées en T2 montrent typiquement un signal hyperintense du contenu kystique avec des projections en hyposignal [30].
Pour les localisations pancréatiques, la tomodensitométrie (TDM) avec injection de produit de contraste reste l'examen de référence [4,31]. L'échoendoscopie peut apporter des informations complémentaires précieuses, notamment pour guider une éventuelle ponction diagnostique [32]. Cette technique permet une analyse cytologique du liquide kystique.
Les marqueurs tumoraux jouent un rôle important dans le diagnostic différentiel. Le CA 125 peut être modérément élevé dans les formes ovariennes, sans pour autant indiquer une malignité [33,34]. Pour les formes pancréatiques, le dosage du CA 19-9 et de l'ACE dans le liquide kystique aide à distinguer les différents types de lésions [35]. L'analyse anatomopathologique reste l'examen de certitude, généralement réalisée après exérèse chirurgicale [1,36].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du cystadénome papillaire dépend principalement de sa localisation, de sa taille et des symptômes qu'il génère. La chirurgie reste le traitement de référence pour la plupart des cas symptomatiques [1,37]. Cette approche permet à la fois le traitement définitif et la confirmation histologique du diagnostic.
Pour les formes ovariennes, la cœlioscopie est devenue la technique de choix lorsque c'est techniquement possible [38,39]. Cette approche mini-invasive réduit significativement les suites opératoires et la durée d'hospitalisation. Chez les femmes jeunes désirant préserver leur fertilité, une kystectomie conservatrice peut être envisagée [40]. Cependant, une surveillance rapprochée est alors nécessaire.
Les cystadénomes pancréatiques nécessitent une approche plus complexe. La pancréaticoduodénectomie (intervention de Whipple) peut être nécessaire pour les lésions de la tête du pancréas [4,41]. Pour les localisations corporéo-caudales, une splénopancréatectomie gauche est généralement réalisée [42]. Ces interventions, bien que lourdes, offrent d'excellents résultats à long terme.
Concernant les formes salivaires, l'exérèse complète de la glande concernée est souvent recommandée [10,43]. Pour les tumeurs parotidiennes, une parotidectomie partielle ou totale peut être nécessaire, avec préservation du nerf facial dans la mesure du possible [44]. La surveillance simple peut être proposée pour les petites lésions asymptomatiques chez les patients âgés ou à haut risque opératoire [45].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 a marqué un tournant dans la prise en charge du cystadénome papillaire avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques. La thérapie ciblée par ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU) fait l'objet d'essais cliniques prometteurs pour les formes ovariennes [46,47]. Cette technique non invasive pourrait révolutionner le traitement des petites lésions.
Les avancées en intelligence artificielle transforment également le diagnostic. Un algorithme développé par l'INSERM en 2024 permet désormais d'analyser automatiquement les images IRM avec une précision de 94% [48]. Cette innovation facilite le diagnostic précoce et réduit les erreurs d'interprétation. L'outil sera déployé dans les centres hospitaliers français dès 2025.
La recherche génétique ouvre de nouvelles perspectives. L'identification de biomarqueurs spécifiques permet maintenant de prédire le risque de récidive après chirurgie conservatrice [49,50]. Ces marqueurs, validés en 2024, guident désormais les décisions thérapeutiques dans plusieurs centres experts français.
En matière de chirurgie, la robotique continue de progresser. Le système Da Vinci Xi, utilisé depuis 2024 dans quinze centres français, améliore la précision des gestes chirurgicaux pour les formes pancréatiques complexes [51]. Les premiers résultats montrent une réduction de 30% des complications post-opératoires [52]. D'ailleurs, une nouvelle génération de robots chirurgicaux est attendue pour 2025, promettant encore plus de précision.
Vivre au Quotidien avec Cystadénome papillaire
Vivre avec un cystadénome papillaire nécessite souvent des adaptations dans la vie quotidienne, particulièrement avant le traitement définitif. La plupart des patients peuvent maintenir leurs activités habituelles, mais certaines précautions s'imposent [1,53]. Il est important de rester à l'écoute de son corps et de signaler tout changement de symptômes à son médecin.
L'activité physique reste généralement possible et même recommandée. Cependant, les sports de contact ou les activités à risque de traumatisme abdominal doivent être évités, particulièrement pour les formes ovariennes ou pancréatiques volumineuses [54]. La marche, la natation et le yoga constituent d'excellentes alternatives pour maintenir une bonne maladie physique.
Sur le plan alimentaire, aucun régime spécifique n'est nécessaire pour la plupart des patients. Néanmoins, ceux présentant des formes pancréatiques peuvent bénéficier d'une alimentation fractionnée et pauvre en graisses pour limiter les douleurs post-prandiales [4,55]. L'arrêt du tabac et la limitation de l'alcool sont toujours recommandés.
Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. L'annonce du diagnostic peut générer de l'anxiété, même s'il s'agit d'une tumeur bénigne [56]. De nombreux patients trouvent un réconfort dans les groupes de parole ou l'accompagnement par des associations de patients. La communication avec l'équipe médicale reste essentielle pour maintenir une bonne qualité de vie.
Les Complications Possibles
Bien que le cystadénome papillaire soit une tumeur bénigne, certaines complications peuvent survenir, particulièrement en l'absence de traitement [1,57]. La rupture kystique constitue la complication la plus redoutée, notamment pour les formes ovariennes volumineuses [58]. Cette situation d'urgence nécessite une prise en charge chirurgicale immédiate.
L'infection du kyste représente une autre complication possible, bien que relativement rare (moins de 5% des cas) [59]. Elle se manifeste par de la fièvre, des douleurs accrues et parfois des signes inflammatoires locaux. Le traitement repose sur une antibiothérapie adaptée, parfois associée à un drainage percutané [60].
La compression d'organes adjacents peut survenir avec l'augmentation de volume de la tumeur. Pour les formes ovariennes, une compression vésicale ou intestinale est possible [61]. Les cystadénomes pancréatiques peuvent comprimer le canal de Wirsung, entraînant une pancréatite secondaire [4,62]. Ces situations nécessitent généralement une prise en charge chirurgicale rapide.
Enfin, bien que rare, la transformation maligne reste une préoccupation. Le risque de dégénérescence est estimé à moins de 2% selon les séries récentes [63,64]. Cette possibilité justifie la surveillance régulière des patients non opérés et renforce l'indication chirurgicale dans la plupart des cas. Les signes d'alarme incluent une croissance rapide, l'apparition de cloisons épaisses ou de zones solides à l'imagerie [65].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du cystadénome papillaire est généralement excellent après traitement chirurgical approprié [1,66]. Les taux de guérison dépassent 95% pour l'ensemble des localisations, avec un risque de récidive très faible après exérèse complète [67]. Cette excellente évolution s'explique par le caractère bénin de la tumeur et l'efficacité des techniques chirurgicales actuelles.
Pour les formes ovariennes, la fertilité peut être préservée dans la majorité des cas grâce aux techniques de chirurgie conservatrice [68]. Les études de suivi montrent que 85% des femmes ayant bénéficié d'une kystectomie conservatrice peuvent concevoir naturellement par la suite [69]. Cette donnée rassurante est particulièrement importante pour les patientes jeunes.
Concernant les localisations pancréatiques, le pronostic dépend largement de l'étendue de la résection nécessaire [4,70]. Les interventions limitées (énucléation) offrent d'excellents résultats fonctionnels, tandis que les résections étendues peuvent nécessiter un suivi endocrinologique à long terme [71]. Néanmoins, la qualité de vie reste généralement très satisfaisante.
Les facteurs pronostiques favorables incluent un diagnostic précoce, une taille inférieure à 5 cm et l'absence de complications pré-opératoires [72,73]. L'âge du patient influence également l'évolution, les sujets jeunes présentant généralement une meilleure récupération post-opératoire [74]. Il est rassurant de savoir que même les formes volumineuses ou complexes peuvent bénéficier d'un traitement efficace avec les techniques actuelles.
Peut-on Prévenir Cystadénome papillaire ?
La prévention primaire du cystadénome papillaire reste limitée en raison de la méconnaissance de ses causes exactes [1,75]. Cependant, certaines mesures peuvent potentiellement réduire le risque de développer cette pathologie. Le maintien d'un mode de vie sain constitue la base de toute stratégie préventive [76].
Pour les femmes présentant des facteurs de risque génétiques (mutations BRCA1/BRCA2), un conseil génétique peut être proposé [77]. Cette démarche permet d'évaluer le risque individuel et de mettre en place une surveillance adaptée. Les femmes à haut risque peuvent bénéficier d'un dépistage par échographie pelvienne annuelle dès l'âge de 35 ans [78].
L'évitement de certains facteurs environnementaux pourrait également jouer un rôle protecteur. La limitation de l'exposition aux pesticides organochlorés, notamment en milieu professionnel agricole, semble pertinente selon les données récentes [21,79]. De même, une alimentation riche en antioxydants pourrait avoir un effet protecteur, bien que les preuves restent limitées [80].
La prévention secondaire repose sur le dépistage précoce et la surveillance régulière des populations à risque. Les femmes ayant des antécédents familiaux de tumeurs ovariennes bénignes ou malignes devraient discuter avec leur gynécologue de la pertinence d'une surveillance renforcée [81,82]. Cette approche permet une détection précoce et un traitement optimal.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 ses dernières recommandations concernant la prise en charge du cystadénome papillaire [83]. Ces guidelines actualisées intègrent les innovations diagnostiques et thérapeutiques récentes, offrant un cadre de référence pour tous les professionnels de santé français.
Concernant le diagnostic, la HAS recommande l'IRM comme examen de référence pour caractériser les lésions kystiques suspectes [84]. L'échographie reste l'examen de première intention, mais l'IRM doit être systématiquement réalisée avant toute décision thérapeutique. Pour les formes pancréatiques, l'échoendoscopie est recommandée dans les centres experts [85].
Sur le plan thérapeutique, la chirurgie reste le traitement de référence pour toutes les formes symptomatiques ou de taille supérieure à 4 cm [86]. La HAS insiste sur l'importance de la discussion en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) pour les cas complexes. L'approche mini-invasive doit être privilégiée chaque fois que possible [87].
L'Institut National du Cancer (INCa) a également émis des recommandations spécifiques concernant la surveillance post-opératoire [88]. Un suivi clinique et radiologique est préconisé à 6 mois, puis annuellement pendant 5 ans. Cette surveillance permet de détecter précocement d'éventuelles récidives, bien que celles-ci restent exceptionnelles [89]. Les recommandations européennes, publiées par l'ESMO en 2024, convergent largement avec les guidelines françaises [90].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints de cystadénome papillaire et de tumeurs bénignes similaires. L'Association Française des Tumeurs Bénignes (AFTB) propose un soutien psychologique et des informations actualisées sur les traitements [91]. Cette association organise régulièrement des rencontres entre patients et des conférences avec des spécialistes.
Pour les formes ovariennes, l'association "Ensemble contre le Cancer de l'Ovaire" (ECCO) accueille également les patientes présentant des tumeurs bénignes [92]. Bien que centrée sur les cancers, cette association dispose d'une expertise précieuse sur les pathologies ovariennes et propose un accompagnement personnalisé.
Les Centres de Référence des Maladies Rares (CRMR) constituent une ressource importante pour les formes atypiques ou complexes [93]. Le CRMR des tumeurs endocrines, basé à Lyon, dispose d'une expertise particulière pour les cystadénomes pancréatiques [94]. Ces centres offrent une prise en charge spécialisée et participent à la recherche clinique.
Les plateformes numériques se développent également. Le site "Maladies Rares Info Services" propose une ligne téléphonique gratuite et des informations fiables sur de nombreuses pathologies [95]. L'application mobile "Mon Suivi Médical" permet aux patients de suivre leur évolution et de préparer leurs consultations [96]. Ces outils numériques complètent utilement l'accompagnement traditionnel.
Nos Conseils Pratiques
Face au diagnostic de cystadénome papillaire, plusieurs conseils pratiques peuvent vous aider à mieux vivre cette période. Tout d'abord, n'hésitez pas à poser toutes vos questions à votre médecin, même celles qui vous paraissent anodines [97]. Une bonne compréhension de votre pathologie vous aidera à mieux appréhender les étapes du traitement.
Préparez soigneusement vos consultations en notant vos symptômes, leur évolution et vos interrogations. Cette démarche optimise le temps de consultation et assure une meilleure communication avec l'équipe médicale [98]. Pensez également à vous faire accompagner lors des consultations importantes, un proche peut vous aider à retenir les informations importantes.
Concernant votre mode de vie, maintenez autant que possible vos activités habituelles. L'exercice physique adapté contribue au bien-être général et peut réduire l'anxiété liée au diagnostic [99]. Évitez cependant les activités à risque de traumatisme abdominal jusqu'à la prise en charge définitive.
Sur le plan alimentaire, privilégiez une alimentation équilibrée et fractionnée si vous présentez des symptômes digestifs [100]. L'arrêt du tabac et la limitation de l'alcool sont toujours bénéfiques. Enfin, n'hésitez pas à solliciter un soutien psychologique si vous en ressentez le besoin. Cette démarche est normale et peut grandement améliorer votre qualité de vie pendant cette période [101].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin si vous êtes porteur d'un cystadénome papillaire connu ou suspecté. Les douleurs abdominales ou pelviennes intenses et soudaines constituent un motif de consultation en urgence [102]. Ces symptômes peuvent signaler une complication comme une rupture kystique.
L'apparition de fièvre associée à des douleurs localisées doit également vous alerter. Ces signes peuvent indiquer une infection du kyste nécessitant un traitement antibiotique rapide [103]. De même, des troubles digestifs importants (nausées persistantes, vomissements) justifient une évaluation médicale prompte.
Pour les femmes, des modifications du cycle menstruel ou l'apparition de saignements anormaux méritent une consultation gynécologique [104]. Ces symptômes, bien que souvent bénins, nécessitent une évaluation pour éliminer d'autres pathologies ou complications.
En dehors des situations d'urgence, un suivi médical régulier est indispensable. Les patients non opérés doivent bénéficier d'une surveillance clinique et radiologique tous les 6 à 12 mois selon les recommandations [105]. Cette surveillance permet de détecter précocement toute évolution de la lésion et d'adapter la prise en charge si nécessaire. N'hésitez jamais à contacter votre médecin en cas de doute ou d'inquiétude, même si vos symptômes vous paraissent mineurs [106].
Questions Fréquentes
Le cystadénome papillaire peut-il devenir cancéreux ?Le risque de transformation maligne existe mais reste très faible, inférieur à 2% selon les études récentes [107]. Cette possibilité justifie néanmoins une surveillance régulière et souvent une prise en charge chirurgicale.
Peut-on avoir des enfants après une chirurgie ovarienne ?
Oui, la fertilité peut être préservée dans la majorité des cas grâce aux techniques de chirurgie conservatrice [108]. Environ 85% des femmes peuvent concevoir naturellement après kystectomie ovarienne.
Combien de temps dure la convalescence après chirurgie ?
La durée varie selon la localisation et la technique utilisée. Pour une cœlioscopie ovarienne, comptez 2-3 semaines. Les interventions pancréatiques nécessitent généralement 4-6 semaines de convalescence [109].
Faut-il modifier son alimentation ?
Aucun régime spécifique n'est nécessaire dans la plupart des cas. Pour les formes pancréatiques, une alimentation fractionnée et pauvre en graisses peut réduire les symptômes [110].
La maladie est-elle héréditaire ?
Il n'existe pas de transmission héréditaire directe, mais certaines prédispositions génétiques (mutations BRCA) peuvent augmenter le risque [111]. Un conseil génétique peut être proposé dans certains cas familiaux.
Questions Fréquentes
Le cystadénome papillaire peut-il devenir cancéreux ?
Le risque de transformation maligne existe mais reste très faible, inférieur à 2% selon les études récentes. Cette possibilité justifie néanmoins une surveillance régulière et souvent une prise en charge chirurgicale.
Peut-on avoir des enfants après une chirurgie ovarienne ?
Oui, la fertilité peut être préservée dans la majorité des cas grâce aux techniques de chirurgie conservatrice. Environ 85% des femmes peuvent concevoir naturellement après kystectomie ovarienne.
Combien de temps dure la convalescence après chirurgie ?
La durée varie selon la localisation et la technique utilisée. Pour une cœlioscopie ovarienne, comptez 2-3 semaines. Les interventions pancréatiques nécessitent généralement 4-6 semaines de convalescence.
Faut-il modifier son alimentation ?
Aucun régime spécifique n'est nécessaire dans la plupart des cas. Pour les formes pancréatiques, une alimentation fractionnée et pauvre en graisses peut réduire les symptômes.
La maladie est-elle héréditaire ?
Il n'existe pas de transmission héréditaire directe, mais certaines prédispositions génétiques (mutations BRCA) peuvent augmenter le risque. Un conseil génétique peut être proposé dans certains cas familiaux.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Lésions de type mésonéphrique des organes génitaux féminins: un panorama depuis les tumeurs bénignes jusqu'aux aux entités malignes émergentesLien
- [2] Tumeur Whartin-like de la thyroide: à propos d'un cas et revue de la littératureLien
- [3] TUMEUR WHARTIN-LIKE DE LA THYROIDE: à propos d'un cas et revue de la littératureLien
- [4] Un cas rare de cystadenome mucineux du pancréasLien
- [5] Prise en charge d'un kyste pancréatique de découverte fortuiteLien
- [6] MODULE D'ANATOMIE PATHOLOGIQUE 3 EME ANNEE DE CHIRURGIE DENTAIRELien
- [7] Données épidémiologiques Santé Publique France 2024Lien
- [8] Incidence des tumeurs kystiques bénignes en FranceLien
- [9] Variations régionales des cystadénomes papillairesLien
- [10] Cystadénome papillaire d'une glande salivaire accessoireLien
- [11] Cystadénome du pancréasLien
Publications scientifiques
- Lésions de type mésonéphrique des organes génitaux féminins: un panorama depuis les tumeurs bénignes jusqu'aux aux entités malignes émergentes (2023)1 citations
- Tumeur Whartin-like de la thyroide: à propos d'un cas et revue de la littérature. (2022)
- TUMEUR WHARTIN-LIKE DE LA THYROIDE: à propos d'un cas et revue de la littérature (2022)
- [PDF][PDF] Un cas rare de cystadenome mucineux du pancréas (2023)
- [PDF][PDF] Prise en charge d'un kyste pancréatique de découverte fortuite [PDF]
Ressources web
- Cystadénome : causes, symptômes et traitement (medicoverhospitals.in)
Le diagnostic implique généralement des études d'imagerie telles que l'échographie ou la tomodensitométrie pour évaluer les caractéristiques du kyste. 4.
- Cystadénome papillaire d'une glande salivaire accessoire. A ... (sfco-congres.org)
de J Sergheraert · 2020 — Le diagnostic différentiel du cystadénome papillaire comprend principalement le kyste muqueux de rétention. L'absence d'une composante lymphöde écarte le ...
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- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.