Artériopathies Intracrâniennes : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Les artériopathies intracrâniennes regroupent l'ensemble des maladies touchant les artères situées à l'intérieur du crâne. Ces pathologies vasculaires cérébrales peuvent provoquer des accidents vasculaires cérébraux et nécessitent une prise en charge spécialisée. En France, elles concernent environ 150 000 personnes selon les dernières données de Santé Publique France [2,3]. Comprendre ces maladies complexes est essentiel pour reconnaître les signes d'alerte et bénéficier d'un traitement adapté.

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Artériopathies Intracrâniennes : Définition et Vue d'Ensemble
Les artériopathies intracrâniennes désignent toutes les maladies qui affectent les artères du cerveau. Ces vaisseaux sanguins, véritables autoroutes de l'oxygène, peuvent se rétrécir, se boucher ou présenter des anomalies structurelles [15].
Imaginez votre cerveau comme une ville très active. Les artères sont ses routes principales, transportant l'oxygène et les nutriments essentiels. Quand ces routes se dégradent, c'est tout le quartier qui en souffre. Et c'est exactement ce qui se passe avec ces pathologies vasculaires.
On distingue plusieurs types d'artériopathies intracrâniennes. La maladie de Moyamoya en est l'exemple le plus connu, caractérisée par un rétrécissement progressif des artères cérébrales principales [9,10,16,17]. D'autres formes incluent les sténoses athéroscléreuses, les dysplasies fibromusculaires et les vascularites cérébrales [12,18].
Bon à savoir : ces maladies peuvent toucher des personnes de tout âge, mais certaines formes sont plus fréquentes chez l'enfant ou l'adulte jeune. La diversité de ces pathologies explique pourquoi le diagnostic peut parfois être complexe.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les artériopathies intracrâniennes touchent environ 150 000 personnes, selon les dernières estimations de Santé Publique France [2,3]. Cette prévalence a augmenté de 15% au cours des cinq dernières années, principalement due à l'amélioration des techniques diagnostiques.
L'incidence annuelle est estimée à 12 000 nouveaux cas par an, avec une répartition inégale selon les régions. Les départements d'outre-mer présentent des taux plus élevés, particulièrement pour la maladie de Moyamoya [2]. Cette différence s'explique en partie par des facteurs génétiques et environnementaux spécifiques.
Concernant la répartition par âge et sexe, on observe deux pics de fréquence. Le premier survient chez l'enfant entre 5 et 10 ans, le second chez l'adulte entre 30 et 50 ans [10,17]. Les femmes sont légèrement plus touchées que les hommes, avec un ratio de 1,3 pour 1.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute avec une prévalence de 2,3 pour 1000 habitants. L'Allemagne et les Pays-Bas présentent des chiffres similaires, tandis que les pays nordiques affichent des taux plus faibles [2,3].
Les projections pour 2030 estiment une augmentation de 25% du nombre de cas, liée au vieillissement de la population et à l'amélioration du dépistage. L'impact économique sur le système de santé français est évalué à 450 millions d'euros annuels, incluant les coûts de prise en charge et de rééducation [2].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes des artériopathies intracrâniennes sont multiples et souvent intriquées. Certaines sont génétiques, d'autres acquises, et parfois on ne trouve aucune cause évidente [9,16].
Pour la maladie de Moyamoya, des mutations génétiques ont été identifiées, notamment sur le gène RNF213. Mais attention, avoir cette mutation ne signifie pas forcément développer la maladie. C'est comme avoir une prédisposition : il faut souvent un élément déclencheur [17].
Les facteurs de risque acquis incluent l'hypertension artérielle, le diabète, le tabagisme et l'hypercholestérolémie. Ces facteurs classiques de risque cardiovasculaire jouent un rôle majeur dans le développement des sténoses athéroscléreuses intracrâniennes [11,14].
D'autres causes plus rares existent. Les infections comme la neurosyphilis peuvent provoquer des artériopathies inflammatoires [11]. Les maladies auto-immunes représentent également un facteur de risque non négligeable, particulièrement chez l'enfant [18].
Il faut savoir que certaines artériopathies restent idiopathiques, c'est-à-dire sans cause identifiée. Cela peut être frustrant, mais cela n'empêche pas une prise en charge efficace. L'important est de traiter la maladie, même si on ne comprend pas toujours pourquoi elle survient.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des artériopathies intracrâniennes peuvent être très variés. Ils dépendent de la localisation et de l'étendue des lésions artérielles. Malheureusement, ces signes sont souvent discrets au début, ce qui retarde parfois le diagnostic [10,17].
Le symptôme le plus redoutable est l'accident vasculaire cérébral (AVC). Il peut se manifester par une faiblesse soudaine d'un côté du corps, des troubles de la parole, ou une perte de vision. Chez l'enfant, les AVC peuvent passer inaperçus car ils se présentent différemment que chez l'adulte [10,18].
D'autres signes peuvent alerter bien avant l'AVC. Les maux de tête récurrents, surtout s'ils changent de caractère, méritent attention. Les troubles cognitifs légers, comme des difficultés de concentration ou de mémoire, peuvent également être révélateurs [9,16].
Chez l'enfant, on peut observer des crises d'épilepsie, des troubles du comportement ou une baisse des performances scolaires. Ces signes, apparemment banals, peuvent cacher une artériopathie débutante [10,17].
Concrètement, si vous ressentez des symptômes neurologiques nouveaux ou qui s'aggravent, n'hésitez pas à consulter. Il vaut mieux une consultation de trop qu'un AVC de trop peu.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des artériopathies intracrâniennes suit un parcours bien codifié. Tout commence par un examen clinique minutieux, où le médecin recherche des signes neurologiques et évalue les facteurs de risque cardiovasculaires [15].
L'imagerie cérébrale constitue l'étape clé du diagnostic. L'IRM avec séquences vasculaires permet de visualiser les artères cérébrales avec une précision remarquable. Cette technique non invasive a révolutionné le diagnostic de ces pathologies [7,15].
Mais parfois, il faut aller plus loin. L'angiographie cérébrale, bien qu'invasive, reste l'examen de référence pour certaines formes complexes. Elle permet de voir en détail l'architecture vasculaire et de planifier d'éventuels gestes thérapeutiques [7,15].
Les innovations 2024-2025 ont apporté de nouveaux outils diagnostiques. L'imagerie haute résolution de la paroi artérielle permet maintenant d'analyser finement les modifications de la paroi des vaisseaux [7,11]. Cette technique aide à différencier les différents types d'artériopathies.
D'autres examens peuvent être nécessaires selon le contexte. Les analyses sanguines recherchent des marqueurs inflammatoires ou des facteurs de coagulation anormaux. Parfois, des tests génétiques sont proposés, surtout en cas de forme familiale [14,17].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des artériopathies intracrâniennes a considérablement évolué ces dernières années. L'approche est désormais personnalisée, adaptée à chaque patient et à chaque forme de la maladie [4,5].
Le traitement médical constitue souvent la première ligne. Les antiagrégants plaquettaires, comme l'aspirine, réduisent le risque de formation de caillots. Les statines aident à stabiliser les plaques d'athérome. Chez certains patients, des anticoagulants peuvent être nécessaires [4,8].
Pour les formes sévères, la chirurgie de revascularisation peut être proposée. Cette intervention consiste à créer de nouveaux chemins pour que le sang contourne les artères malades. C'est un peu comme construire une déviation quand la route principale est bloquée [5,6].
Les techniques endovasculaires se développent rapidement. L'angioplastie avec pose de stent permet d'ouvrir les artères rétrécies de l'intérieur. Ces interventions moins invasives offrent de nouvelles perspectives thérapeutiques [4,7].
Mais le traitement ne se limite pas aux médicaments et à la chirurgie. La rééducation joue un rôle crucial, surtout après un AVC. L'accompagnement psychologique et le soutien social font également partie intégrante de la prise en charge [6].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des artériopathies intracrâniennes. De nouvelles approches thérapeutiques voient le jour, portées par les avancées technologiques et une meilleure compréhension de ces maladies [4,5,7].
L'intelligence artificielle révolutionne le diagnostic. Des algorithmes d'apprentissage automatique analysent maintenant les images cérébrales avec une précision inégalée, permettant de détecter des lésions précoces invisibles à l'œil nu [7]. Cette technologie aide les médecins à poser des diagnostics plus rapides et plus précis.
En matière de traitement, les thérapies géniques ouvrent de nouvelles perspectives. Des essais cliniques testent actuellement des vecteurs viraux capables de stimuler la formation de nouveaux vaisseaux sanguins [8]. Ces approches innovantes pourraient révolutionner le traitement des formes les plus sévères.
Les dispositifs médicaux évoluent également. De nouveaux stents bioactifs, conçus spécifiquement pour les artères cérébrales, montrent des résultats prometteurs dans les études préliminaires [4,5]. Ces dispositifs libèrent des médicaments localement, réduisant le risque de re-sténose.
La médecine personnalisée prend son essor grâce aux analyses génomiques. Il devient possible d'adapter le traitement au profil génétique de chaque patient, optimisant ainsi l'efficacité thérapeutique [5,8]. Cette approche sur mesure représente l'avenir de la médecine vasculaire cérébrale.
Vivre au Quotidien avec des Artériopathies Intracrâniennes
Vivre avec une artériopathie intracrânienne demande des ajustements, mais une vie normale reste tout à fait possible. L'important est d'adopter de bonnes habitudes et de rester vigilant aux signaux d'alarme [16,17].
L'activité physique adaptée est bénéfique. Contrairement aux idées reçues, bouger ne fait pas de mal, bien au contraire. Une marche quotidienne de 30 minutes améliore la circulation sanguine et réduit les facteurs de risque cardiovasculaires. Bien sûr, il faut adapter l'intensité selon ses capacités [6].
L'alimentation joue un rôle clé. Privilégiez les fruits, légumes, poissons gras et céréales complètes. Limitez le sel, les graisses saturées et les sucres raffinés. C'est le régime méditerranéen qui montre les meilleurs résultats pour la santé vasculaire [2,3].
La gestion du stress mérite attention. Le stress chronique peut aggraver l'hypertension et favoriser l'inflammation vasculaire. Des techniques de relaxation, comme la méditation ou le yoga, peuvent être très bénéfiques [6].
N'oubliez pas l'importance du suivi médical régulier. Même si vous vous sentez bien, les contrôles permettent de détecter précocement toute évolution de la maladie. C'est votre meilleure assurance pour prévenir les complications [16,17].
Les Complications Possibles
Les artériopathies intracrâniennes peuvent entraîner plusieurs types de complications. La plus redoutée est l'accident vasculaire cérébral, qui peut survenir de manière brutale ou progressive [9,11,14].
Les AVC ischémiques résultent de l'obstruction d'une artère cérébrale. Ils représentent 80% des AVC liés aux artériopathies intracrâniennes. Les séquelles dépendent de la zone cérébrale touchée : paralysie, troubles du langage, difficultés cognitives [14,18].
Plus rares mais tout aussi graves, les hémorragies cérébrales peuvent survenir, particulièrement dans la maladie de Moyamoya. Ces saignements dans le cerveau nécessitent une prise en charge d'urgence et peuvent laisser des séquelles importantes [9,10].
Les troubles cognitifs représentent une complication souvent sous-estimée. Ils peuvent apparaître progressivement, affectant la mémoire, l'attention ou les fonctions exécutives. Ces troubles impactent significativement la qualité de vie [16,17].
Chez l'enfant, les complications peuvent affecter le développement neurologique. Des retards d'apprentissage, des troubles du comportement ou des difficultés scolaires peuvent révéler une artériopathie méconnue [10,18].
Heureusement, un diagnostic précoce et un traitement adapté réduisent considérablement le risque de complications. C'est pourquoi il est crucial de ne pas ignorer les signes d'alerte.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des artériopathies intracrâniennes s'est considérablement amélioré ces dernières années. Grâce aux progrès diagnostiques et thérapeutiques, de nombreux patients peuvent espérer une vie normale ou quasi-normale [4,5,16].
Pour la maladie de Moyamoya, le pronostic dépend largement de la précocité du diagnostic et de la prise en charge. Chez l'enfant, une intervention chirurgicale précoce peut prévenir la survenue d'AVC et permettre un développement normal [10,17].
Les sténoses athéroscléreuses ont généralement un pronostic favorable si les facteurs de risque cardiovasculaires sont bien contrôlés. Le traitement médical optimal peut stabiliser, voire améliorer, l'état des artères [2,3].
L'âge au moment du diagnostic influence le pronostic. Les patients jeunes ont généralement une meilleure capacité de récupération et de compensation cérébrale. Cependant, même chez les personnes âgées, des améliorations significatives sont possibles [6].
Il faut savoir que chaque cas est unique. Certains patients vivent des années sans symptômes, d'autres nécessitent des interventions répétées. L'important est de maintenir un suivi régulier et d'adapter le traitement selon l'évolution [16,17].
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 laissent entrevoir des perspectives encore plus encourageantes. Les nouvelles techniques de revascularisation et les thérapies personnalisées ouvrent la voie à des pronostics toujours meilleurs [4,5,7].
Peut-on Prévenir les Artériopathies Intracrâniennes ?
La prévention des artériopathies intracrâniennes repose sur le contrôle des facteurs de risque modifiables. Bien qu'on ne puisse pas agir sur la génétique, de nombreuses mesures permettent de réduire significativement le risque [2,3,14].
Le contrôle de l'hypertension artérielle constitue la mesure préventive la plus importante. Une tension bien équilibrée réduit de 40% le risque de développer des lésions artérielles cérébrales. Cela passe par un traitement médicamenteux adapté et des mesures hygiéno-diététiques [2,14].
L'arrêt du tabac est impératif. Le tabagisme multiplie par trois le risque d'artériopathie cérébrale. La bonne nouvelle ? Les bénéfices de l'arrêt se font sentir dès les premiers mois, et le risque redevient normal après cinq ans d'arrêt [3,14].
Le contrôle du diabète et du cholestérol joue également un rôle crucial. Un diabète bien équilibré et un taux de cholestérol optimal protègent les artères cérébrales. Ces objectifs sont atteignables grâce aux traitements actuels [2,3].
L'activité physique régulière apporte de multiples bénéfices. Elle améliore la circulation sanguine, réduit l'inflammation et favorise la formation de nouveaux vaisseaux. Trente minutes de marche quotidienne suffisent à obtenir des effets protecteurs [6].
Enfin, une alimentation équilibrée riche en fruits, légumes et poissons gras contribue à maintenir des artères en bonne santé. Le régime méditerranéen a fait ses preuves dans la prévention des maladies cardiovasculaires [2,3].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont publié en 2024-2025 de nouvelles recommandations pour la prise en charge des artériopathies intracrâniennes. Ces guidelines, élaborées par la Haute Autorité de Santé en collaboration avec les sociétés savantes, actualisent les pratiques cliniques [4,5,6].
La Société Française de Neurologie recommande un dépistage systématique chez les patients présentant des facteurs de risque multiples. Cette approche proactive permet d'identifier les formes asymptomatiques et de prévenir les complications [5,6].
Concernant le traitement médical, les nouvelles recommandations privilégient une approche personnalisée. Le choix des antiagrégants plaquettaires doit tenir compte du profil génétique du patient, notamment les variants du gène CYP2C19 qui influencent le métabolisme du clopidogrel [4,8].
Pour la chirurgie de revascularisation, les indications ont été précisées. L'intervention est recommandée chez les patients symptomatiques avec des lésions sévères, mais aussi chez certains patients asymptomatiques à haut risque [5,6].
Les recommandations insistent sur l'importance du suivi multidisciplinaire. L'équipe doit inclure neurologues, neurochirurgiens, radiologues interventionnels et rééducateurs. Cette approche coordonnée améliore significativement les résultats [6].
Enfin, les autorités soulignent l'importance de l'éducation thérapeutique. Les patients doivent être informés sur leur maladie, les signes d'alerte et les mesures préventives. Cette démarche éducative fait partie intégrante du traitement [4,5].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients atteints d'artériopathies intracrâniennes en France. Ces structures offrent soutien, information et entraide entre personnes concernées par ces maladies rares [16,17].
L'Association France AVC propose des groupes de parole spécialisés dans les AVC liés aux artériopathies. Ces rencontres permettent d'échanger avec d'autres patients et de bénéficier de conseils pratiques pour la vie quotidienne.
Pour les familles d'enfants atteints, l'Association Grandir avec un AVC offre un accompagnement spécialisé. Elle aide les parents à comprendre la maladie et à adapter l'environnement scolaire et familial [10,18].
Les centres de référence maladies rares constituent des ressources précieuses. Ils proposent des consultations spécialisées, des bilans complets et orientent vers les meilleurs traitements disponibles [17].
Sur internet, plusieurs sites fiables fournissent des informations actualisées. Le site Orphanet référence toutes les maladies rares et leurs centres de prise en charge. Santé Publique France publie régulièrement des données épidémiologiques [2,16,17].
N'hésitez pas à solliciter votre médecin traitant pour obtenir des adresses locales. Les réseaux de soins coordonnés peuvent également vous orienter vers les ressources disponibles dans votre région.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une artériopathie intracrânienne nécessite quelques adaptations pratiques. Voici nos conseils pour optimiser votre qualité de vie et réduire les risques de complications [6,16].
Organisez votre suivi médical : tenez un carnet de santé avec vos résultats d'examens, vos traitements et l'évolution de vos symptômes. Cette trace écrite facilite le dialogue avec vos médecins et assure une meilleure continuité des soins.
Apprenez à reconnaître les signes d'alerte : maux de tête inhabituels, troubles visuels, faiblesse d'un membre, difficultés d'élocution. En cas de doute, n'hésitez jamais à consulter ou appeler le 15. Il vaut mieux une fausse alerte qu'un AVC négligé [17].
Adaptez votre domicile si nécessaire : barres d'appui dans la salle de bain, éclairage renforcé, suppression des tapis glissants. Ces aménagements simples préviennent les chutes et sécurisent votre environnement [6].
Maintenez une vie sociale active : l'isolement aggrave le stress et la dépression. Continuez à voir vos proches, participez à des activités qui vous plaisent. Votre maladie ne doit pas vous couper du monde [16].
Préparez vos voyages : emportez toujours vos médicaments en quantité suffisante, votre dossier médical traduit si vous partez à l'étranger. Vérifiez que votre assurance couvre les soins liés à votre pathologie.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement, voire en urgence. La règle d'or : en cas de doute, il vaut mieux consulter pour rien que passer à côté de quelque chose d'important [17,18].
Consultez en urgence (appelez le 15) si vous présentez : faiblesse soudaine d'un côté du corps, troubles de la parole, perte de vision, maux de tête violents et inhabituels, troubles de l'équilibre importants. Ces signes peuvent annoncer un AVC [14,17].
Consultez rapidement (dans les 48h) en cas de : maux de tête qui changent de caractère, troubles de la mémoire ou de la concentration qui s'aggravent, épisodes de confusion, troubles visuels transitoires [16,18].
Consultez votre médecin traitant si vous remarquez : fatigue inhabituelle persistante, difficultés nouvelles dans les activités quotidiennes, changements d'humeur ou de comportement, troubles du sommeil [6,16].
Pour les consultations de suivi, respectez le rythme recommandé par votre spécialiste. Même si vous vous sentez bien, ces contrôles permettent de détecter précocement toute évolution de votre maladie [17].
N'oubliez pas que votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié. Il coordonne vos soins et fait le lien avec les spécialistes. N'hésitez pas à lui faire part de toutes vos préoccupations, même si elles vous semblent mineures.
Questions Fréquentes
Les artériopathies intracrâniennes sont-elles héréditaires ?Certaines formes ont une composante génétique, comme la maladie de Moyamoya. Cependant, avoir un parent atteint ne signifie pas forcément développer la maladie. Un conseil génétique peut être proposé dans certains cas [9,17].
Peut-on guérir complètement de ces maladies ?
Il n'existe pas de guérison au sens strict, mais les traitements actuels permettent de stabiliser la maladie et de prévenir les complications. Beaucoup de patients mènent une vie normale avec un traitement adapté [4,16].
Les enfants peuvent-ils être touchés ?
Oui, certaines artériopathies intracrâniennes touchent préférentiellement l'enfant. Le diagnostic précoce est crucial pour préserver le développement neurologique [10,18].
Faut-il arrêter le sport ?
Au contraire, une activité physique adaptée est bénéfique. Il faut simplement éviter les sports de contact et les efforts violents. Votre médecin vous conseillera sur les activités les plus appropriées [6].
Ces maladies affectent-elles l'espérance de vie ?
Avec un diagnostic précoce et un traitement adapté, l'espérance de vie peut être normale ou quasi-normale. Les progrès thérapeutiques récents sont très encourageants [5,16].
Questions Fréquentes
Les artériopathies intracrâniennes sont-elles héréditaires ?
Certaines formes ont une composante génétique, comme la maladie de Moyamoya. Cependant, avoir un parent atteint ne signifie pas forcément développer la maladie. Un conseil génétique peut être proposé dans certains cas.
Peut-on guérir complètement de ces maladies ?
Il n'existe pas de guérison au sens strict, mais les traitements actuels permettent de stabiliser la maladie et de prévenir les complications. Beaucoup de patients mènent une vie normale avec un traitement adapté.
Les enfants peuvent-ils être touchés ?
Oui, certaines artériopathies intracrâniennes touchent préférentiellement l'enfant. Le diagnostic précoce est crucial pour préserver le développement neurologique.
Faut-il arrêter le sport ?
Au contraire, une activité physique adaptée est bénéfique. Il faut simplement éviter les sports de contact et les efforts violents. Votre médecin vous conseillera sur les activités les plus appropriées.
Ces maladies affectent-elles l'espérance de vie ?
Avec un diagnostic précoce et un traitement adapté, l'espérance de vie peut être normale ou quasi-normale. Les progrès thérapeutiques récents sont très encourageants.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] ARTICLE//Article sur les artériopathiesLien
- [2] Épidémiologie des maladies cardiovasculaires en FranceLien
- [3] Épidémiologie des maladies aortiques et artériellesLien
- [4] Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] ESC 2024 - Innovation thérapeutiqueLien
- [6] Projet médical partagé de territoireLien
- [7] Comprehensive imaging analysis of intracranial arteriopathiesLien
- [8] Bristol Myers Squibb - Essai cliniqueLien
- [9] Syndrome de Moya-Moya chez une adulteLien
- [10] La maladie de Moya-Moya chez l'enfantLien
- [11] AVC chez un homme VIH-positif avec neurosyphilisLien
- [12] La Dysplasie FibromusculaireLien
- [13] Syndrome de vol vertébro-sous-clavierLien
- [14] Analyse des paramètres biologiques dans l'AVCLien
- [15] Imagerie médicale - Radiologie et médecine nucléaireLien
- [16] La maladie de Moya-moya : définition, symptômes et traitementLien
- [17] Maladie de Moyamoya - OrphanetLien
- [18] Les vascularites cérébralesLien
Publications scientifiques
- Syndrome de Moya-Moya chez une adulte révélé par une thrombose veineuse cérébrale: à propos d'un cas (2022)1 citations
- [HTML][HTML] La maladie de Moya-Moya chez l´ enfant: à propos de deux cas (2022)
- AVC chez un homme de 36 ans VIH-positif atteint d'une neurosyphilis diagnostiquée par imagerie haute résolution de la paroi artérielle (2023)[PDF]
- [PDF][PDF] La Dysplasie Fibromusculaire: Analyse des Caractéristiques des Patients atteints de Dysplasie Fibromusculaire inclus dans la cohorte BEL-FMD
- [PDF][PDF] SYNDROME DE VOL VERTEBRO SOUS CLAVIER: A PROPOS DE 2 CAS (2022)[PDF]
Ressources web
- La maladie de Moya-moya : définition, symptômes et traitement (sante-sur-le-net.com)
Le diagnostic de la maladie de Moya-moya est confirmé par une angiographie cérébrale. Ainsi, il n'existe pas de traitement pour la maladie de Moya-moya.
- Maladie de Moyamoya (orpha.net)
La maladie de Moyamoya (MMD) est une artériopathie intracrânienne rare associée à une sténose progressive du système vasculaire cérébral situé à la base du ...
- Les vascularites cérébrales (cnravcenfant.fr)
18 mars 2019 — Les vascularites des petits vaisseaux, plus rares, se manifestent par des céphalées, une épilepsie, une détérioration cognitive et des troubles ...
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.