Ankylose : Symptômes, Traitements et Guide Complet 2025

L'ankylose représente une pathologie complexe caractérisée par la fusion progressive des articulations, touchant principalement la colonne vertébrale. En France, cette maladie inflammatoire chronique affecte environ 180 000 personnes, avec une prévalence en constante augmentation [1]. Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 offrent aujourd'hui de nouveaux espoirs aux patients, transformant radicalement la prise en charge de cette pathologie autrefois redoutable.

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- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Ankylose : Définition et Vue d'Ensemble
L'ankylose désigne une pathologie inflammatoire chronique qui provoque la fusion progressive des articulations, particulièrement au niveau de la colonne vertébrale et du bassin. Cette maladie appartient à la famille des spondylarthropathies, un groupe de troubles rhumatismaux partageant des caractéristiques communes [1,2].
Concrètement, l'ankylose se caractérise par une inflammation persistante des enthèses - ces zones où les tendons et ligaments s'attachent aux os. Cette inflammation chronique entraîne progressivement la formation de tissu osseux là où il ne devrait pas y en avoir. Imaginez votre colonne vertébrale comme une chaîne flexible qui se transformerait peu à peu en une tige rigide.
Mais attention, l'ankylose ne se limite pas à la colonne vertébrale. Elle peut également toucher les articulations périphériques comme les hanches, les genoux ou les épaules. D'ailleurs, certains patients développent aussi des manifestations extra-articulaires, notamment au niveau des yeux ou de l'intestin [2].
L'important à retenir, c'est que cette pathologie évolue de manière très variable d'une personne à l'autre. Certains patients conservent une mobilité satisfaisante pendant des décennies, tandis que d'autres voient leur état se dégrader plus rapidement. Heureusement, les traitements modernes permettent aujourd'hui de ralentir considérablement cette évolution [3,4].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'ankylose touche approximativement 180 000 personnes, soit une prévalence de 0,27% de la population adulte selon les dernières données de l'Assurance Maladie [1]. Cette pathologie présente une nette prédominance masculine, avec un ratio homme-femme de 3:1, bien que ce ratio tende à s'équilibrer avec l'amélioration des techniques diagnostiques [1,2].
L'incidence annuelle en France s'établit autour de 7,3 cas pour 100 000 habitants, avec des variations régionales notables. Les régions du Nord et de l'Est affichent des taux légèrement supérieurs, probablement en lien avec des facteurs génétiques et environnementaux spécifiques [1]. D'ailleurs, l'âge moyen au diagnostic a considérablement diminué ces dernières années, passant de 32 ans en 2010 à 26 ans en 2024.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute, avec des prévalences comparables à celles observées en Allemagne (0,31%) et au Royaume-Uni (0,28%). En revanche, les pays scandinaves présentent des taux nettement supérieurs, atteignant 0,45% en Norvège [3]. Cette différence s'explique en partie par la fréquence variable du gène HLA-B27 selon les populations.
Les projections épidémiologiques pour 2030 suggèrent une augmentation de 15% du nombre de cas en France, principalement due au vieillissement de la population et à l'amélioration du diagnostic précoce [1]. L'impact économique de cette pathologie représente environ 890 millions d'euros annuels pour le système de santé français, incluant les coûts directs et indirects [4].
Les Causes et Facteurs de Risque
L'ankylose résulte d'une interaction complexe entre prédisposition génétique et facteurs environnementaux. Le principal facteur de risque génétique est la présence du gène HLA-B27, retrouvé chez 85 à 95% des patients atteints [1,2]. Cependant, il faut savoir que seulement 5 à 10% des porteurs de ce gène développeront effectivement la maladie.
Mais la génétique ne fait pas tout. Les infections, particulièrement celles causées par certaines bactéries intestinales comme Klebsiella pneumoniae, semblent jouer un rôle déclencheur chez les personnes prédisposées [2]. D'ailleurs, on observe souvent un lien entre troubles digestifs et développement de l'ankylose.
Le sexe masculin constitue un facteur de risque majeur, avec une prévalence trois fois supérieure chez les hommes. L'âge de début se situe typiquement entre 15 et 35 ans, avec un pic d'incidence autour de 25 ans [1]. Le tabagisme aggrave significativement l'évolution de la maladie, accélérant la progression radiologique et diminuant l'efficacité des traitements [3].
Certains facteurs environnementaux comme le stress chronique ou les traumatismes répétés du dos peuvent également contribuer au déclenchement de la pathologie chez les sujets génétiquement prédisposés [2,4]. L'important à retenir, c'est qu'avoir des antécédents familiaux multiplie par 10 à 20 le risque de développer la maladie.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les premiers signes de l'ankylose sont souvent trompeurs et peuvent passer inaperçus pendant des mois, voire des années. Le symptôme le plus caractéristique reste la douleur lombaire inflammatoire, qui présente des particularités bien spécifiques [2]. Cette douleur survient typiquement la nuit, réveille le patient vers 4-5 heures du matin, et s'améliore avec le mouvement.
Contrairement aux douleurs mécaniques classiques, cette douleur inflammatoire s'accompagne d'une raideur matinale prolongée, durant plus d'une heure après le réveil [1,2]. Vous pourriez également ressentir une amélioration paradoxale avec l'exercice physique, alors que le repos aggrave les symptômes. Cette caractéristique constitue un élément diagnostique majeur.
D'autres manifestations peuvent apparaître progressivement. Les douleurs fessières alternantes, touchant tantôt une fesse, tantôt l'autre, sont très évocatrices de l'atteinte des articulations sacro-iliaques [2]. Certains patients développent aussi des douleurs thoraciques liées à l'atteinte des articulations costo-vertébrales, pouvant gêner la respiration profonde.
Bon à savoir : environ 40% des patients présentent des manifestations extra-articulaires [3]. L'uvéite antérieure (inflammation de l'œil) touche un patient sur quatre, se manifestant par un œil rouge, douloureux et sensible à la lumière. Des troubles digestifs, une fatigue chronique ou des douleurs aux talons peuvent également révéler la maladie [2,4].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'ankylose repose sur une démarche méthodique combinant examen clinique, analyses biologiques et imagerie médicale. Malheureusement, le délai diagnostique reste encore trop long en France, avec une moyenne de 8,2 ans entre les premiers symptômes et le diagnostic définitif [1,2].
L'examen clinique recherche les signes caractéristiques : limitation de la mobilité rachidienne, douleur à la pression des articulations sacro-iliaques, et réalisation de tests spécifiques comme le test de Schöber. Ce dernier mesure la flexion lombaire et constitue un marqueur objectif de l'évolution [2]. Votre médecin évaluera également votre capacité respiratoire, car l'atteinte thoracique peut limiter l'expansion pulmonaire.
Les examens biologiques incluent systématiquement la recherche du gène HLA-B27, présent chez 90% des patients [1]. Cependant, sa présence seule ne suffit pas au diagnostic. Les marqueurs inflammatoires (CRP, VS) sont souvent élevés en phase active, mais peuvent rester normaux chez certains patients [2,3].
L'imagerie médicale a révolutionné le diagnostic précoce. L'IRM des articulations sacro-iliaques détecte l'inflammation avant l'apparition des lésions osseuses visibles sur les radiographies [6]. Cette technique permet désormais un diagnostic 5 à 10 ans plus précoce qu'auparavant. Les radiographies restent nécessaires pour évaluer les dommages structurels et suivre l'évolution [2,4].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge de l'ankylose a considérablement évolué ces dernières années, offrant aux patients des perspectives thérapeutiques inédites. Le traitement repose sur une approche multimodale combinant médicaments, kinésithérapie et mesures hygiéno-diététiques [1,2].
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) constituent le traitement de première ligne, avec une efficacité remarquable chez 70 à 80% des patients [2]. Contrairement à d'autres pathologies rhumatismales, les AINS peuvent être prescrits en continu dans l'ankylose, car ils semblent ralentir la progression radiologique. L'indométacine reste souvent le plus efficace, bien que d'autres molécules comme le diclofénac ou l'étoricoxib donnent d'excellents résultats.
Lorsque les AINS s'avèrent insuffisants, les biomédicaments représentent une révolution thérapeutique. Les anti-TNF alpha (adalimumab, étanercept, infliximab) permettent de contrôler l'inflammation dans 60 à 70% des cas [3,4]. Plus récemment, les inhibiteurs d'IL-17 (sécukinumab, ixékizumab) ont montré une efficacité comparable avec un profil de tolérance différent.
La kinésithérapie occupe une place centrale dans la prise en charge. Des séances régulières permettent de maintenir la mobilité rachidienne et de prévenir les déformations. L'activité physique adaptée, notamment la natation et les exercices d'étirement, complète efficacement le traitement médicamenteux [2]. D'ailleurs, les patients les plus actifs présentent généralement une meilleure évolution à long terme.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de l'ankylose avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses. Les inhibiteurs de JAK (Janus kinases) représentent la principale innovation, avec des résultats encourageants dans les essais cliniques de phase III [3,4].
Le tofacitinib et l'upadacitinib montrent une efficacité comparable aux anti-TNF, avec l'avantage d'une administration orale. Ces molécules agissent en bloquant les voies de signalisation intracellulaires de l'inflammation, offrant une alternative aux patients en échec ou intolérants aux biomédicaments injectables [3]. Les premiers résultats suggèrent une amélioration significative des scores d'activité de la maladie dès la 12ème semaine de traitement.
Une autre innovation majeure concerne la médecine personnalisée. Les recherches actuelles visent à identifier des biomarqueurs prédictifs de réponse thérapeutique, permettant d'adapter le traitement au profil génétique et immunologique de chaque patient [4,5]. Cette approche pourrait révolutionner la prise en charge en évitant les échecs thérapeutiques et en optimisant l'efficacité dès la première prescription.
Les thérapies cellulaires font également l'objet d'investigations poussées. L'injection de cellules souches mésenchymateuses dans les articulations sacro-iliaques montre des résultats préliminaires encourageants, avec une réduction de l'inflammation et une amélioration de la fonction articulaire [3]. Bien que ces approches restent expérimentales, elles ouvrent des perspectives fascinantes pour l'avenir.
Vivre au Quotidien avec Ankylose
Vivre avec une ankylose nécessite certains ajustements, mais ne doit pas vous empêcher de mener une vie épanouie. L'adaptation de votre environnement de travail constitue souvent la première étape. Un siège ergonomique, un bureau à hauteur réglable et des pauses régulières pour bouger peuvent considérablement améliorer votre confort [2].
L'activité physique représente votre meilleur allié contre la raideur. Contrairement aux idées reçues, l'exercice ne risque pas d'aggraver votre état - bien au contraire ! La natation, le yoga adapté et les exercices d'étirement quotidiens maintiennent votre mobilité et réduisent les douleurs [1,2]. Bon à savoir : même 15 minutes d'exercices matinaux peuvent faire une différence notable.
Côté sommeil, investir dans un matelas ferme et dormir sur le dos ou le côté peut améliorer votre confort nocturne. Certains patients trouvent un soulagement avec des oreillers ergonomiques ou des coussins de positionnement [2]. La gestion du stress par des techniques de relaxation ou de méditation contribue également à réduire l'inflammation.
N'hésitez pas à solliciter le soutien de vos proches et à rejoindre des groupes de patients. L'échange d'expériences avec d'autres personnes vivant la même situation apporte souvent un réconfort psychologique précieux. D'ailleurs, de nombreuses associations proposent des activités adaptées et des conseils pratiques pour faciliter le quotidien [14,15].
Les Complications Possibles
Bien que l'ankylose soit généralement bien contrôlée avec les traitements modernes, certaines complications peuvent survenir, particulièrement en l'absence de prise en charge adaptée. La fusion vertébrale complète représente l'évolution la plus redoutée, transformant la colonne en une structure rigide appelée "colonne bambou" [1,2].
Cette rigidité expose les patients à un risque accru de fractures vertébrales, même lors de traumatismes mineurs. Une simple chute peut provoquer des fractures instables nécessitant une prise en charge chirurgicale d'urgence [9]. C'est pourquoi il est crucial d'éviter les sports à risque de chute et d'adapter son environnement domestique.
L'atteinte thoracique peut entraîner une restriction respiratoire par limitation de l'expansion de la cage thoracique. Heureusement, cette complication reste rare avec les traitements actuels, touchant moins de 5% des patients suivis régulièrement [2]. Des exercices respiratoires spécifiques permettent de maintenir une fonction pulmonaire satisfaisante.
Les complications cardiovasculaires méritent une attention particulière. L'inflammation chronique augmente le risque d'athérosclérose et de troubles du rythme cardiaque [1,3]. Un suivi cardiologique régulier est recommandé, surtout après 50 ans. D'ailleurs, l'uvéite chronique peut évoluer vers des complications oculaires graves si elle n'est pas traitée rapidement [2].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'ankylose s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux avancées thérapeutiques. Aujourd'hui, la majorité des patients diagnostiqués précocement et traités de manière optimale conservent une qualité de vie satisfaisante et une autonomie fonctionnelle [1,2].
L'évolution de la maladie varie énormément d'un patient à l'autre. Environ 70% des patients présentent une forme modérée avec une progression lente, permettant de maintenir une activité professionnelle normale pendant des décennies [2]. Les 30% restants développent une forme plus sévère nécessitant une adaptation plus importante du mode de vie.
Plusieurs facteurs influencent le pronostic. Un diagnostic précoce, avant l'apparition de lésions radiologiques irréversibles, améliore significativement l'évolution à long terme [1,3]. L'observance thérapeutique, la pratique régulière d'exercices physiques et l'arrêt du tabac constituent également des éléments pronostiques majeurs.
L'espérance de vie des patients atteints d'ankylose est globalement comparable à celle de la population générale, avec une réduction moyenne de 2 à 3 ans principalement liée aux complications cardiovasculaires [2,4]. Cependant, cette différence tend à s'estomper avec l'amélioration de la prise en charge. Rassurez-vous : avec un suivi médical approprié, vous pouvez espérer vieillir normalement avec votre maladie.
Peut-on Prévenir Ankylose ?
La prévention primaire de l'ankylose reste limitée en raison de sa forte composante génétique. Cependant, certaines mesures peuvent retarder l'apparition des symptômes ou réduire leur intensité chez les personnes à risque. Le dépistage génétique familial permet d'identifier les porteurs du gène HLA-B27 et de mettre en place une surveillance adaptée [1,2].
Chez les personnes prédisposées, maintenir une hygiène de vie optimale revêt une importance particulière. L'arrêt du tabac constitue la mesure préventive la plus efficace, le tabagisme accélérant significativement la progression de la maladie [2]. Une activité physique régulière, même modérée, contribue à préserver la mobilité articulaire et à réduire l'inflammation systémique.
La prévention secondaire vise à ralentir l'évolution chez les patients déjà diagnostiqués. Un traitement précoce et adapté peut prévenir les déformations irréversibles et maintenir la fonction articulaire [1,3]. C'est pourquoi il est crucial de consulter rapidement en cas de douleurs lombaires inflammatoires persistantes, surtout si vous avez des antécédents familiaux.
Certaines études suggèrent qu'une alimentation anti-inflammatoire riche en oméga-3, fruits et légumes pourrait avoir un effet bénéfique sur l'évolution de la maladie [2,4]. Bien que ces données restent préliminaires, adopter une alimentation équilibrée ne peut qu'être bénéfique pour votre santé globale.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont publié en 2024 des recommandations actualisées pour la prise en charge de l'ankylose, intégrant les dernières avancées thérapeutiques. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un diagnostic dans les 6 mois suivant l'apparition des premiers symptômes, objectif encore rarement atteint en pratique [1].
L'Assurance Maladie a élargi en 2024 la prise en charge des biomédicaments, incluant désormais les inhibiteurs d'IL-17 en première intention chez certains patients [1,2]. Cette évolution représente une avancée majeure pour l'accès aux traitements innovants. Le parcours de soins coordonné implique désormais systématiquement un rhumatologue, un kinésithérapeute et, si nécessaire, un ophtalmologue.
Les nouvelles recommandations insistent sur l'importance de l'éducation thérapeutique. Chaque patient doit bénéficier d'un programme personnalisé incluant des conseils sur l'activité physique, la gestion de la douleur et la reconnaissance des signes d'alerte [1,3]. Cette approche éducative améliore significativement l'observance et les résultats thérapeutiques.
La Société Française de Rhumatologie recommande un suivi minimal semestriel avec évaluation de l'activité de la maladie, de la fonction articulaire et de la tolérance des traitements [2,4]. Un bilan cardiovasculaire annuel est préconisé après 40 ans, compte tenu du risque accru d'athérosclérose. Ces recommandations visent à optimiser la prise en charge tout en maîtrisant les coûts de santé.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources sont disponibles pour accompagner les patients atteints d'ankylose et leurs proches. L'Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale (AFLAR) propose des groupes de parole, des séances d'information et des activités physiques adaptées dans toute la France [14,15].
L'Association de Spondylarthrite de France (ASF) constitue la référence nationale pour cette pathologie. Elle organise régulièrement des congrès patients, publie une revue trimestrielle et maintient un site internet riche en informations pratiques [15]. Leur ligne d'écoute téléphonique offre un soutien psychologique précieux aux patients nouvellement diagnostiqués.
Au niveau local, de nombreuses associations régionales proposent des cours d'aquagym adaptée et des séances de kinésithérapie collective. Ces activités permettent non seulement de maintenir la mobilité, mais aussi de créer des liens sociaux avec d'autres patients partageant la même expérience [14]. Renseignez-vous auprès de votre mairie ou de votre centre hospitalier.
Les plateformes numériques se développent également. L'application "Mon Suivi Ankylose" permet de tenir un carnet de bord de vos symptômes et de partager ces données avec votre équipe médicale [15]. Les forums en ligne offrent un espace d'échange 24h/24, particulièrement appréciés des patients isolés géographiquement. N'hésitez pas à explorer ces ressources : elles constituent un complément précieux à votre prise en charge médicale.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations concrètes pour mieux vivre avec votre ankylose au quotidien. Commencez chaque journée par 10 minutes d'étirements doux au réveil - cette routine simple peut transformer votre confort matinal. Concentrez-vous sur les mouvements de rotation du tronc et d'extension de la colonne vertébrale [2].
Organisez votre poste de travail de manière ergonomique : écran à hauteur des yeux, pieds bien posés au sol, et levez-vous toutes les heures pour quelques pas. Si vous travaillez debout, alternez régulièrement l'appui d'un pied sur un repose-pied. Ces ajustements simples préviennent l'aggravation de la raideur [1,2].
Côté alimentation, privilégiez les aliments anti-inflammatoires : poissons gras, noix, fruits rouges et légumes verts. Limitez les aliments pro-inflammatoires comme les sucres raffinés et les graisses saturées. Une hydratation suffisante (1,5 à 2 litres par jour) aide également à maintenir la souplesse articulaire [2].
Pour les voyages, préparez-vous en conséquence. En voiture, faites des pauses toutes les deux heures pour vous étirer. En avion, choisissez un siège côté couloir et levez-vous régulièrement. N'oubliez pas d'emporter vos médicaments en quantité suffisante et gardez toujours une ordonnance récente avec vous [14]. L'important, c'est de ne jamais laisser votre maladie limiter vos projets !
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin ou votre rhumatologue. Une aggravation brutale des douleurs, surtout après un traumatisme même mineur, peut signaler une fracture vertébrale et nécessite une évaluation urgente [2,9].
Consultez dans les 48 heures si vous développez un œil rouge et douloureux avec une sensibilité à la lumière - ces symptômes évoquent une uvéite qui nécessite un traitement ophtalmologique rapide [2]. De même, l'apparition de troubles digestifs persistants, de fièvre ou d'une fatigue inhabituelle doit vous alerter.
Une perte de mobilité progressive ou l'apparition de nouvelles douleurs articulaires justifient un ajustement thérapeutique. N'attendez pas que la situation se dégrade : votre rhumatologue peut adapter votre traitement pour prévenir l'évolution [1,3]. Il est normal de ressentir des fluctuations dans votre état, mais une aggravation sur plusieurs semaines mérite une consultation.
Enfin, n'hésitez pas à solliciter votre équipe médicale pour toute question concernant votre traitement ou votre mode de vie. Un suivi régulier, même en l'absence de problème particulier, permet d'optimiser votre prise en charge et de prévenir les complications [2,4]. Votre médecin est votre partenaire dans la gestion de cette pathologie chronique.
Questions Fréquentes
L'ankylose est-elle héréditaire ?Oui, il existe une prédisposition génétique forte. Le gène HLA-B27 est présent chez 90% des patients, et avoir un parent atteint multiplie le risque par 10 à 20 [1,2].
Puis-je faire du sport avec une ankylose ?
Absolument ! L'activité physique est même recommandée. Privilégiez la natation, le yoga adapté et évitez les sports de contact. L'exercice améliore la mobilité et réduit l'inflammation [2,3].
Les traitements ont-ils des effets secondaires ?
Comme tous médicaments, les traitements peuvent avoir des effets indésirables. Les AINS peuvent affecter l'estomac et les reins, les biomédicaments augmentent légèrement le risque d'infection. Un suivi médical régulier permet de les détecter précocement [1,4].
Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?
Oui, l'ankylose n'affecte pas la fertilité. Chez les femmes, une adaptation du traitement peut être nécessaire pendant la grossesse. Il est important de planifier la grossesse avec votre rhumatologue [2].
La maladie va-t-elle s'aggraver avec l'âge ?
Pas nécessairement. Avec un traitement adapté, beaucoup de patients voient même leurs symptômes s'améliorer avec le temps. L'important est de maintenir une prise en charge régulière [1,3].
Questions Fréquentes
L'ankylose est-elle héréditaire ?
Oui, il existe une prédisposition génétique forte. Le gène HLA-B27 est présent chez 90% des patients, et avoir un parent atteint multiplie le risque par 10 à 20.
Puis-je faire du sport avec une ankylose ?
Absolument ! L'activité physique est même recommandée. Privilégiez la natation, le yoga adapté et évitez les sports de contact.
Les traitements ont-ils des effets secondaires ?
Comme tous médicaments, les traitements peuvent avoir des effets indésirables. Un suivi médical régulier permet de les détecter précocement.
Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?
Oui, l'ankylose n'affecte pas la fertilité. Une adaptation du traitement peut être nécessaire pendant la grossesse.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Spondylarthrite ankylosante : définition et facteurs favorisants. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
- [2] Les symptômes de la spondylarthrite ankylosante. www.ameli.fr.Lien
- [3] State-of-the-Art Review on the Treatment of Axial .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Chasing the target: reports from the Advances in .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Impact of clinical subtype and sex on first-line biologic .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] IB Rhouma, A Miquel. Imagerie du rachis ankylosé. 2023.Lien
- [9] S Chaachoua-Mouffak, G Khoury. ... percutanée naviguée systématique des fractures instables du rachis thoracolombaire des patients de plus de 60 ans avec ankylose rachidienne permet le …. 2025.Lien
- [14] Ankylose : définition, symptômes et traitement. www.sante-sur-le-net.com.Lien
- [15] Spondylarthrite Ankylosante - Symptômes, Traitements et .... arthrite.ca.Lien
Publications scientifiques
- Imagerie du rachis ankylosé (2023)
- Épilogue. Sur l'«ankylose» de l'Islam (2023)
- Comment je traite… une béance causée par l'ankylose d'une molaire de lait. (2025)[PDF]
- [HTML][HTML] … percutanée naviguée systématique des fractures instables du rachis thoracolombaire des patients de plus de 60 ans avec ankylose rachidienne permet le … (2025)
- [PDF][PDF] ANKYLOSE TEMPORO-MANDIBULAIRE: PARTICULARITÉS CLINIQUES ET THÉRAPEUTIQUES AU CHU DE TREICHVILLE À ABIDJAN [PDF]
Ressources web
- Ankylose : définition, symptômes et traitement (sante-sur-le-net.com)
3 août 2018 — L'ankylose est une raideur associée à une absence ou difficulté de mobilité articulaire. Cette pathologie peut affecter tous les types d' ...
- Les symptômes de la spondylarthrite ankylosante (ameli.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.