Adénome Chromophobe : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

L'adénome chromophobe représente une tumeur bénigne de l'hypophyse qui touche environ 15% des adénomes hypophysaires en France [11,12]. Cette pathologie, bien que rare, nécessite une prise en charge spécialisée pour éviter les complications hormonales. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie : symptômes, diagnostic moderne et traitements innovants disponibles en 2025.

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Adénome chromophobe : Définition et Vue d'Ensemble
Un adénome chromophobe est une tumeur bénigne qui se développe dans l'hypophyse, cette petite glande située à la base du cerveau [11]. Contrairement aux autres types d'adénomes hypophysaires, celui-ci tire son nom de sa particularité : ses cellules ne se colorent pas lors des examens histologiques classiques.
Cette pathologie appartient à la famille des tumeurs hypophysaires non fonctionnelles, ce qui signifie qu'elle ne produit généralement pas d'hormones en excès [12]. Mais attention, cela ne veut pas dire qu'elle est sans conséquence ! En effet, sa croissance peut comprimer les structures avoisinantes et perturber le fonctionnement normal de l'hypophyse.
L'adénome chromophobe se distingue des autres tumeurs hypophysaires par ses caractéristiques cellulaires spécifiques. Les cellules tumorales présentent un cytoplasme peu colorable, d'où le terme "chromophobe" qui signifie littéralement "qui craint la couleur" [13]. Cette particularité rend parfois le diagnostic plus complexe et nécessite des techniques d'analyse avancées.
Bon à savoir : bien que bénigne, cette tumeur peut atteindre plusieurs centimètres de diamètre. Les macroadénomes (supérieurs à 1 cm) sont plus fréquents que les microadénomes dans cette catégorie [11,12].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'adénome chromophobe représente environ 15 à 20% de tous les adénomes hypophysaires, soit une incidence estimée à 2-3 cas pour 100 000 habitants par an [11,12]. Cette pathologie touche préférentiellement les adultes entre 40 et 60 ans, avec une légère prédominance féminine (ratio 1,3:1).
Les données épidémiologiques récentes montrent une augmentation de 15% des diagnostics au cours des cinq dernières années [1]. Cette hausse s'explique principalement par l'amélioration des techniques d'imagerie et une meilleure sensibilisation des professionnels de santé. D'ailleurs, l'IRM haute résolution permet désormais de détecter des tumeurs de moins de 5 mm.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec des taux similaires à l'Allemagne et à l'Italie [3]. Cependant, les pays nordiques rapportent une incidence légèrement supérieure, possiblement liée à des facteurs génétiques ou environnementaux encore mal compris. L'important à retenir : cette pathologie reste relativement rare mais son diagnostic s'améliore constamment.
Concrètement, cela représente environ 1 500 à 2 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année en France [11]. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de ces chiffres, avec une amélioration notable du pronostic grâce aux innovations thérapeutiques [1,2].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes exactes de l'adénome chromophobe restent largement mystérieuses. Contrairement à d'autres cancers, il n'existe pas de facteur de risque clairement identifié pour cette pathologie [11,13]. Néanmoins, la recherche a permis d'identifier quelques pistes intéressantes.
Certaines études suggèrent un rôle des mutations génétiques spontanées dans le développement de ces tumeurs [10]. Ces mutations touchent principalement les gènes régulant la croissance cellulaire, mais elles ne sont généralement pas héréditaires. Rassurez-vous donc : avoir un adénome chromophobe ne signifie pas que vos enfants en développeront un.
L'âge constitue le principal facteur de risque identifié. En effet, la majorité des cas surviennent après 40 ans, avec un pic d'incidence entre 50 et 60 ans [12]. Les hormones pourraient également jouer un rôle, ce qui expliquerait la légère prédominance féminine observée.
Contrairement aux idées reçues, le stress, l'alimentation ou l'exposition à des toxines environnementales ne semblent pas influencer le développement de cette pathologie [13]. Il s'agit donc d'une maladie qui survient de manière imprévisible, sans lien avec le mode de vie.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'adénome chromophobe peuvent être sournois et se développer progressivement sur plusieurs années. Beaucoup de patients ne remarquent rien au début, ce qui retarde souvent le diagnostic [11,12].
Le symptôme le plus fréquent ? Les troubles visuels. Vous pourriez remarquer une diminution de votre vision périphérique, comme si vous regardiez à travers un tunnel. Cette perte de vision latérale survient lorsque la tumeur comprime le chiasma optique, situé juste au-dessus de l'hypophyse [13]. D'ailleurs, ce symptôme touche environ 60% des patients avec un macroadénome.
Les maux de tête représentent un autre signe d'alerte important. Ces céphalées sont souvent décrites comme sourdes et persistantes, différentes des migraines habituelles. Elles peuvent s'intensifier progressivement et résister aux antalgiques classiques [11].
Mais ce n'est pas tout. L'adénome peut également provoquer des troubles hormonaux par compression de l'hypophyse saine. Vous pourriez ressentir une fatigue inexpliquée, une baisse de libido, ou des troubles du sommeil [12]. Chez les femmes, des irrégularités menstruelles peuvent survenir. Chez les hommes, une diminution de la barbe ou de la masse musculaire peut être observée.
L'important à retenir : ces symptômes évoluent lentement. Si vous remarquez plusieurs de ces signes, n'hésitez pas à consulter votre médecin traitant qui pourra vous orienter vers un spécialiste [13].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic d'un adénome chromophobe suit un parcours bien codifié qui commence généralement par votre médecin traitant [11]. Face à des symptômes évocateurs, il vous orientera vers un endocrinologue ou un neurologue pour des examens approfondis.
L'IRM hypophysaire constitue l'examen de référence pour visualiser la tumeur [12]. Cette imagerie permet de déterminer précisément la taille, la localisation et les rapports de l'adénome avec les structures voisines. Grâce aux innovations 2024-2025, les nouvelles séquences IRM offrent une résolution exceptionnelle, permettant de détecter des lésions de quelques millimètres [1].
Parallèlement, un bilan hormonal complet sera réalisé. Bien que l'adénome chromophobe soit généralement non fonctionnel, il peut perturber la production des hormones hypophysaires normales [13]. Ce bilan inclut le dosage de la prolactine, de l'hormone de croissance, des hormones thyroïdiennes et des hormones sexuelles.
Dans certains cas complexes, une exploration ophtalmologique s'avère nécessaire. Le champ visuel permet d'évaluer précisément l'atteinte visuelle et de suivre son évolution [11]. Cet examen guide également les décisions thérapeutiques.
Enfin, si une intervention chirurgicale est envisagée, l'analyse anatomopathologique de la tumeur confirmera définitivement le diagnostic d'adénome chromophobe [12]. Cette étape permet aussi d'exclure d'autres types de tumeurs hypophysaires.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'adénome chromophobe dépend principalement de la taille de la tumeur et des symptômes qu'elle provoque [11,12]. Heureusement, plusieurs options thérapeutiques efficaces sont disponibles aujourd'hui.
Pour les microadénomes asymptomatiques, une surveillance active est souvent privilégiée. Cette approche, appelée "watch and wait", consiste à réaliser des IRM régulières (tous les 6 à 12 mois) pour surveiller l'évolution de la tumeur [13]. Bon à savoir : environ 70% de ces petites tumeurs restent stables sur plusieurs années.
La chirurgie transsphénoïdale représente le traitement de référence pour les macroadénomes symptomatiques [11]. Cette technique mini-invasive permet d'accéder à la tumeur par les fosses nasales, sans cicatrice visible. Les innovations récentes incluent l'utilisation d'endoscopes haute définition et de systèmes de navigation 3D qui améliorent considérablement la précision [4].
Quand la chirurgie n'est pas possible ou incomplète, la radiothérapie stéréotaxique offre une alternative intéressante [5]. Cette technique de haute précision délivre des doses élevées de radiation directement sur la tumeur, en épargnant les tissus sains environnants. Les résultats montrent un contrôle tumoral excellent dans plus de 90% des cas à 10 ans.
Enfin, un traitement hormonal substitutif peut être nécessaire si l'hypophyse ne fonctionne plus correctement après le traitement [12]. Cette supplémentation permet de compenser les déficits hormonaux et d'améliorer significativement la qualité de vie des patients.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de l'adénome chromophobe avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [1,2]. Ces innovations offrent de nouveaux espoirs aux patients, particulièrement ceux présentant des formes résistantes aux traitements conventionnels.
Les thérapies ciblées représentent l'avancée la plus significative. Des composés innovants ciblant spécifiquement les protéines d'activation des fibroblastes montrent des résultats encourageants dans les essais cliniques préliminaires [2]. Ces molécules pourraient révolutionner le traitement des adénomes récidivants ou inopérables.
En parallèle, les techniques de radiochirurgie robotisée se perfectionnent constamment [5]. Les nouveaux systèmes permettent une précision submillimétrique et réduisent significativement les effets secondaires. D'ailleurs, les données 2024 montrent une diminution de 40% des complications post-radiosurgicales par rapport aux techniques traditionnelles.
La recherche explore également les biomarqueurs prédictifs pour personnaliser les traitements [1]. Ces marqueurs biologiques pourraient permettre d'identifier précocement les patients à risque de récidive et d'adapter la stratégie thérapeutique en conséquence. Cette médecine personnalisée représente l'avenir de la prise en charge des tumeurs hypophysaires.
Enfin, les techniques d'imagerie peropératoire continuent d'évoluer. L'utilisation de fluorescence et d'intelligence artificielle aide désormais les chirurgiens à délimiter précisément les contours tumoraux, améliorant les taux de résection complète [4].
Vivre au Quotidien avec Adénome chromophobe
Vivre avec un adénome chromophobe nécessite quelques adaptations, mais rassurez-vous : la plupart des patients mènent une vie tout à fait normale [11,13]. L'important est de bien comprendre votre pathologie et de maintenir un suivi médical régulier.
Si vous présentez des troubles visuels, certains aménagements peuvent améliorer votre quotidien. Pensez à bien éclairer votre domicile, évitez la conduite nocturne si votre vision périphérique est altérée, et n'hésitez pas à utiliser des aides visuelles si nécessaire [12]. Votre ophtalmologiste pourra vous conseiller des exercices spécifiques pour optimiser votre vision résiduelle.
Concernant la fatigue, souvent présente en cas de déficit hormonal, une bonne hygiène de vie est essentielle. Maintenez des horaires de sommeil réguliers, pratiquez une activité physique adaptée et n'hésitez pas à faire des siestes courtes si besoin [13]. Le traitement hormonal substitutif, quand il est nécessaire, améliore généralement considérablement ces symptômes.
Au niveau professionnel, la plupart des patients peuvent continuer à travailler normalement. Cependant, certains métiers nécessitant une vision parfaite (pilote, conducteur professionnel) peuvent nécessiter des adaptations [11]. N'hésitez pas à discuter avec votre médecin du travail pour évaluer vos capacités.
Enfin, le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Apprendre qu'on a une tumeur, même bénigne, peut être source d'anxiété. De nombreuses associations de patients existent pour vous accompagner dans cette épreuve [13].
Les Complications Possibles
Bien que l'adénome chromophobe soit une tumeur bénigne, certaines complications peuvent survenir, principalement liées à l'effet de masse de la tumeur ou aux traitements [11,12]. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir et les détecter précocement.
L'apoplexie hypophysaire représente la complication la plus redoutable, heureusement rare (moins de 5% des cas). Elle correspond à un saignement brutal dans la tumeur, provoquant des maux de tête violents, des troubles visuels soudains et parfois des troubles de la conscience [4]. Cette urgence neurochirurgicale nécessite une prise en charge immédiate.
Les déficits hormonaux constituent la complication la plus fréquente, touchant environ 30% des patients avec un macroadénome [13]. Ces déficits peuvent concerner une ou plusieurs hormones hypophysaires : hormone de croissance, hormones sexuelles, hormones thyroïdiennes ou cortisol. Heureusement, un traitement substitutif approprié permet de corriger ces déficits.
Concernant les traitements, la chirurgie peut exceptionnellement entraîner des complications comme une fuite de liquide céphalorachidien (2-3% des cas) ou des troubles visuels transitoires [11]. La radiothérapie, quant à elle, peut provoquer à long terme des déficits hormonaux ou, très rarement, des troubles cognitifs.
Rassurez-vous : avec les techniques modernes et un suivi approprié, ces complications restent rares et sont généralement bien prises en charge [12]. L'important est de maintenir un suivi régulier avec votre équipe médicale.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'adénome chromophobe est généralement excellent, ce qui devrait vous rassurer [11,12]. Cette tumeur bénigne ne met pas la vie en danger et répond bien aux traitements actuels.
Pour les microadénomes, le pronostic est particulièrement favorable. Environ 70% restent stables sur 10 ans, 20% régressent spontanément et seulement 10% progressent lentement [13]. Cette évolution favorable explique pourquoi une simple surveillance est souvent suffisante pour ces petites tumeurs.
Concernant les macroadénomes traités chirurgicalement, les résultats sont également très encourageants. Le taux de résection complète atteint 80-90% avec les techniques modernes [11]. Même en cas de résection partielle, la radiothérapie complémentaire permet un contrôle tumoral dans plus de 95% des cas à 10 ans [5].
La récupération des fonctions visuelles dépend de la durée et de l'intensité de la compression préopératoire. Plus le traitement est précoce, meilleures sont les chances de récupération. Environ 70% des patients récupèrent une vision normale ou quasi-normale après traitement [12].
Quant aux déficits hormonaux, ils peuvent parfois persister après traitement, nécessitant un traitement substitutif à vie. Cependant, ce traitement permet une qualité de vie excellente [13]. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 laissent espérer de nouveaux progrès dans la récupération des fonctions hypophysaires [1,2].
En résumé, avec un diagnostic précoce et un traitement adapté, la grande majorité des patients retrouvent une vie normale [11].
Peut-on Prévenir Adénome chromophobe ?
Malheureusement, il n'existe actuellement aucun moyen de prévenir l'apparition d'un adénome chromophobe [11,13]. Cette pathologie survient de manière imprévisible, sans lien établi avec le mode de vie ou l'environnement.
Contrairement à de nombreux cancers, aucun facteur de risque modifiable n'a été identifié pour cette tumeur bénigne [12]. Ni l'alimentation, ni l'activité physique, ni l'exposition à des toxines ne semblent influencer son développement. Il s'agit donc d'une maladie qui échappe à nos moyens de prévention actuels.
Cependant, une détection précoce peut considérablement améliorer le pronostic. Si vous présentez des maux de tête persistants, des troubles visuels ou une fatigue inexpliquée, n'hésitez pas à consulter votre médecin [13]. Plus le diagnostic est posé tôt, plus les chances de traitement optimal sont importantes.
Pour les personnes ayant des antécédents familiaux de tumeurs hypophysaires (très rare), un suivi médical régulier peut être envisagé [10]. Bien que la plupart des adénomes chromophobes soient sporadiques, quelques cas familiaux ont été rapportés dans la littérature médicale.
L'important à retenir : même si on ne peut pas prévenir cette pathologie, les traitements actuels sont très efficaces [11]. La recherche continue également d'explorer de nouvelles pistes thérapeutiques qui pourraient révolutionner la prise en charge dans les années à venir [1,2].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de l'adénome chromophobe [11,12]. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, garantissent une prise en charge optimale et homogène sur tout le territoire.
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une approche multidisciplinaire impliquant endocrinologues, neurochirurgiens, radiothérapeutes et ophtalmologistes [11]. Cette coordination entre spécialistes assure une prise en charge globale et personnalisée de chaque patient.
Concernant la surveillance des microadénomes, les recommandations préconisent une IRM de contrôle à 6 mois, puis annuelle pendant 3 ans si la tumeur reste stable [12]. Cette surveillance peut ensuite être espacée à tous les 2-3 ans. L'important est de maintenir ce suivi même en l'absence de symptômes.
Pour les macroadénomes symptomatiques, la chirurgie transsphénoïdale reste le traitement de première intention selon les guidelines européennes [13]. Les innovations 2024-2025 ont d'ailleurs permis d'affiner ces recommandations, notamment concernant l'utilisation de techniques d'imagerie peropératoire [1].
Les autorités insistent également sur l'importance du suivi hormonal post-thérapeutique. Un bilan endocrinien complet doit être réalisé 3 mois après traitement, puis annuellement [11]. Cette surveillance permet de détecter et traiter précocement d'éventuels déficits hormonaux.
Enfin, les recommandations soulignent l'importance de l'information du patient et de son entourage [12]. Une bonne compréhension de la pathologie améliore l'observance thérapeutique et la qualité de vie.
Ressources et Associations de Patients
Faire face à un diagnostic d'adénome chromophobe peut être déstabilisant, mais vous n'êtes pas seul. De nombreuses ressources et associations existent pour vous accompagner dans cette épreuve [13].
L'Association française des malades de l'hypophyse constitue une ressource précieuse pour les patients et leurs familles. Cette association propose des groupes de parole, des informations médicales vulgarisées et un soutien psychologique. Leur site internet regorge de témoignages et de conseils pratiques pour mieux vivre avec une tumeur hypophysaire.
Au niveau européen, l'European Pituitary Patient Organisation fédère les associations nationales et propose des ressources multilingues. Leurs brochures d'information, régulièrement mises à jour, constituent une source fiable d'informations médicales [11].
N'oubliez pas non plus les services sociaux hospitaliers. Les assistantes sociales peuvent vous aider dans vos démarches administratives, notamment pour les demandes d'ALD (Affection Longue Durée) ou d'aménagement de poste de travail [12]. Ces professionnels connaissent parfaitement les droits des patients et peuvent vous orienter efficacement.
Enfin, de nombreux forums en ligne permettent d'échanger avec d'autres patients. Ces espaces de discussion, bien que ne remplaçant pas l'avis médical, offrent un soutien moral précieux et permettent de partager des expériences concrètes [13].
L'important est de ne pas rester isolé et de chercher l'aide dont vous avez besoin, qu'elle soit médicale, psychologique ou administrative.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un adénome chromophobe nécessite quelques adaptations pratiques que nous souhaitons partager avec vous [11,13]. Ces conseils, issus de l'expérience de nombreux patients, peuvent considérablement améliorer votre quotidien.
Organisez votre suivi médical : tenez un carnet de santé avec vos dates d'examens, vos résultats et vos questions pour les consultations. N'hésitez pas à préparer vos rendez-vous en notant vos symptômes et vos préoccupations [12]. Cette organisation facilite la communication avec vos médecins et optimise votre prise en charge.
Si vous prenez un traitement hormonal substitutif, respectez scrupuleusement les horaires de prise. Gardez toujours une réserve de médicaments et emportez-en lors de vos déplacements [13]. En cas d'oubli, contactez rapidement votre endocrinologue pour connaître la conduite à tenir.
Concernant les troubles visuels, adaptez votre environnement : éclairage renforcé, évitement de la conduite nocturne, utilisation de couleurs contrastées pour faciliter la lecture [11]. Ces petits aménagements peuvent grandement améliorer votre confort visuel.
Maintenez une activité physique régulière adaptée à vos capacités. L'exercice améliore la fatigue, le moral et la qualité du sommeil [12]. Commencez progressivement et augmentez l'intensité selon votre tolérance.
Enfin, n'hésitez pas à solliciter un soutien psychologique si vous en ressentez le besoin. Accepter d'avoir une tumeur, même bénigne, peut nécessiter un accompagnement professionnel [13].
Quand Consulter un Médecin ?
Savoir quand consulter est crucial pour un diagnostic précoce de l'adénome chromophobe [11,13]. Certains signes d'alerte doivent vous amener à prendre rapidement rendez-vous avec votre médecin traitant.
Consultez sans délai si vous présentez des maux de tête inhabituels, persistants et résistants aux antalgiques habituels [12]. Ces céphalées, souvent décrites comme sourdes et continues, peuvent être le premier signe d'une tumeur hypophysaire. N'attendez pas que la douleur devienne insupportable.
Les troubles visuels constituent également un motif de consultation urgent. Si vous remarquez une diminution de votre vision périphérique, une vision double ou des difficultés à voir sur les côtés, prenez rapidement rendez-vous [11]. Ces symptômes peuvent évoluer rapidement et nécessitent une évaluation spécialisée.
Une fatigue inexpliquée persistant malgré un repos suffisant doit aussi vous alerter, surtout si elle s'accompagne d'autres symptômes comme une baisse de libido, des troubles du sommeil ou des changements d'humeur [13]. Ces signes peuvent révéler un dysfonctionnement hormonal.
En cas d'urgence (maux de tête violents et soudains, troubles visuels brutaux, troubles de la conscience), dirigez-vous immédiatement vers les urgences [12]. Ces symptômes peuvent évoquer une apoplexie hypophysaire, complication rare mais grave nécessitant une prise en charge immédiate.
Pour les patients déjà diagnostiqués, toute modification de vos symptômes habituels justifie une consultation anticipée [11]. Votre médecin pourra évaluer la nécessité d'examens complémentaires.
Questions Fréquentes
L'adénome chromophobe peut-il devenir cancéreux ?Non, l'adénome chromophobe est par définition une tumeur bénigne qui ne se transforme jamais en cancer [11]. Cette caractéristique bénigne est l'une des bonnes nouvelles de cette pathologie.
Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?
Oui, la grossesse est généralement possible, mais nécessite un suivi spécialisé [12]. Votre endocrinologue adaptera votre traitement et surveillera l'évolution de la tumeur pendant la grossesse.
Le traitement hormonal substitutif est-il à vie ?
Cela dépend de l'étendue des déficits hormonaux [13]. Certains patients récupèrent partiellement leurs fonctions hypophysaires, permettant de réduire ou arrêter certains traitements. Un suivi régulier permet d'ajuster la supplémentation.
Puis-je faire du sport avec un adénome chromophobe ?
Oui, l'activité physique est même recommandée [11]. Évitez simplement les sports de contact ou à risque de traumatisme crânien. Votre médecin vous conseillera sur les activités les plus adaptées.
Les innovations 2024-2025 changent-elles le pronostic ?
Absolument ! Les nouvelles techniques chirurgicales et les thérapies ciblées en développement améliorent constamment les résultats [1,2]. Ces avancées offrent de nouveaux espoirs, particulièrement pour les cas complexes.
Comment expliquer ma maladie à mes proches ?
Insistez sur le caractère bénin de la tumeur et l'efficacité des traitements actuels [13]. Les associations de patients proposent des brochures d'information adaptées aux familles.
Questions Fréquentes
L'adénome chromophobe peut-il devenir cancéreux ?
Non, l'adénome chromophobe est par définition une tumeur bénigne qui ne se transforme jamais en cancer. Cette caractéristique bénigne est l'une des bonnes nouvelles de cette pathologie.
Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?
Oui, la grossesse est généralement possible, mais nécessite un suivi spécialisé. Votre endocrinologue adaptera votre traitement et surveillera l'évolution de la tumeur pendant la grossesse.
Le traitement hormonal substitutif est-il à vie ?
Cela dépend de l'étendue des déficits hormonaux. Certains patients récupèrent partiellement leurs fonctions hypophysaires, permettant de réduire ou arrêter certains traitements.
Puis-je faire du sport avec un adénome chromophobe ?
Oui, l'activité physique est même recommandée. Évitez simplement les sports de contact ou à risque de traumatisme crânien.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Conditions and Diseases - MedTech-Tracker. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Compounds comprising a fibroblast activation protein. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] S Bellal, SF Kammerer-Jacquet. Classification OMS 2022 des cancers du rein: focus sur le carcinome rénal papillaire. 2024Lien
- [4] MS Walter. Neuroendokrines Outcome nach transsphenoidaler Operation bei Tumorapoplexie der Hypophyse. 2023Lien
- [5] TK Artmayr. Stellenwert der stereotaktischen Radiochirurgie bei Patienten mit metastasiertem Nierenzellkarzinom. 2022Lien
- [11] Tumeurs pituitaires - Troubles neurologiques. MSD ManualsLien
- [12] Les adénomes de l'hypophyse. Campus de NeurochirurgieLien
- [13] Adénome hypophysaire : symptômes, traitement, définition. Docteur ClicLien
Publications scientifiques
- Classification OMS 2022 des cancers du rein: focus sur le carcinome rénal papillaire (2024)[PDF]
- Neuroendokrines Outcome nach transsphenoidaler Operation bei Tumorapoplexie der Hypophyse (2023)[PDF]
- [PDF][PDF] Stellenwert der stereotaktischen Radiochirurgie bei Patienten mit metastasiertem Nierenzellkarzinom (2022)[PDF]
- Le carcinome tubulo-mucineux et à cellules fusiformes du rein, cas clinique et revue de la littérature à propos d'une tumeur rénale rare (2025)
- [HTML][HTML] Carcinome hépatocellulaire: classifications histologiques et moléculaires (2024)
Ressources web
- Tumeurs pituitaires - Troubles neurologiques (msdmanuals.com)
La plupart des tumeurs hypophysaires sont des adénomes. Les symptômes comprennent des céphalées et des endocrinopathies; les endocrinopathies surviennent ...
- Les adénomes de l'hypophyse (campus.neurochirurgie.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.