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Réduction hémorroïdaire par agrafage : tarifs et procédure expliqués

Tarification

Tarif de base198,38€
Remboursement SS138,87€
Secteur 2 (moy.)297,57€

La réduction de procidence hémorroïdaire par agrafage circulaire représente une intervention chirurgicale moderne pour traiter les hémorroïdes internes. Olivier Menir, rédacteur médical certifié et expert en vulgarisation médicale, détaille cette technique mini-invasive dont le tarif conventionné s'élève à 198,38€. Comment se déroule exactement cette intervention ? Cette procédure, codifiée EGED001 dans la nomenclature médicale, offre une alternative efficace aux techniques traditionnelles. Cet article présente une analyse détaillée du protocole, des pathologies de prise en charge et des modalités de remboursement, pour permettre aux patients de mieux comprendre cette option thérapeutique.

Maladies et examens en lien avec cet acte

Les termes médicaux suivants sont associés à réduction de procidence hémorroïdaire interne par agrafage circulaire, par voie anale selon la classification MeSH (Medical Subject Headings) :

Qu'est-ce que la réduction de procidence hémorroïdaire interne par agrafage circulaire ?

La réduction de procidence hémorroïdaire interne par agrafage circulaire est une technique chirurgicale moderne qui permet de traiter les hémorroïdes internes prolabées [1].

Concrètement, cette intervention vise à repositionner le tissu hémorroïdaire à sa place anatomique normale, tout en rétablissant une meilleure circulation sanguine dans la zone concernée.

Il faut savoir que cette technique est particulièrement indiquée pour les patients souffrant d'hémorroïdes internes de grade III ou IV, lorsque les traitements conservateurs n'ont pas donné de résultats satisfaisants [2].

Comment se déroule l'intervention ?

L'intervention se déroule généralement en plusieurs étapes bien définies.

Tout d'abord, le patient est installé en position adaptée sous anesthésie. L'équipe médicale procède ensuite à la mise en place d'un dispositif spécial permettant d'avoir une bonne visibilité de la zone à traiter.

La partie technique consiste à utiliser un appareil d'agrafage circulaire spécialement conçu pour cette procédure[1]. Cet instrument permet de retirer précisément l'excès de tissu tout en le refixant en position normale.

Rassurez-vous, cette intervention est aujourd'hui bien standardisée et pratiquée régulièrement dans les établissements spécialisés.

Quelle préparation est nécessaire ?

Une préparation minutieuse est essentielle au succès de l'intervention.

Vous devrez suivre un protocole de préparation intestinale spécifique les jours précédant l'opération[2]. Il est normal de s'inquiéter de cette étape, mais l'équipe soignante vous guidera.

Certains médicaments, notamment les anticoagulants, devront peut-être être temporairement arrêtés selon un calendrier précis [3].

Un bilan préopératoire complet sera réalisé, comprenant des analyses sanguines et une consultation d'anesthésie.

La technique opératoire en détail

En tant que rédacteur médical, je peux vous expliquer que la technique opératoire suit un protocole précis [1].

L'intervention débute par l'introduction de l'anuscope circulaire. Une bourse est ensuite réalisée pour permettre la mise en place de l'agrafeur.

L'agrafage proprement dit permet de retirer le tissu en excès tout en restaurant l'anatomie normale. Cette technique présente l'avantage de préserver au maximum les tissus sains [2].

Anesthésie et gestion de la douleur

L'intervention est réalisée sous anesthésie générale ou régionale, selon l'évaluation de l'équipe d'anesthésie[1].

La gestion de la douleur post-opératoire fait l'objet d'un protocole bien établi. Des antalgiques adaptés sont prescrits dès le réveil et les jours suivants.

D'ailleurs, les patients sont souvent surpris par le niveau de douleur modéré par rapport à ce qu'ils imaginaient.

Suites opératoires et récupération

Les suites opératoires sont généralement simples mais nécessitent une attention particulière.

La reprise progressive des activités peut se faire en quelques jours, mais il est conseillé d'éviter les efforts importants pendant environ 3 semaines [2].

Un suivi médical régulier permet de s'assurer de la bonne cicatrisation. La reprise du transit doit être progressive et accompagnée d'une alimentation adaptée.

Risques et complications possibles

Comme toute intervention chirurgicale, celle-ci comporte certains risques qu'il est important de connaître [1].

Les complications les plus fréquentes sont mineures : inconfort temporaire, saignements légers, difficultés transitoires pour aller à la selle.

Plus rarement, des complications plus sérieuses peuvent survenir, nécessitant une prise en charge spécifique. Il est essentiel de contacter rapidement votre médecin en cas de fièvre ou de douleurs importantes.

Tarifs et remboursement

Le tarif de base conventionnel pour cette intervention est fixé à 198.38€ [2].

Ce montant correspond au tarif de la Sécurité sociale, auquel peuvent s'ajouter d'éventuels dépassements d'honoraires selon le secteur d'exercice du praticien[3].

Il est conseillé de bien se renseigner auprès de sa mutuelle sur les pathologies de prise en charge complémentaire.

Questions Fréquentes

Combien de temps dure l'intervention ?

L'intervention dure généralement entre 30 et 45 minutes sous anesthésie générale.

L'opération est-elle douloureuse ?

L'intervention se fait sous anesthésie générale. Des douleurs modérées peuvent persister 7 à 10 jours après l'opération et sont bien contrôlées par les antalgiques prescrits.

Quel est le temps de récupération ?

La reprise des activités quotidiennes peut se faire après 1 à 2 semaines. La reprise du travail est possible après 2 à 3 semaines selon le type d'activité.

Quels sont les risques possibles ?

Les complications sont rares mais peuvent inclure : saignements, infection locale, rétention urinaire temporaire, ou récidive dans certains cas.

Comment se préparer à l'intervention ?

Une consultation pré-anesthésique est nécessaire. Un régime alimentaire spécifique et une préparation intestinale sont prescrits la veille de l'intervention.

Quel est le coût et le remboursement ?

L'intervention est prise en charge par l'Assurance Maladie. Le reste à charge dépend de votre mutuelle et du secteur d'activité du chirurgien.

Références

  1. [1] Arrêté du 22 février 2008 relatif au recueil et au traitement .... Source technique. 2024.[Lien]
  2. [2] annexes_convention_medicale. Source technique. 2024.[Lien]
  3. [3] Table des annexes. Source technique. 2024.[Lien]

Avertissement : Les tarifs indiqués sont donnés à titre indicatif et peuvent varier selon le contexte médical et la région. Pour des informations précises sur les tarifs et remboursements, consultez votre médecin ou votre caisse d'assurance maladie.