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Tumeurs du Tissu Conjonctif : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Tumeurs du tissu conjonctif

Les tumeurs du tissu conjonctif, également appelées sarcomes, représentent un groupe complexe de pathologies touchant les tissus de soutien de notre organisme. Ces tumeurs peuvent se développer dans les muscles, les os, les vaisseaux sanguins ou encore les tissus adipeux. Bien que rares, elles nécessitent une prise en charge spécialisée et précoce pour optimiser les chances de guérison.

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Tumeurs du tissu conjonctif : Définition et Vue d'Ensemble

Les tumeurs du tissu conjonctif regroupent une famille hétérogène de pathologies malignes qui se développent à partir des tissus de soutien de l'organisme. Contrairement aux cancers plus fréquents qui naissent des cellules épithéliales, ces tumeurs prennent naissance dans le mésenchyme - ce tissu embryonnaire qui donne naissance aux os, muscles, cartilages et vaisseaux sanguins [16].

Concrètement, imaginez votre corps comme une maison : si les cancers classiques touchent les "murs" (épithéliums), les sarcomes affectent la "charpente" (tissu conjonctif). Cette analogie aide à comprendre pourquoi ces tumeurs peuvent apparaître pratiquement partout dans l'organisme [17].

On distingue principalement deux grandes catégories : les sarcomes des tissus mous et les sarcomes osseux. Les premiers représentent environ 80% des cas et peuvent toucher les muscles, la graisse, les vaisseaux sanguins ou les nerfs. Les seconds, plus rares, se développent dans le tissu osseux lui-même [18].

L'important à retenir ? Ces pathologies, bien que complexes, bénéficient aujourd'hui d'approches thérapeutiques de plus en plus sophistiquées. Et contrairement aux idées reçues, un diagnostic de sarcome n'est plus synonyme de fatalité.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent que les tumeurs du tissu conjonctif touchent environ 5 000 nouvelles personnes chaque année dans notre pays [1,2]. Cette incidence, bien que faible comparée aux cancers du sein ou du poumon, représente néanmoins 1% de l'ensemble des cancers de l'adulte.

Mais regardons les chiffres de plus près. L'âge médian au diagnostic se situe autour de 60 ans, avec toutefois une particularité : certains sous-types peuvent affecter les enfants et jeunes adultes. D'ailleurs, les sarcomes représentent 15% des cancers pédiatriques, ce qui en fait la troisième cause de cancer chez l'enfant [1].

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec une incidence standardisée de 4,5 cas pour 100 000 habitants par an. Les pays nordiques affichent des taux légèrement supérieurs, probablement liés à de meilleures pratiques de dépistage et d'enregistrement [2].

L'évolution temporelle montre une tendance préoccupante : une augmentation de 2% par an de l'incidence depuis 2010. Cette progression s'explique en partie par le vieillissement de la population et l'amélioration des techniques diagnostiques [1,2]. Concrètement, nous diagnostiquons aujourd'hui des tumeurs qui passaient inaperçues il y a vingt ans.

Côté mortalité, les tumeurs du tissu conjonctif représentent environ 2 000 décès annuels en France, soit un taux de létalité de 40% [1]. Ce chiffre, bien qu'élevé, cache des disparités importantes selon le type histologique et le stade au diagnostic.

Les Causes et Facteurs de Risque

Contrairement à d'autres cancers, les causes des tumeurs du tissu conjonctif restent largement mystérieuses. Dans 90% des cas, aucun facteur déclenchant spécifique n'est identifié [8]. Cette réalité peut frustrer patients et familles, mais elle reflète la complexité de ces pathologies.

Cependant, certains facteurs de risque sont bien documentés. L'exposition aux radiations ionisantes multiplie par 5 le risque de développer un sarcome, particulièrement chez les patients ayant reçu une radiothérapie pour un autre cancer [9]. Ce risque apparaît généralement 10 à 20 ans après l'exposition.

Les prédispositions génétiques jouent également un rôle. Le syndrome de Li-Fraumeni, lié à une mutation du gène p53, augmente considérablement le risque. De même, la neurofibromatose de type 1 prédispose aux tumeurs des gaines nerveuses [8,9].

Bon à savoir : certains virus sont impliqués dans des formes spécifiques. Le virus d'Epstein-Barr peut déclencher des sarcomes chez les patients immunodéprimés, tandis que le virus de l'herpès humain 8 est associé au sarcome de Kaposi [10].

L'âge constitue un facteur non modifiable : le risque augmente progressivement après 50 ans. Mais attention, cela ne signifie pas que les jeunes sont épargnés - certains sous-types touchent préférentiellement les adolescents et jeunes adultes.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des tumeurs du tissu conjonctif varient énormément selon leur localisation et leur taille. Le signe d'alarme le plus fréquent ? Une masse palpable qui grossit progressivement [12]. Contrairement aux ganglions qui peuvent fluctuer, cette masse reste présente et tend à augmenter de volume.

Mais tous les sarcomes ne se manifestent pas par une bosse visible. Les tumeurs profondes peuvent rester silencieuses longtemps, ne se révélant que par des symptômes de compression : douleurs, troubles de la mobilité ou sensation d'engourdissement [12,13].

Prenons l'exemple des sarcomes des membres. Vous pourriez d'abord ressentir une gêne lors de certains mouvements, puis une douleur qui s'intensifie progressivement. La masse devient ensuite palpable, souvent ferme et peu mobile [13].

Les sarcomes abdominaux posent un défi diagnostique particulier. Ils peuvent se manifester par des troubles digestifs vagues : ballonnements, sensation de satiété précoce, ou douleurs abdominales diffuses [15]. Ces symptômes, très banals, expliquent pourquoi le diagnostic est souvent tardif.

Il faut savoir que certains signes doivent vous alerter immédiatement : une masse de plus de 5 cm, une croissance rapide en quelques semaines, ou une douleur nocturne intense. Dans ces cas, une consultation médicale s'impose sans délai [12,15].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des tumeurs du tissu conjonctif suit un protocole rigoureux, car l'enjeu est de taille : distinguer une tumeur bénigne d'un sarcome malin. Cette démarche commence toujours par un examen clinique minutieux, où votre médecin évalue la taille, la consistance et la mobilité de la masse [14].

L'imagerie constitue l'étape suivante incontournable. L'IRM reste l'examen de référence pour les tumeurs des tissus mous, offrant une résolution exceptionnelle des différents tissus [14,15]. Pour les tumeurs osseuses, le scanner complète utilement l'IRM en précisant l'atteinte de l'os cortical.

Mais attention : aucune imagerie, aussi sophistiquée soit-elle, ne peut affirmer avec certitude la nature maligne d'une tumeur. Seule la biopsie permet ce diagnostic formel [14]. Cette procédure, réalisée sous anesthésie locale, prélève un fragment de tissu pour analyse microscopique.

L'analyse anatomopathologique représente le cœur du diagnostic. Elle détermine non seulement la malignité, mais aussi le type histologique précis du sarcome. Cette information est cruciale car elle maladiene entièrement la stratégie thérapeutique [8,14].

En cas de confirmation de malignité, un bilan d'extension s'impose. Scanner thoraco-abdomino-pelvien, scintigraphie osseuse parfois : l'objectif est de rechercher d'éventuelles métastases et de déterminer le stade de la maladie [15].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge des tumeurs du tissu conjonctif repose sur une approche multidisciplinaire coordonnée par des équipes spécialisées. Cette coordination est essentielle car ces pathologies rares nécessitent une expertise particulière [16,17].

La chirurgie demeure le traitement de référence pour les sarcomes localisés. L'objectif ? Obtenir une exérèse complète avec des marges saines suffisantes. Cette intervention, techniquement exigeante, doit préserver au maximum la fonction de l'organe concerné [16,18].

Mais la chirurgie seule ne suffit pas toujours. La radiothérapie joue un rôle complémentaire important, particulièrement pour réduire le risque de récidive locale. Elle peut être administrée avant l'intervention (radiothérapie néoadjuvante) ou après (radiothérapie adjuvante) [17,18].

La chimiothérapie trouve sa place dans plusieurs situations : tumeurs métastatiques, sarcomes de haut grade, ou en traitement néoadjuvant pour réduire la taille tumorale avant chirurgie. Les protocoles associent généralement plusieurs molécules comme la doxorubicine et l'ifosfamide [7,18].

L'important à retenir ? Chaque cas est unique et nécessite une stratégie personnalisée. Les décisions thérapeutiques sont prises en réunion de concertation pluridisciplinaire, garantissant ainsi la meilleure approche possible pour chaque patient.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans le traitement des tumeurs du tissu conjonctif avec l'émergence de thérapies ciblées révolutionnaires. Les nouveaux radioligands, testés notamment aux Hôpitaux Universitaires de Genève, ouvrent des perspectives inédites pour les sarcomes avancés [3].

Ces radioligands fonctionnent comme des "missiles guidés" : ils transportent une charge radioactive directement vers les cellules tumorales, épargnant les tissus sains. Les premiers résultats montrent une efficacité prometteuse avec des effets secondaires considérablement réduits [3].

Parallèlement, les thérapies cellulaires connaissent un essor spectaculaire. L'immunothérapie par cellules CAR-T, initialement développée pour les leucémies, fait l'objet d'adaptations spécifiques aux sarcomes [4]. Ces cellules immunitaires "reprogrammées" reconnaissent et détruisent spécifiquement les cellules tumorales.

La recherche française n'est pas en reste. Le consortium SiRIC InsiTu développe une approche révolutionnaire qui ne se contente plus de regarder uniquement la tumeur, mais analyse l'ensemble du microenvironnement tumoral [5]. Cette vision globale permet d'identifier de nouvelles cibles thérapeutiques.

D'ailleurs, l'anakinra à haute dose montre des résultats encourageants dans certains sarcomes pédiatriques, ouvrant la voie à des traitements moins toxiques pour les enfants [6]. Ces avancées illustrent parfaitement comment la recherche fondamentale se traduit concrètement en bénéfices pour les patients.

Vivre au Quotidien avec les Tumeurs du Tissu Conjonctif

Recevoir un diagnostic de tumeur du tissu conjonctif bouleverse inévitablement le quotidien. Mais rassurez-vous : de nombreuses personnes mènent une vie épanouie malgré cette pathologie. L'adaptation passe par une compréhension claire de votre maladie et de ses implications [17].

La fatigue représente souvent le symptôme le plus handicapant au quotidien. Elle résulte à la fois de la maladie elle-même et des traitements reçus. Concrètement, planifiez vos activités aux moments où vous vous sentez le plus en forme, généralement le matin [18].

L'activité physique, loin d'être contre-indiquée, constitue un allié précieux. Bien sûr, elle doit être adaptée à votre état et validée par votre équipe médicale. La marche, la natation ou le yoga peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie [17,18].

Sur le plan professionnel, n'hésitez pas à discuter avec votre employeur des aménagements possibles : télétravail, horaires flexibles, ou adaptation du poste de travail. La médecine du travail peut vous accompagner dans ces démarches.

L'important à retenir ? Vous n'êtes pas seul dans cette épreuve. Les associations de patients, les groupes de soutien et les professionnels de santé forment un réseau de soutien précieux pour vous aider à traverser cette période difficile.

Les Complications Possibles

Les complications des tumeurs du tissu conjonctif peuvent survenir à différents moments : liées à la tumeur elle-même, aux traitements, ou à l'évolution de la maladie. Comprendre ces risques permet de mieux les anticiper et les gérer [11,12].

La récidive locale constitue la complication la plus redoutée après traitement. Elle survient dans 10 à 30% des cas selon le type de sarcome et la qualité de l'exérèse initiale. C'est pourquoi le suivi régulier est si important [11,18].

Les métastases représentent l'évolution la plus grave. Elles touchent principalement les poumons pour les sarcomes des tissus mous, et peuvent apparaître plusieurs années après le traitement initial. D'où l'importance d'un suivi prolongé [18].

Les complications liées aux traitements ne sont pas négligeables. La chirurgie peut entraîner des troubles fonctionnels, particulièrement pour les tumeurs des membres. La radiothérapie peut provoquer des réactions cutanées et, à long terme, une fibrose des tissus [12,17].

La chimiothérapie, quant à elle, peut affecter temporairement la formule sanguine, provoquer des nausées ou une fatigue intense. Heureusement, ces effets sont généralement réversibles et peuvent être prévenus par des traitements appropriés [7,17].

Bon à savoir : la plupart de ces complications peuvent être prévenues ou traitées efficacement si elles sont détectées précocement. C'est pourquoi votre équipe médicale insiste tant sur la régularité du suivi.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des tumeurs du tissu conjonctif varie considérablement selon plusieurs facteurs clés. Cette variabilité explique pourquoi votre médecin ne peut pas toujours donner de réponse définitive dès le diagnostic [16,18].

Le grade histologique constitue le facteur pronostique le plus important. Les sarcomes de bas grade ont un excellent pronostic avec des taux de survie à 5 ans supérieurs à 90%. À l'inverse, les sarcomes de haut grade présentent un pronostic plus réservé [16,17].

La taille tumorale joue également un rôle crucial. Les tumeurs de moins de 5 cm ont généralement un meilleur pronostic que les masses volumineuses. Cette observation souligne l'importance d'un diagnostic précoce [17,18].

La localisation influence aussi l'évolution. Les sarcomes superficiels des membres ont tendance à avoir un meilleur pronostic que les tumeurs profondes ou rétropéritonéales. Cela s'explique par la facilité de l'exérèse chirurgicale complète [18].

Globalement, le taux de survie à 5 ans pour l'ensemble des sarcomes se situe autour de 65%. Mais ce chiffre cache des disparités importantes : certains sous-types atteignent 95% de survie, tandis que d'autres restent plus difficiles à traiter [1,2].

L'important à retenir ? Ces statistiques sont des moyennes qui ne prédisent pas l'évolution individuelle. Chaque patient est unique, et les progrès thérapeutiques constants améliorent régulièrement ces perspectives.

Peut-on Prévenir les Tumeurs du Tissu Conjonctif ?

La prévention des tumeurs du tissu conjonctif reste limitée en raison de la méconnaissance de leurs causes exactes. Cependant, certaines mesures peuvent réduire les risques identifiés [8,9].

La protection contre les radiations ionisantes constitue la mesure préventive la plus concrète. Si vous devez subir des examens radiologiques répétés, discutez avec votre médecin de l'alternative des techniques non irradiantes comme l'IRM ou l'échographie [9].

Pour les personnes ayant des antécédents familiaux de cancers multiples, un conseil génétique peut être utile. Il permet d'identifier d'éventuelles prédispositions héréditaires et d'adapter la surveillance médicale [8,9].

L'hygiène de vie générale, bien qu'elle n'ait pas d'effet spécifique prouvé sur les sarcomes, contribue à maintenir un système immunitaire efficace. Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et l'arrêt du tabac restent des recommandations universelles [10].

La surveillance des masses suspectes représente une forme de prévention secondaire cruciale. Toute masse qui persiste plus de 6 semaines, mesure plus de 5 cm, ou grossit rapidement doit faire l'objet d'une consultation médicale [12,13].

Concrètement, vous ne pouvez pas empêcher l'apparition d'un sarcome, mais vous pouvez favoriser sa détection précoce. Et dans ce domaine, un diagnostic précoce fait toute la différence sur le pronostic.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des tumeurs du tissu conjonctif. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, garantissent une qualité de soins optimale sur tout le territoire [1,2].

La Haute Autorité de Santé (HAS) insiste sur la nécessité d'une prise en charge dans des centres de référence spécialisés. Cette centralisation permet de concentrer l'expertise et d'améliorer les résultats thérapeutiques [1]. En France, une quinzaine de centres sont labellisés pour ces pathologies rares.

Le parcours de soins recommandé débute par une consultation d'annonce, moment crucial où le diagnostic est expliqué au patient. Cette consultation doit être suivie d'un entretien avec une infirmière spécialisée pour répondre aux questions pratiques [2].

Concernant le suivi, les recommandations préconisent un contrôle tous les 3 mois pendant les 2 premières années, puis tous les 6 mois jusqu'à 5 ans. Ce rythme peut être adapté selon le risque de récidive [1,2].

La HAS recommande également l'intégration systématique de soins de support : prise en charge de la douleur, soutien psychologique, accompagnement social. Ces mesures améliorent significativement la qualité de vie des patients [2].

Enfin, les autorités encouragent la participation aux essais cliniques quand c'est possible. Cette démarche bénéficie au patient tout en faisant progresser la recherche pour les futurs malades.

Ressources et Associations de Patients

Face au diagnostic de tumeur du tissu conjonctif, vous n'êtes pas seul. De nombreuses ressources existent pour vous accompagner dans cette épreuve et répondre à vos questions [17,18].

L'association Ensemble contre le GIST se consacre spécifiquement aux tumeurs stromales gastro-intestinales, un type particulier de sarcome. Elle propose des informations actualisées, des témoignages et organise des rencontres entre patients [17].

La Ligue contre le Cancer dispose d'un réseau national avec des comités départementaux. Ses services incluent un soutien psychologique, une aide sociale et des informations médicales fiables. Leur ligne d'écoute gratuite fonctionne 7j/7 [18].

Pour les aspects pratiques, l'Assurance Maladie propose le dispositif ALD 30 (Affection de Longue Durée) qui permet une prise en charge à 100% des soins liés à votre pathologie. N'hésitez pas à en faire la demande auprès de votre médecin traitant.

Les réseaux sociaux hébergent également des groupes d'entraide très actifs. Ces communautés virtuelles permettent d'échanger avec d'autres patients, de partager des expériences et de trouver du réconfort dans les moments difficiles.

Bon à savoir : de nombreux centres hospitaliers proposent des programmes d'éducation thérapeutique spécifiquement dédiés aux cancers rares. Ces programmes vous aident à mieux comprendre votre maladie et à devenir acteur de votre prise en charge.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec une tumeur du tissu conjonctif nécessite quelques adaptations pratiques qui peuvent considérablement améliorer votre quotidien. Ces conseils, issus de l'expérience de nombreux patients, vous aideront à mieux gérer cette période [17,18].

Tenez un carnet de santé détaillé avec vos résultats d'examens, la liste de vos médicaments et les coordonnées de votre équipe médicale. Ce document sera précieux lors de vos consultations et en cas d'urgence.

Préparez vos consultations en notant vos questions à l'avance. Les rendez-vous médicaux peuvent être stressants et on oublie souvent l'essentiel. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un proche qui pourra vous aider à retenir les informations importantes [17].

Côté alimentation, privilégiez une nourriture variée et équilibrée. Pendant les traitements, vos goûts peuvent changer : adaptez vos menus en conséquence. Les compléments nutritionnels peuvent être utiles en cas de perte d'appétit [18].

Organisez votre environnement pour limiter la fatigue. Placez les objets usuels à portée de main, préparez vos repas à l'avance quand vous vous sentez en forme, et n'hésitez pas à accepter l'aide de votre entourage.

Enfin, gardez une activité qui vous fait plaisir : lecture, musique, jardinage... Ces moments de détente sont essentiels pour votre moral et votre récupération. Ils vous rappellent que vous restez une personne à part entière, au-delà de votre maladie.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement, que vous soyez déjà suivi pour une tumeur du tissu conjonctif ou que vous découvriez des symptômes inquiétants [12,13].

Consultez en urgence si vous présentez : une masse qui double de volume en quelques semaines, des douleurs intenses non calmées par les antalgiques habituels, ou des signes de compression nerveuse (fourmillements, perte de force) [12].

Pour les patients déjà traités, certains symptômes nécessitent une évaluation rapide : l'apparition d'une nouvelle masse, des douleurs dans une zone précédemment traitée, ou une fatigue inhabituelle accompagnée de fièvre [13,15].

N'attendez pas non plus pour consulter si vous ressentez une détresse psychologique importante. L'anxiété, les troubles du sommeil ou la perte d'appétit prolongée peuvent nécessiter un soutien spécialisé [17].

En cas de doute, votre médecin traitant reste votre premier interlocuteur. Il connaît votre dossier et peut évaluer la nécessité d'examens complémentaires ou d'une consultation spécialisée [18].

Rappelez-vous : il vaut mieux consulter pour rien que de passer à côté de quelque chose d'important. Votre équipe médicale préfère être sollicitée inutilement plutôt que de découvrir tardivement une complication.

Questions Fréquentes

Les tumeurs du tissu conjonctif sont-elles héréditaires ?
Dans la grande majorité des cas, non. Seuls 5% des sarcomes sont liés à une prédisposition génétique héréditaire. Les syndromes de Li-Fraumeni ou la neurofibromatose peuvent augmenter le risque, mais ces situations restent exceptionnelles [8,9].

Peut-on guérir complètement d'un sarcome ?
Oui, de nombreux patients guérissent définitivement, particulièrement quand la tumeur est diagnostiquée précocement et complètement réséquée. Le taux de guérison dépend du type histologique, du grade et du stade au diagnostic [16,17].

Les traitements sont-ils très lourds ?
Cela dépend de votre situation. Certains patients ne nécessitent qu'une chirurgie, d'autres ont besoin de traitements combinés. Les protocoles actuels cherchent à optimiser l'efficacité tout en limitant les effets secondaires [3,4].

Puis-je continuer à travailler pendant les traitements ?
Souvent oui, avec des aménagements. Beaucoup de patients maintiennent une activité professionnelle adaptée. Discutez-en avec votre médecin et votre employeur pour trouver les meilleures solutions [17,18].

Les nouvelles thérapies sont-elles accessibles en France ?
La France dispose d'un excellent accès aux innovations thérapeutiques. Les nouveaux traitements sont rapidement disponibles dans les centres spécialisés, souvent dans le cadre d'essais cliniques [3,4,5].

Questions Fréquentes

Les tumeurs du tissu conjonctif sont-elles héréditaires ?

Dans la grande majorité des cas, non. Seuls 5% des sarcomes sont liés à une prédisposition génétique héréditaire.

Peut-on guérir complètement d'un sarcome ?

Oui, de nombreux patients guérissent définitivement, particulièrement quand la tumeur est diagnostiquée précocement.

Les traitements sont-ils très lourds ?

Cela dépend de votre situation. Les protocoles actuels cherchent à optimiser l'efficacité tout en limitant les effets secondaires.

Puis-je continuer à travailler pendant les traitements ?

Souvent oui, avec des aménagements. Beaucoup de patients maintiennent une activité professionnelle adaptée.

Les nouvelles thérapies sont-elles accessibles en France ?

La France dispose d'un excellent accès aux innovations thérapeutiques dans les centres spécialisés.

Sources et références

Références

  1. [1] Grandes causes de mortalité en France en 2022 et tendances - Santé Publique FranceLien
  2. [2] Les causes de décès en France en 2022 : recul du Covid-19 - DREESLien
  3. [3] Un nouveau radioligand pour traiter le glioblastome et des tumeurs digestivesLien
  4. [4] Thérapies cellulaires: de l'avancée scientifique aux applications cliniquesLien
  5. [5] SiRIC InsiTu - Approche microenvironnement tumoralLien
  6. [6] Efficacy of High‐Dose Intravenous Anakinra in Pediatric SarcomasLien
  7. [7] Methotrexate (Amethopterin) - Antifolate AgentLien
  8. [8] Caractérisation du système de réparation des mésappariements de l'ADN dans les tumeurs sébacéesLien
  9. [9] Macrostomes congenitaux avec tumeurs preauriculaires et dermoide de l'oeilLien
  10. [10] Module d'anatomie pathologique - Pathologie des glandes salivairesLien
  11. [11] Etude histopathologiques des cas des tumeurs mammaire chez la chienneLien
  12. [12] Tumeurs cutanées bénignes douloureuses: 220 casLien
  13. [13] Molluscum pendulum genital: A rare topographyLien
  14. [14] Module d'anatomie pathologique - Les tumeurs des glandes salivairesLien
  15. [15] Tumeur de la paroi thoracique: corrélation anatomopathologique et radiologieLien
  16. [16] Les sarcomes et tumeurs conjonctives - Centre Oscar LambretLien
  17. [17] Diagnostic et traitement du cancer des tissus mous - Ligue Suisse contre le CancerLien
  18. [18] Sarcome : Symptômes, traitements et espérance de vie - ELSANLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.