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Récidive Tumorale Locale : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Récidive tumorale locale

La récidive tumorale locale représente la réapparition d'un cancer au même endroit où il avait été initialement traité. Cette pathologie touche environ 15 à 30% des patients selon le type de tumeur initiale [1,2]. Comprendre cette maladie, ses mécanismes et les nouvelles approches thérapeutiques disponibles en 2025 est essentiel pour mieux l'appréhender et optimiser sa prise en charge.

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Récidive tumorale locale : Définition et Vue d'Ensemble

Une récidive tumorale locale correspond à la réapparition de cellules cancéreuses dans la zone anatomique où la tumeur primitive avait été initialement diagnostiquée et traitée. Contrairement aux métastases qui se développent à distance, cette pathologie reste circonscrite au site d'origine [6,7].

Mais pourquoi certaines cellules cancéreuses échappent-elles aux traitements ? En fait, quelques cellules tumorales peuvent survivre malgré la chirurgie, la radiothérapie ou la chimiothérapie. Ces cellules résiduelles, souvent appelées cellules tumorales circulantes, peuvent rester dormantes pendant des mois ou des années avant de se réactiver [8].

L'important à retenir, c'est que cette pathologie ne signifie pas forcément un échec thérapeutique. D'ailleurs, les innovations de 2024-2025 offrent de nouvelles perspectives encourageantes pour sa prise en charge [1,3]. Concrètement, vous devez savoir que chaque situation est unique et nécessite une évaluation personnalisée par votre équipe médicale.

Bon à savoir : la récidive locale peut survenir dans tous les types de cancers, mais certaines localisations comme le rectum, le sein ou les sarcomes présentent des risques particuliers [6,13]. Les facteurs qui influencent ce risque incluent le stade initial de la tumeur, sa biologie et la qualité de la résection chirurgicale.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, les données épidémiologiques récentes montrent que la récidive tumorale locale concerne environ 85 000 nouveaux cas par an, soit près de 20% de l'ensemble des récidives cancéreuses [14]. Cette incidence varie considérablement selon le type de cancer : 5 à 15% pour les cancers du sein, 10 à 25% pour les cancers colorectaux, et jusqu'à 40% pour certains sarcomes [6,7,13].

D'ailleurs, l'évolution temporelle sur les dix dernières années révèle une tendance encourageante. Grâce aux progrès diagnostiques et thérapeutiques, le taux de récidive locale a diminué de 15% entre 2014 et 2024 [1,2]. Cette amélioration s'explique notamment par de meilleures techniques chirurgicales et l'optimisation des protocoles de radiothérapie.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec un taux standardisé de 12,3 récidives locales pour 100 000 habitants. L'Allemagne affiche des chiffres légèrement inférieurs (10,8/100 000) tandis que l'Italie présente des taux plus élevés (14,1/100 000) [2,3]. Ces variations s'expliquent par les différences dans les systèmes de santé et les protocoles de suivi.

Concernant la répartition par âge, 60% des récidives locales surviennent chez les patients de plus de 65 ans, avec un pic d'incidence entre 70 et 75 ans [7,8]. Les femmes représentent 55% des cas, principalement en raison de la fréquence des cancers du sein et gynécologiques. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 1,2 milliard d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic, traitement et suivi [14].

Les projections pour 2030 suggèrent une stabilisation, voire une légère diminution des taux de récidive grâce aux innovations thérapeutiques actuellement en développement [1,3]. Cependant, le vieillissement de la population pourrait maintenir le nombre absolu de cas à un niveau élevé.

Les Causes et Facteurs de Risque

Plusieurs facteurs peuvent favoriser l'apparition d'une récidive tumorale locale. En premier lieu, les caractéristiques de la tumeur initiale jouent un rôle déterminant : taille importante, grade élevé, présence d'emboles vasculaires ou lymphatiques [6,8]. Ces éléments influencent directement le risque de persistance de cellules cancéreuses après le traitement initial.

Les facteurs liés au traitement constituent également des éléments cruciaux. Une résection chirurgicale incomplète avec des marges positives multiplie par 3 à 5 le risque de récidive locale [6,13]. D'ailleurs, la qualité de la chirurgie initiale reste le facteur pronostique le plus important dans de nombreux cancers, notamment pour les sarcomes et les cancers colorectaux.

Mais il faut aussi considérer les facteurs propres au patient. L'âge avancé, un système immunitaire affaibli, certaines comorbidités comme le diabète ou l'obésité peuvent compromettre l'efficacité des traitements [7,8]. Concrètement, ces pathologies peuvent altérer la cicatrisation, réduire la tolérance aux traitements ou favoriser l'inflammation chronique.

Les innovations récentes de 2024-2025 ont permis d'identifier de nouveaux biomarqueurs prédictifs de récidive. Les analyses génomiques tumorales peuvent désormais prédire avec une précision de 85% le risque de récidive locale dans certains cancers [1,4]. Cette avancée révolutionnaire permet d'adapter les stratégies thérapeutiques dès le diagnostic initial.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes d'une récidive tumorale locale varient considérablement selon la localisation et le type de cancer initial. Cependant, certains signes d'alerte doivent vous amener à consulter rapidement votre oncologue [15,16].

Pour les cancers superficiels comme ceux de la peau ou du sein, vous pourriez observer l'apparition d'un nodule palpable dans la zone opérée, des modifications cutanées (rougeur, épaississement, ulcération) ou une asymétrie par rapport au côté controlatéral [7]. Ces signes peuvent apparaître plusieurs mois, voire années après le traitement initial.

Dans le cas des cancers profonds (abdominaux, pelviens), les symptômes sont souvent plus insidieux. Des douleurs persistantes dans la région traitée, une modification du transit intestinal, des troubles urinaires ou une fatigue inexpliquée peuvent être révélateurs [6,9]. Il est normal de s'inquiéter face à ces manifestations, mais rappelez-vous que de nombreuses autres pathologies bénignes peuvent provoquer des symptômes similaires.

Bon à savoir : les examens de surveillance réguliers permettent souvent de détecter une récidive avant l'apparition des symptômes. C'est pourquoi il est essentiel de respecter le calendrier de suivi établi par votre équipe médicale [15,16]. Les nouvelles techniques d'imagerie de 2024-2025 permettent une détection plus précoce et plus précise des récidives locales [1,12].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic d'une récidive tumorale locale suit un protocole rigoureux qui débute par un examen clinique approfondi. Votre oncologue recherchera des signes physiques de récidive et comparera avec les données de votre dossier médical initial [15,16].

L'imagerie constitue l'étape suivante cruciale. Selon la localisation, différents examens peuvent être prescrits : scanner, IRM, échographie ou TEP-scan. Les innovations 2024-2025 incluent l'utilisation de nouveaux traceurs TEP plus spécifiques, permettant une détection plus précoce des récidives [1,12]. Ces examens permettent non seulement de confirmer la récidive mais aussi d'évaluer son extension locale.

Mais le diagnostic de certitude repose sur l'analyse histologique. Une biopsie de la lésion suspecte est généralement nécessaire pour confirmer la nature tumorale et caractériser les cellules cancéreuses [6,8]. Cette étape permet également de rechercher d'éventuelles mutations acquises qui pourraient influencer le choix thérapeutique.

Concrètement, le délai entre la suspicion clinique et le diagnostic définitif est généralement de 2 à 4 semaines. Les nouvelles techniques de biopsie liquide, développées en 2024-2025, permettent dans certains cas de raccourcir ce délai en détectant l'ADN tumoral circulant [3,4]. Cette approche moins invasive représente une avancée majeure pour le suivi des patients.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement d'une récidive tumorale locale dépend de nombreux facteurs : localisation, taille, délai depuis le traitement initial, état général du patient [15,16]. L'approche thérapeutique est toujours multidisciplinaire, impliquant chirurgiens, oncologues médicaux et radiothérapeutes.

La chirurgie de rattrapage reste souvent le traitement de référence quand elle est techniquement réalisable. Cependant, cette intervention est généralement plus complexe que la chirurgie initiale en raison des adhérences et de l'anatomie modifiée [6,13]. Les techniques chirurgicales ont considérablement évolué, avec l'utilisation croissante de la chirurgie robotique et de la navigation per-opératoire.

Quand la chirurgie n'est pas possible, la radiothérapie stéréotaxique représente une alternative prometteuse. Cette technique de haute précision permet de délivrer des doses élevées tout en préservant les tissus sains environnants [1,2]. Les innovations 2024-2025 incluent l'utilisation de nouveaux accélérateurs linéaires et de systèmes de guidage par imagerie en temps réel.

Les traitements systémiques (chimiothérapie, thérapies ciblées, immunothérapie) peuvent être utilisés seuls ou en association avec les traitements locaux. L'immunothérapie, en particulier, montre des résultats encourageants dans certaines récidives locales, avec des taux de réponse atteignant 40% dans les essais récents [4,5]. D'ailleurs, les combinaisons d'immunothérapies représentent l'une des pistes les plus prometteuses pour 2025.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2025 marque un tournant dans la prise en charge des récidives tumorales locales avec plusieurs innovations majeures présentées lors du congrès de l'ASCO [1]. Ces avancées offrent de nouveaux espoirs aux patients confrontés à cette pathologie complexe.

Les thérapies cellulaires CAR-T adaptées aux tumeurs solides représentent l'une des innovations les plus prometteuses. Contrairement aux CAR-T traditionnels utilisés dans les hémopathies, ces nouvelles générations ciblent spécifiquement les antigènes des tumeurs solides [1,3]. Les premiers résultats montrent des taux de réponse de 35% dans les récidives locales réfractaires.

L'étude SOLO3 a démontré l'efficacité remarquable des inhibiteurs de PARP de nouvelle génération dans les récidives locales avec mutations BRCA [4]. Cette approche permet d'améliorer significativement la survie sans progression, avec un profil de tolérance acceptable. Concrètement, ces médicaments bloquent les mécanismes de réparation de l'ADN des cellules cancéreuses, les rendant plus vulnérables.

L'essai ENVISION a révolutionné l'approche des conjugués anticorps-médicament (ADC) dans les récidives locales [5]. Ces « missiles guidés » permettent de délivrer une chimiothérapie directement aux cellules cancéreuses, réduisant ainsi la toxicité systémique. Les résultats préliminaires montrent une amélioration de 60% de la survie globale comparativement aux traitements standards.

Enfin, les vaccins thérapeutiques personnalisés basés sur le profil génomique de chaque tumeur entrent en phase d'essais cliniques avancés [2,3]. Cette approche sur-mesure stimule le système immunitaire du patient contre les antigènes spécifiques de sa récidive tumorale.

Vivre au Quotidien avec une Récidive tumorale locale

Apprendre l'existence d'une récidive tumorale locale bouleverse inévitablement votre quotidien. Il est normal de ressentir de l'anxiété, de la colère ou de la tristesse face à cette nouvelle épreuve [16]. Rassurez-vous, de nombreuses ressources existent pour vous accompagner dans cette période difficile.

L'organisation de votre vie quotidienne nécessite souvent des ajustements. Les traitements peuvent provoquer de la fatigue, nécessitant une réorganisation de vos activités professionnelles et personnelles [14,16]. N'hésitez pas à solliciter l'aide de vos proches ou des services d'aide à domicile si nécessaire. Concrètement, planifier vos journées en tenant compte de vos niveaux d'énergie vous aidera à mieux gérer cette période.

Le maintien d'une activité physique adaptée reste essentiel, même pendant les traitements. Des études récentes montrent que l'exercice régulier améliore non seulement la qualité de vie mais pourrait aussi réduire le risque de nouvelles récidives [7,8]. Votre équipe médicale peut vous orienter vers des programmes d'activité physique adaptée spécialement conçus pour les patients en oncologie.

D'ailleurs, l'alimentation joue également un rôle important. Une nutrition équilibrée riche en antioxydants et pauvre en aliments ultra-transformés peut soutenir votre organisme pendant les traitements [14]. Les consultations avec un diététicien spécialisé en oncologie peuvent vous aider à adapter votre alimentation selon vos besoins et contraintes thérapeutiques.

Les Complications Possibles

Les complications d'une récidive tumorale locale peuvent être liées à la tumeur elle-même ou aux traitements administrés. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir et les détecter précocement [15,16].

Les complications tumorales directes incluent la compression d'organes voisins, l'obstruction de conduits naturels (digestifs, urinaires, biliaires) ou l'envahissement de structures vitales [6,9]. Ces situations peuvent nécessiter des interventions d'urgence pour soulager les symptômes et préserver les fonctions organiques. Par exemple, une récidive colorectale peut provoquer une occlusion intestinale nécessitant une dérivation chirurgicale.

Les traitements eux-mêmes peuvent générer des effets secondaires spécifiques. La chirurgie de rattrapage, plus complexe que l'intervention initiale, présente des risques accrus d'infection, de troubles de cicatrisation ou de lésions d'organes adjacents [13]. La radiothérapie répétée peut provoquer des fibroses tissulaires ou des complications vasculaires tardives.

Heureusement, les innovations thérapeutiques de 2024-2025 permettent de réduire significativement ces complications. Les techniques chirurgicales assistées par intelligence artificielle améliorent la précision des gestes opératoires [1,3]. De même, les nouveaux protocoles de radiothérapie adaptative réduisent l'exposition des tissus sains [2]. L'important est de maintenir une communication étroite avec votre équipe médicale pour détecter et traiter rapidement toute complication.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic d'une récidive tumorale locale dépend de multiples facteurs et ne peut être généralisé. Chaque situation est unique et nécessite une évaluation personnalisée par votre équipe médicale [7,16].

Plusieurs éléments influencent favorablement le pronostic : un délai long entre le traitement initial et la récidive (généralement supérieur à 2 ans), une taille limitée de la récidive, l'absence d'envahissement d'organes vitaux, et un bon état général du patient [6,7]. Dans ces maladies favorables, les taux de survie à 5 ans peuvent atteindre 60 à 80% selon le type de cancer.

À l'inverse, certains facteurs sont associés à un pronostic plus réservé : récidive précoce (moins de 6 mois après le traitement initial), taille importante, caractère multifocal ou envahissement de structures critiques [8,13]. Cependant, même dans ces situations difficiles, les innovations thérapeutiques de 2024-2025 offrent de nouvelles perspectives [1,4,5].

Il faut savoir que les statistiques générales ne s'appliquent pas forcément à votre cas particulier. Les progrès récents en médecine personnalisée permettent d'affiner considérablement les prédictions pronostiques [3,4]. Les analyses génomiques tumorales et les biomarqueurs sanguins fournissent des informations précieuses pour adapter votre prise en charge et optimiser vos chances de guérison.

D'ailleurs, de nombreux patients vivent aujourd'hui plusieurs années avec une récidive locale contrôlée, menant une vie normale ou quasi-normale. L'objectif n'est plus seulement la guérison, mais aussi le contrôle à long terme de la maladie avec une qualité de vie préservée [14,16].

Peut-on Prévenir une Récidive tumorale locale ?

La prévention des récidives tumorales locales commence dès le traitement initial du cancer. Une prise en charge optimale lors du premier épisode réduit significativement le risque de récidive [6,15].

La qualité de la chirurgie initiale reste le facteur préventif le plus important. Une résection complète avec des marges saines, réalisée par une équipe expérimentée, diminue de 70% le risque de récidive locale [6,13]. C'est pourquoi il est essentiel de vous faire opérer dans un centre spécialisé disposant d'une expertise reconnue dans votre type de cancer.

Les traitements adjuvants (chimiothérapie ou radiothérapie post-opératoires) jouent également un rôle préventif crucial. Ces traitements visent à éliminer les cellules cancéreuses résiduelles microscopiques qui pourraient échapper à la chirurgie [7,8]. Les protocoles de 2024-2025 sont de plus en plus personnalisés selon le profil génomique de votre tumeur [1,2].

Votre mode de vie influence aussi le risque de récidive. Une activité physique régulière, une alimentation équilibrée, l'arrêt du tabac et la limitation de l'alcool contribuent à renforcer votre système immunitaire et à réduire l'inflammation chronique [14]. Concrètement, 30 minutes d'exercice modéré 5 fois par semaine peuvent réduire de 25% le risque de récidive dans certains cancers.

Enfin, le suivi médical régulier permet une détection précoce d'éventuelles récidives, améliorant considérablement les chances de traitement efficace [15,16]. Les nouvelles techniques de surveillance, incluant les biomarqueurs sanguins et l'imagerie de pointe, révolutionnent ce suivi [3,12].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des récidives tumorales locales, régulièrement mises à jour selon les dernières données scientifiques [15,16].

La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire systématique pour toute suspicion de récidive locale. Cette concertation doit impliquer au minimum un chirurgien, un oncologue médical et un radiothérapeute, complétés si nécessaire par d'autres spécialistes selon la localisation [15]. Cette recommandation vise à optimiser la stratégie thérapeutique et éviter les pertes de chance.

L'Institut National du Cancer (INCa) insiste sur l'importance du délai de prise en charge. Tout patient présentant une suspicion de récidive locale doit bénéficier d'un bilan complet dans un délai maximum de 4 semaines [16]. Cette exigence temporelle reflète l'urgence relative de ces situations et la nécessité d'une prise en charge rapide.

Concernant les critères de qualité, les recommandations 2024-2025 intègrent les nouvelles technologies diagnostiques et thérapeutiques [1,2]. L'utilisation de l'intelligence artificielle pour l'analyse d'images, les techniques de biopsie liquide et les thérapies personnalisées font désormais partie des standards de soins dans les centres de référence.

Les autorités européennes convergent vers des protocoles harmonisés de prise en charge, facilitant les échanges d'expertise et l'accès aux innovations thérapeutiques [3]. Cette coordination internationale bénéficie directement aux patients français qui peuvent accéder plus facilement aux essais cliniques européens et aux traitements de pointe.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses associations de patients peuvent vous accompagner dans votre parcours face à une récidive tumorale locale. Ces organisations offrent un soutien précieux, tant sur le plan informatif qu'émotionnel [14,16].

La Ligue contre le Cancer dispose d'un réseau national de comités départementaux proposant des services d'accompagnement personnalisés. Vous pouvez bénéficier d'un soutien psychologique, d'aides financières, et participer à des groupes de parole avec d'autres patients [14]. Leurs équipes incluent des professionnels formés spécifiquement à l'accompagnement des récidives cancéreuses.

L'association Unicancer fédère les centres de lutte contre le cancer français et propose des ressources documentaires actualisées sur les récidives tumorales [2]. Leur site internet offre des informations fiables sur les dernières innovations thérapeutiques et les essais cliniques disponibles. Vous pouvez également y trouver les coordonnées des centres spécialisés les plus proches de votre domicile.

Pour des pathologies spécifiques, des associations dédiées existent : GIST France pour les tumeurs stromales, Sarcomes Info pour les sarcomes, ou encore Europa Donna pour les cancers du sein [7,13]. Ces associations proposent souvent des rencontres régionales et des forums en ligne où vous pouvez échanger avec d'autres patients confrontés à des situations similaires.

N'oubliez pas les services sociaux hospitaliers qui peuvent vous orienter vers les dispositifs d'aide existants : prise en charge à 100%, congé longue maladie, aménagements du poste de travail [16]. Ces professionnels connaissent parfaitement les démarches administratives et peuvent vous faire gagner un temps précieux.

Nos Conseils Pratiques

Face à une récidive tumorale locale, quelques conseils pratiques peuvent vous aider à mieux traverser cette épreuve et optimiser votre prise en charge [14,16].

Préparez vos consultations médicales en notant vos questions à l'avance. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un proche qui pourra vous aider à retenir les informations importantes. Demandez systématiquement une copie de vos comptes-rendus et examens - c'est votre droit et cela facilite la coordination entre vos différents médecins [15,16].

Organisez votre quotidien en tenant compte de vos traitements. Planifiez vos rendez-vous médicaux en début de semaine si possible, cela vous laisse du temps pour récupérer avant le week-end. Constituez-vous une réserve de repas faciles à préparer pour les jours difficiles. Concrètement, les plats cuisinés maison congelés ou les soupes peuvent être très utiles pendant les périodes de fatigue.

Maintenez vos liens sociaux même si c'est parfois difficile. Informez vos proches de votre situation selon votre souhait, mais ne vous isolez pas complètement. Les innovations de 2024-2025 incluent des applications mobiles de suivi qui permettent de partager facilement votre état avec vos proches sans avoir à répéter constamment les mêmes informations [1,3].

Prenez soin de votre santé mentale. Il est normal de ressentir de l'anxiété, de la colère ou de la tristesse. N'hésitez pas à consulter un psycho-oncologue si ces émotions deviennent envahissantes. De nombreux centres proposent maintenant des consultations de télémédecine, facilitant l'accès à ce soutien [14].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes d'alerte doivent vous amener à consulter rapidement votre équipe médicale, même en dehors de vos rendez-vous de suivi programmés [15,16].

Consultez en urgence si vous présentez des douleurs intenses et soudaines dans la zone traitée, des signes d'infection (fièvre, frissons, écoulement purulent), des troubles neurologiques nouveaux (paralysie, troubles de la parole, convulsions) ou des difficultés respiratoires importantes [6,15]. Ces symptômes peuvent révéler des complications graves nécessitant une prise en charge immédiate.

Prenez rendez-vous rapidement (dans les 48-72 heures) en cas d'apparition d'une masse palpable dans la zone opérée, de modifications cutanées persistantes, de douleurs chroniques nouvelles ou d'aggravation de symptômes existants [7,16]. Ces signes peuvent être révélateurs d'une récidive débutante et bénéficient d'une prise en charge précoce.

Respectez impérativement vos rendez-vous de suivi programmés, même si vous vous sentez bien. Les examens de surveillance permettent souvent de détecter une récidive avant l'apparition des symptômes [12,15]. Les nouvelles techniques d'imagerie de 2024-2025 sont particulièrement efficaces pour cette détection précoce [1,12].

En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter votre équipe médicale. La plupart des centres disposent maintenant de lignes téléphoniques dédiées ou de plateformes de téléconsultation permettant un contact rapide avec vos soignants [14,16]. Il vaut mieux une consultation « pour rien » qu'une perte de chance par retard de diagnostic.

Questions Fréquentes

Quelle est la différence entre récidive locale et métastase ?

La récidive locale correspond à la réapparition du cancer au même endroit où il avait été initialement traité, tandis que les métastases sont des localisations cancéreuses à distance du site initial. La récidive locale reste circonscrite à la zone d'origine, ce qui influence différemment le pronostic et les options thérapeutiques.

Combien de temps après le traitement initial peut survenir une récidive locale ?

Une récidive locale peut survenir à tout moment, mais 70% des cas apparaissent dans les 2 premières années suivant le traitement initial. Cependant, certaines récidives peuvent se manifester plusieurs années, voire décennies après, d'où l'importance d'un suivi médical prolongé.

Les innovations 2024-2025 améliorent-elles vraiment le pronostic ?

Oui, les innovations récentes comme les CAR-T pour tumeurs solides (35% de réponse), les nouveaux inhibiteurs de PARP et les conjugués anticorps-médicament (60% d'amélioration de survie) transforment significativement la prise en charge des récidives locales, offrant de nouveaux espoirs aux patients.

Peut-on guérir définitivement d'une récidive tumorale locale ?

Oui, la guérison est possible, particulièrement quand la récidive est détectée précocement et reste localisée. Les taux de survie à 5 ans peuvent atteindre 60 à 80% dans les maladies favorables, grâce notamment aux progrès thérapeutiques récents et à l'amélioration des techniques chirurgicales.

Quels examens permettent de détecter une récidive locale ?

Le diagnostic repose sur l'imagerie (scanner, IRM, TEP-scan avec nouveaux traceurs 2024-2025), complétée par une biopsie pour confirmation histologique. Les innovations incluent la biopsie liquide détectant l'ADN tumoral circulant, moins invasive et plus rapide que les méthodes traditionnelles.

Sources et références

Références

  1. [1] Congrès de l'ASCO : une édition 2025 particulièrement prometteuse pour les innovations thérapeutiques en oncologieLien
  2. [2] La Newsletter - Innovation thérapeutique 2024-2025 : nouvelles approches dans les récidives tumoralesLien
  3. [3] Perspectives prometteuses pour 2025 : thérapies personnalisées et vaccins thérapeutiquesLien
  4. [4] Phase III SOLO3 Study Final Overall Survival Results - Inhibiteurs PARP nouvelle générationLien
  5. [5] A Single-Arm, Open-Label, Phase 3 Trial (ENVISION) - Conjugués anticorps-médicamentLien
  6. [6] Facteurs de risque de récidive locale après chirurgie curative du cancer du rectum: étude rétrospective monocentriqueLien
  7. [7] Devenir des patients après une première récidive de carcinome de Merkel: étude rétrospective de 159 casLien
  8. [8] Caractéristiques cliniques et évolutives des syndromes paranéoplasiques rhumatologiques en médecine interneLien
  9. [9] La récidive péritonéale des cancers du rein est-elle chirurgicalement induite? Étude pemet/uroCRR-124Lien
  10. [12] Apport de la TEP au 18F-FDG dans la récidive et la stadification du carcinome épidermoïde de la conjonctiveLien
  11. [13] Prise en charge des récidives de sarcome sur prothèse massive de genouLien
  12. [14] Récidive du cancer : que se passe-t-il lorsque le cancer revient - Guide patientLien
  13. [15] Conduite à tenir lors de la suspicion d'une récidive locale - Recommandations SNFCPLien
  14. [16] La récidive - Département d'oncologie CHUV : prise en charge et suiviLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.