Léiomyosarcome : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Le léiomyosarcome représente une forme rare mais agressive de cancer des tissus mous, touchant environ 1 000 nouveaux patients chaque année en France. Cette pathologie maligne se développe à partir des cellules musculaires lisses et peut affecter différents organes. Bien que son diagnostic puisse sembler bouleversant, les avancées thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs aux patients et à leurs familles.

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Léiomyosarcome : Définition et Vue d'Ensemble
Le léiomyosarcome appartient à la famille des sarcomes, ces cancers qui prennent naissance dans les tissus de soutien de l'organisme. Concrètement, cette pathologie se développe à partir des cellules du muscle lisse, présent dans de nombreux organes comme l'utérus, l'estomac, les vaisseaux sanguins ou encore la peau [5,6,7,8].
Contrairement aux cancers plus fréquents, le léiomyosarcome peut survenir pratiquement n'importe où dans le corps. Les localisations les plus courantes incluent l'utérus chez la femme, les membres, l'abdomen et parfois des sites plus rares comme la parotide ou le rectum [5,7,9]. Cette diversité de localisations explique pourquoi les symptômes peuvent être si variables d'un patient à l'autre.
Il faut savoir que cette pathologie représente environ 10 à 15% de tous les sarcomes des tissus mous. Mais attention, tous les sarcomes ne se ressemblent pas ! Le léiomyosarcome a ses propres caractéristiques, son comportement particulier et ses spécificités thérapeutiques [6,14].
L'important à retenir, c'est que malgré sa rareté, cette maladie bénéficie aujourd'hui d'une prise en charge de plus en plus spécialisée. Les équipes médicales ont développé une expertise particulière, et les innovations thérapeutiques de 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives encourageantes [1,2,3,4].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, le léiomyosarcome touche environ 1 000 à 1 200 nouveaux patients chaque année, selon les données les plus récentes. Cette incidence reste stable depuis plusieurs années, mais la détection s'améliore grâce aux progrès diagnostiques [14,15].
Les femmes sont plus fréquemment touchées que les hommes, principalement en raison des léiomyosarcomes utérins qui représentent une part importante des cas. L'âge médian au diagnostic se situe autour de 55-60 ans, bien que cette pathologie puisse survenir à tout âge [6,8]. D'ailleurs, les formes cutanées et sous-cutanées montrent une répartition différente selon l'âge et le sexe [8].
Au niveau européen, l'incidence varie légèrement selon les pays, oscillant entre 0,8 et 1,2 cas pour 100 000 habitants par an. Ces variations s'expliquent en partie par les différences dans les systèmes de surveillance épidémiologique et les pratiques diagnostiques. Mais globalement, la France se situe dans la moyenne européenne [14].
Il est intéressant de noter que certaines localisations restent exceptionnellement rares. Par exemple, le léiomyosarcome portal ne compte que quelques cas rapportés dans la littérature mondiale [7]. Cette rareté extrême souligne l'importance des réseaux de référence comme NETSARC+ pour optimiser la prise en charge [6].
Les Causes et Facteurs de Risque
Contrairement à d'autres cancers, les causes du léiomyosarcome restent largement méconnues. Cependant, certains facteurs de risque ont été identifiés au fil des recherches. L'exposition aux radiations ionisantes constitue l'un des facteurs les mieux documentés, comme l'illustre le cas des léiomyosarcomes parotidiens survenant en territoire irradié [5].
L'âge représente un facteur de risque non modifiable. Bien que cette pathologie puisse toucher des personnes jeunes, elle devient plus fréquente avec l'avancement en âge. Les hormones, particulièrement les œstrogènes, semblent jouer un rôle dans certaines formes, notamment les léiomyosarcomes utérins [6].
Certaines pathologies préexistantes peuvent également augmenter le risque. Par exemple, des cas de léiomyosarcome rectal ont été rapportés chez des patients atteints de rectocolite ulcéro-hémorragique, suggérant un lien possible avec l'inflammation chronique [9]. Néanmoins, il faut relativiser : ces associations restent exceptionnelles.
Bon à savoir : contrairement aux idées reçues, il n'existe pas de lien établi avec le mode de vie, l'alimentation ou l'activité physique. Cette absence de facteurs de risque modifiables peut être frustrante, mais elle souligne que personne n'est "responsable" de sa maladie.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du léiomyosarcome varient considérablement selon la localisation de la tumeur. Cette diversité peut parfois retarder le diagnostic, car les signes peuvent être trompeurs ou non spécifiques [14,15].
Pour les formes utérines, les femmes peuvent remarquer des saignements anormaux, des douleurs pelviennes ou une sensation de pesanteur. Mais attention, ces symptômes ressemblent beaucoup à ceux des fibromes bénins, d'où l'importance d'un suivi médical régulier [6,10]. L'imagerie moderne permet heureusement de mieux différencier les léiomyomes des léiomyosarcomes [10].
Les léiomyosarcomes des membres se manifestent généralement par une masse palpable, parfois douloureuse. Cette masse peut grossir progressivement et devenir gênante dans les mouvements quotidiens. Les formes cutanées et sous-cutanées présentent des caractéristiques particulières, souvent sous forme de nodules fermes [8].
D'autres localisations peuvent donner des symptômes très spécifiques. Un léiomyosarcome gastrique pourra provoquer des douleurs abdominales, des nausées ou des saignements digestifs. Les formes vasculaires peuvent se révéler par des troubles circulatoires [7,14].
L'important à retenir : tout symptôme persistant ou inhabituel mérite une consultation médicale. Même si la plupart du temps, il s'agira d'une pathologie bénigne, seul un médecin pourra faire la différence.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du léiomyosarcome nécessite une approche méthodique et spécialisée. La première étape consiste généralement en un examen clinique approfondi, suivi d'examens d'imagerie adaptés à la localisation suspectée [15].
L'imagerie joue un rôle crucial dans le diagnostic. L'IRM reste l'examen de référence pour la plupart des localisations, permettant de caractériser la masse et d'évaluer son extension. Pour les formes utérines, l'imagerie moderne aide à différencier les léiomyomes bénins des léiomyosarcomes, même si cette distinction reste parfois délicate [10]. La TEP-TDM au 18F-FDG apporte des informations complémentaires précieuses, notamment pour évaluer le pronostic et prédire la réponse aux traitements [12].
Mais le diagnostic de certitude repose toujours sur l'analyse histologique. La biopsie, réalisée par un radiologue interventionnel ou un chirurgien expérimenté, permet d'obtenir un échantillon de tissu. Cette étape est cruciale car elle confirme le diagnostic et détermine le grade de la tumeur [15].
Il faut savoir que l'analyse anatomopathologique nécessite une expertise particulière. Les pathologistes spécialisés en sarcomes utilisent des techniques sophistiquées, incluant l'immunohistochimie et parfois la biologie moléculaire, pour poser un diagnostic précis. Cette spécialisation explique pourquoi les prélèvements sont souvent adressés à des centres de référence [6,15].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge du léiomyosarcome repose sur une approche multidisciplinaire, coordonnée par des équipes spécialisées. Le traitement de référence reste la chirurgie, lorsqu'elle est techniquement possible et que l'état général du patient le permet [6,14].
La chirurgie vise à retirer complètement la tumeur avec des marges saines. Cette intervention peut être complexe selon la localisation et nécessite souvent l'expertise de chirurgiens spécialisés en sarcomes. Pour les léiomyosarcomes utérins, les recommandations du GSF-GETO/NETSARC+ et du groupe TMRG précisent les modalités optimales de prise en charge chirurgicale [6].
La chimiothérapie occupe une place importante, soit en complément de la chirurgie, soit en traitement principal pour les formes métastatiques. Les protocoles incluent généralement des médicaments comme la doxorubicine, l'ifosfamide ou plus récemment la trabectédine. Cette dernière montre des résultats encourageants, notamment dans les essais récents [3,14].
La radiothérapie peut être proposée dans certaines situations, particulièrement pour réduire le risque de récidive locale. Son indication dépend de nombreux facteurs : localisation, taille de la tumeur, qualité de l'exérèse chirurgicale [14].
Il est important de souligner que chaque situation est unique. L'équipe médicale adapte le traitement en fonction de multiples paramètres : âge du patient, localisation de la tumeur, stade de la maladie, état général. Cette personnalisation explique pourquoi deux patients avec un diagnostic similaire peuvent recevoir des traitements différents.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la recherche sur les léiomyosarcomes, avec plusieurs innovations thérapeutiques prometteuses. L'étude INVINCIBLE-3, un essai clinique de phase 3, a récemment franchi une étape importante avec l'autorisation de poursuite par le comité de surveillance des données [2,4]. Cette étude évalue une nouvelle approche thérapeutique qui pourrait révolutionner la prise en charge des sarcomes avancés.
Les résultats préliminaires sont particulièrement encourageants, avec un taux de contrôle de la maladie atteignant 93% dans certaines cohortes [4]. Ces chiffres, bien que préliminaires, suscitent un espoir considérable dans la communauté médicale et parmi les patients.
Parallèlement, la combinaison SON-1010 plus trabectédine a terminé avec succès sa première évaluation de sécurité chez des patients atteints de léiomyosarcome et de liposarcome avancés [3]. Cette association thérapeutique représente une approche innovante qui pourrait offrir de nouvelles options aux patients en situation d'échec thérapeutique.
D'ailleurs, l'importance clinique des médicaments de nécessité médicale dans le domaine de l'innovation thérapeutique 2024-2025 souligne l'engagement des autorités sanitaires à faciliter l'accès aux traitements innovants [1]. Cette démarche vise à accélérer la mise à disposition de thérapies prometteuses pour les patients atteints de pathologies rares comme le léiomyosarcome.
Ces avancées s'inscrivent dans une dynamique de recherche internationale intense, où la France joue un rôle de premier plan grâce à ses réseaux de référence comme NETSARC+ [6].
Vivre au Quotidien avec Léiomyosarcome
Recevoir un diagnostic de léiomyosarcome bouleverse inévitablement la vie quotidienne. Mais il est important de savoir que de nombreux patients parviennent à maintenir une qualité de vie satisfaisante, même avec cette pathologie [14].
L'adaptation au quotidien passe d'abord par une bonne compréhension de sa maladie. N'hésitez pas à poser toutes vos questions à l'équipe médicale : comprendre son traitement, connaître les effets secondaires possibles, savoir quand s'inquiéter. Cette connaissance vous donnera plus de contrôle sur votre situation.
La gestion de la fatigue représente souvent un défi majeur. Les traitements, qu'il s'agisse de chimiothérapie ou de radiothérapie, peuvent provoquer une fatigue importante. Il est normal de devoir adapter son rythme de vie, de prévoir des temps de repos et d'accepter de l'aide de ses proches.
Sur le plan professionnel, beaucoup de patients peuvent continuer à travailler, parfois avec des aménagements. Le médecin du travail peut vous accompagner dans cette démarche. Certains patients trouvent même que maintenir une activité professionnelle les aide à garder un sentiment de normalité.
L'activité physique adaptée, lorsqu'elle est possible, apporte de nombreux bénéfices. Elle aide à lutter contre la fatigue, maintient la masse musculaire et améliore le moral. Bien sûr, il faut adapter l'intensité selon ses capacités et toujours en discuter avec son médecin.
Les Complications Possibles
Comme toute pathologie maligne, le léiomyosarcome peut entraîner diverses complications, qu'il est important de connaître pour mieux les prévenir ou les détecter précocement [14,15].
La récidive locale constitue l'une des complications les plus redoutées. Elle survient lorsque des cellules cancéreuses persistent au niveau du site initial, malgré le traitement. C'est pourquoi la qualité de l'exérèse chirurgicale est si importante, et que la radiothérapie peut être proposée pour réduire ce risque [14].
Les métastases représentent une complication plus grave, survenant lorsque les cellules cancéreuses se disséminent vers d'autres organes. Les poumons constituent la localisation métastatique la plus fréquente pour les léiomyosarcomes, suivis du foie et des os. La surveillance régulière par imagerie permet de détecter précocement ces métastases [15].
Certaines complications sont liées aux traitements eux-mêmes. La chimiothérapie peut provoquer une baisse des défenses immunitaires, des troubles digestifs, une fatigue importante ou des neuropathies. La chirurgie, selon sa localisation, peut entraîner des séquelles fonctionnelles qu'il faut anticiper et prendre en charge [14].
Il faut également mentionner les complications spécifiques à certaines localisations. Par exemple, la morcellation chirurgicale accidentelle lors de la découverte d'un léiomyosarcome utérin peut compliquer la prise en charge et modifier le pronostic [11]. Cette situation souligne l'importance d'un diagnostic préopératoire précis.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du léiomyosarcome dépend de nombreux facteurs, et chaque situation est unique. Il est important de comprendre que les statistiques générales ne s'appliquent pas forcément à votre cas particulier [14,15].
Plusieurs éléments influencent le pronostic : la taille de la tumeur au diagnostic, sa localisation, son grade histologique, la présence ou non de métastases, et la qualité de l'exérèse chirurgicale. Les formes localisées, diagnostiquées précocement et complètement réséquées, ont généralement un meilleur pronostic [14].
La TEP-TDM au 18F-FDG s'avère particulièrement utile pour évaluer le pronostic des patients atteints de léiomyosarcomes de stades avancés. Cet examen apporte des informations précieuses sur l'agressivité de la tumeur et peut aider à prédire la réponse aux traitements [12].
Il faut savoir que le pronostic s'améliore progressivement grâce aux avancées thérapeutiques. Les innovations récentes, comme celles évaluées dans l'étude INVINCIBLE-3, ouvrent de nouvelles perspectives pour les patients, même dans les stades avancés [2,4]. Les taux de contrôle de la maladie atteignant 93% dans certaines cohortes sont particulièrement encourageants [4].
L'important est de garder espoir tout en restant réaliste. Votre équipe médicale est la mieux placée pour évaluer votre situation particulière et vous accompagner dans cette épreuve. N'hésitez pas à exprimer vos inquiétudes et à poser toutes vos questions.
Peut-on Prévenir Léiomyosarcome ?
La prévention du léiomyosarcome reste limitée en raison de la méconnaissance de ses causes exactes. Contrairement à d'autres cancers, il n'existe pas de mesures préventives spécifiques clairement établies [14].
Cependant, certaines précautions peuvent être prises concernant les facteurs de risque connus. L'exposition aux radiations ionisantes étant un facteur de risque établi, il convient de limiter les examens radiologiques non indispensables et de respecter les protocoles de radioprotection [5]. Bien sûr, cela ne signifie pas qu'il faut éviter les examens médicalement justifiés !
Pour les femmes, la surveillance gynécologique régulière permet de détecter précocement d'éventuelles anomalies utérines. Même si la distinction entre léiomyomes bénins et léiomyosarcomes reste parfois délicate, un suivi médical approprié peut favoriser un diagnostic plus précoce [6,10].
Il est important de souligner qu'aucun mode de vie particulier ne permet de prévenir cette pathologie. Contrairement à d'autres cancers, le léiomyosarcome ne semble pas lié à des facteurs comme le tabac, l'alcool ou l'alimentation. Cette absence de facteurs de risque modifiables peut être frustrante, mais elle évite aussi la culpabilisation des patients.
La meilleure "prévention" reste finalement la vigilance : consulter rapidement en cas de symptômes persistants ou inhabituels, et maintenir un suivi médical régulier, surtout si vous présentez des facteurs de risque connus.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont développé des recommandations spécifiques pour la prise en charge du léiomyosarcome, coordonnées notamment par les réseaux de référence comme NETSARC+ [6,14].
Le référentiel de prise en charge du GSF-GETO/NETSARC+ et du groupe TMRG constitue la référence française pour les léiomyosarcomes utérins. Ces recommandations précisent les modalités diagnostiques, les indications chirurgicales, les protocoles de chimiothérapie et les modalités de surveillance [6]. Elles sont régulièrement mises à jour pour intégrer les dernières avancées scientifiques.
L'Institut National du Cancer (INCa) souligne l'importance d'une prise en charge multidisciplinaire dans des centres spécialisés. Cette approche garantit une expertise optimale et l'accès aux innovations thérapeutiques les plus récentes [14]. D'ailleurs, l'importance clinique des médicaments de nécessité médicale dans l'innovation thérapeutique 2024-2025 témoigne de l'engagement des autorités à faciliter l'accès aux traitements innovants [1].
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande également une approche personnalisée, tenant compte des spécificités de chaque patient et de chaque localisation tumorale. Cette personnalisation est essentielle compte tenu de la diversité des présentations cliniques du léiomyosarcome [14].
Ces recommandations évoluent constamment, intégrant les résultats des essais cliniques récents comme l'étude INVINCIBLE-3 [2,4]. Cette dynamique d'amélioration continue garantit aux patients français un accès aux meilleures pratiques internationales.
Ressources et Associations de Patients
Face au diagnostic de léiomyosarcome, il est essentiel de ne pas rester isolé. De nombreuses ressources et associations peuvent vous accompagner dans cette épreuve [13,14].
L'équipe de recherche Sarcome HMR constitue une ressource précieuse pour les patients et leurs familles. Elle propose des informations actualisées sur les études cliniques en cours et les innovations thérapeutiques [13]. Cette équipe travaille en étroite collaboration avec les réseaux internationaux pour offrir aux patients l'accès aux traitements les plus avancés.
Les associations de patients jouent un rôle fondamental dans l'accompagnement et le soutien. Elles organisent des groupes de parole, des rencontres entre patients, et diffusent des informations fiables sur la maladie. Ces associations constituent souvent un lien précieux entre les patients et les équipes médicales [14].
Les centres de référence comme l'Institut Curie proposent également des ressources spécialisées. Leurs équipes multidisciplinaires offrent non seulement des soins de pointe, mais aussi un accompagnement psychologique et social adapté aux besoins des patients atteints de sarcomes [15].
N'oubliez pas les ressources numériques : sites web spécialisés, forums de patients, applications mobiles d'accompagnement. Ces outils peuvent vous aider à mieux comprendre votre maladie et à échanger avec d'autres personnes vivant la même situation. Cependant, veillez toujours à vérifier la fiabilité des sources d'information.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un léiomyosarcome nécessite quelques adaptations pratiques qui peuvent grandement améliorer votre qualité de vie au quotidien [14].
Organisez-vous un carnet de suivi médical. Notez-y vos rendez-vous, vos traitements, vos questions pour le médecin, et vos symptômes éventuels. Cette organisation vous aidera à mieux communiquer avec votre équipe soignante et à ne rien oublier d'important. Beaucoup de patients trouvent cette méthode rassurante car elle leur donne un sentiment de contrôle.
Préparez vos consultations en listant vos questions à l'avance. N'hésitez pas à demander des explications si quelque chose n'est pas clair. Votre médecin préfère répondre à dix questions plutôt que de vous laisser avec des inquiétudes non exprimées. Si nécessaire, venez accompagné : quatre oreilles valent mieux que deux !
Adaptez votre environnement domestique si besoin. Pendant les périodes de traitement, vous pourriez ressentir plus de fatigue. Préparez des repas à l'avance, organisez-vous pour les courses, et n'hésitez pas à accepter l'aide de vos proches. Ce n'est pas de la faiblesse, c'est de l'intelligence !
Maintenez autant que possible vos activités plaisantes. Que ce soit la lecture, la musique, le jardinage ou les sorties entre amis, ces moments de bonheur sont essentiels pour votre moral. Ils vous rappellent que vous êtes bien plus qu'un patient : vous êtes une personne avec ses goûts, ses passions et ses projets.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement, que vous soyez déjà suivi pour un léiomyosarcome ou que vous présentiez des symptômes inquiétants [14,15].
Si vous n'avez pas encore de diagnostic, consultez sans tarder en cas de masse palpable qui grossit, de douleurs persistantes inexpliquées, de saignements anormaux (notamment gynécologiques), ou de symptômes digestifs durables. Même si ces signes correspondent le plus souvent à des pathologies bénignes, seul un médecin pourra faire la différence [14,15].
Pour les patients déjà diagnostiqués, certains symptômes nécessitent une consultation urgente : fièvre élevée persistante, essoufflement inhabituel, douleurs intenses nouvelles, ou tout symptôme qui vous inquiète vraiment. Votre ressenti compte : vous connaissez votre corps mieux que quiconque [14].
N'attendez jamais votre prochain rendez-vous programmé si quelque chose vous préoccupe. Les équipes soignantes préfèrent être contactées "pour rien" plutôt que de passer à côté d'un problème important. La plupart des services ont mis en place des numéros d'urgence ou des consultations rapides pour leurs patients.
En cas de doute, le service des urgences reste toujours une option. N'hésitez pas à mentionner votre diagnostic de léiomyosarcome : cela aidera les médecins urgentistes à mieux évaluer votre situation et à prendre les bonnes décisions.
Questions Fréquentes
Le léiomyosarcome est-il héréditaire ?Non, le léiomyosarcome n'est généralement pas héréditaire. Il s'agit d'une pathologie sporadique, ce qui signifie qu'elle survient de manière aléatoire sans transmission familiale. Vos enfants n'ont donc pas de risque particulier de développer cette maladie [14].
Peut-on guérir complètement d'un léiomyosarcome ?
Oui, une guérison est possible, surtout lorsque la tumeur est diagnostiquée précocement et peut être complètement retirée chirurgicalement. Le pronostic dépend de nombreux facteurs, et les innovations thérapeutiques récentes améliorent constamment les perspectives [2,4,14].
Les traitements sont-ils très lourds ?
Les traitements varient selon chaque situation. Certains patients ne nécessitent qu'une chirurgie, d'autres ont besoin de traitements complémentaires. Les équipes médicales s'efforcent toujours de trouver le meilleur équilibre entre efficacité et qualité de vie [14].
Puis-je continuer à travailler pendant les traitements ?
Beaucoup de patients continuent à travailler, parfois avec des aménagements. Cela dépend de votre métier, de votre état général et du type de traitement. N'hésitez pas à en discuter avec votre médecin et votre médecin du travail [14].
Comment différencier un léiomyome d'un léiomyosarcome ?
Cette distinction est parfois délicate, même pour les médecins. L'imagerie moderne, notamment l'IRM, aide à faire cette différence, mais seule l'analyse histologique permet un diagnostic de certitude [10].
Questions Fréquentes
Le léiomyosarcome est-il héréditaire ?
Non, le léiomyosarcome n'est généralement pas héréditaire. Il s'agit d'une pathologie sporadique qui survient de manière aléatoire sans transmission familiale.
Peut-on guérir complètement d'un léiomyosarcome ?
Oui, une guérison est possible, surtout lorsque la tumeur est diagnostiquée précocement et peut être complètement retirée chirurgicalement. Les innovations thérapeutiques récentes améliorent constamment les perspectives.
Comment différencier un léiomyome d'un léiomyosarcome ?
Cette distinction est parfois délicate. L'imagerie moderne, notamment l'IRM, aide à faire cette différence, mais seule l'analyse histologique permet un diagnostic de certitude.
Puis-je continuer à travailler pendant les traitements ?
Beaucoup de patients continuent à travailler, parfois avec des aménagements. Cela dépend de votre métier, de votre état général et du type de traitement.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Importance clinique des médicaments de nécessité médicale - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Data Monitoring Committee OKs INVINCIBLE-3 Sarcoma Trial ContinuationLien
- [3] SON-1010 Plus Trabectedin Completes First Safety Review in Advanced LeiomyosarcomaLien
- [4] Phase 3 Sarcoma Treatment Shows 93% Disease ControlLien
- [5] Léiomyosarcome parotidien en territoire irradié (2024)Lien
- [6] Léiomyosarcomes utérins–Référentiel de prise en charge du GSF-GETO/NETSARC+ et du groupe TMRG (2023)Lien
- [7] Léiomyosarcome portal: une localisation extrêmement rare! (2024)Lien
- [8] Léiomyosarcome cutané et sous-cutané primitif: une cohorte rétrospective de 26 cas (2025)Lien
- [9] Le léiomyosarcome rectal, une tumeur maligne rare diagnostiquée au cours de la rectocolite ulcéro-hémorragique (2023)Lien
- [10] Comment différencier léiomyomes et léiomyosarcomes en imagerie?Lien
- [11] Impact de la morcellation chirurgicale accidentelle en cas de découverte histologique d'un léiomyosarcome utérin (2022)Lien
- [12] Intérêt pronostique et prédictif de la TEP-TDM au 18F-FDG chez les patients atteints de léiomyosarcomes de stades avancés (2022)Lien
- [13] Léiomyosarcome - Équipe de recherche Sarcome HMRLien
- [14] Sarcome : Symptômes, traitements et espérance de vieLien
- [15] Symptômes et diagnostic des sarcomes - Institut CurieLien
Publications scientifiques
- Léiomyosarcome parotidien en territoire irradié (2024)
- Léiomyosarcomes utérins–Référentiel de prise en charge du GSF-GETO/NETSARC+ et du groupe TMRG (2023)1 citations[PDF]
- Léiomyosarcome portal: une localisation extrêmement rare! (2024)
- Léiomyosarcome cutané et sous-cutané primitif: une cohorte rétrospective de 26 cas s' intéressant aux données cliniques et aux traitements (2025)
- Le léiomyosarcome rectal, une tumeur maligne rare diagnostiquée au cours de la rectocolite ulcéro-hémorragique (2023)
Ressources web
- Léiomyosarcome - Équipe de recherche Sarcome HMR (sarcomehmr.ca)
Ces tumeurs peuvent se présenter sous forme de masse abdominale, douleur abdominale, d'œdème, de perte de poids, de nausées, des vomissements ou des saignements ...
- Sarcome : Symptômes, traitements et espérance de vie (elsan.care)
Les symptômes sont variables en fonction du tissu touché. Généralement, on retrouve une boule de plus de 5 cm qui évolue, et cette masse peut être douloureuse ...
- Symptômes et diagnostic des sarcomes (curie.fr)
Un sarcome osseux se manifeste par un hématome persistant ou une « bosse » de plus en plus importante au niveau d'un os. A cela s'ajoutent des douleurs osseuses ...
- Léiomyosarcome : causes, symptômes et traitement (medicoverhospitals.in)
Douleur abdominale: Une douleur abdominale persistante ou intense peut être un signe de LMS, surtout si la tumeur est située dans le tractus gastro-intestinal.
- Diagnostic du sarcome des tissus mous (cancer.ca)
On fait des tests diagnostiques du sarcome des tissus mous, dont radiographie, TDM et biopsie, s'il y a des symptômes. Informez-vous sur le diagnostic.

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.