Hémangioendothéliome : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

L'hémangioendothéliome représente une tumeur vasculaire rare qui touche environ 1 personne sur 1 million en France [14]. Cette pathologie complexe, située entre les tumeurs bénignes et malignes, nécessite une prise en charge spécialisée. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux patients [1,2,3]. Découvrons ensemble cette maladie méconnue mais importante à comprendre.

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Hémangioendothéliome : Définition et Vue d'Ensemble
L'hémangioendothéliome constitue une tumeur vasculaire particulière qui se développe à partir des cellules endothéliales tapissant nos vaisseaux sanguins. Contrairement aux idées reçues, cette pathologie ne se limite pas à une seule forme [13].
En réalité, on distingue plusieurs types d'hémangioendothéliomes. Le plus fréquent reste l'hémangioendothéliome épithélioïde, qui représente environ 70% des cas diagnostiqués [4,14]. Mais il existe aussi l'hémangioendothéliome kaposiforme, particulièrement redoutable chez l'enfant [7].
Ces tumeurs présentent un comportement biologique unique : elles ne sont ni complètement bénignes, ni franchement malignes. D'ailleurs, les médecins parlent souvent de tumeurs à "malignité intermédiaire" [13]. Cette caractéristique explique pourquoi le diagnostic et le traitement peuvent parfois s'avérer complexes.
L'important à retenir ? L'hémangioendothéliome peut toucher pratiquement tous les organes de notre corps. Les localisations les plus fréquentes incluent les poumons, le foie, les os et les tissus mous [4,5,6]. Chaque localisation présente ses propres défis diagnostiques et thérapeutiques.
Épidémiologie en France et dans le Monde
L'hémangioendothéliome demeure une pathologie exceptionnellement rare en France. Selon les données d'Orphanet, l'incidence annuelle se situe entre 0,5 et 1 cas par million d'habitants [14]. Concrètement, cela représente environ 30 à 60 nouveaux cas diagnostiqués chaque année dans notre pays.
Cette rareté pose des défis considérables pour la recherche et la prise en charge. En effet, la plupart des centres hospitaliers français ne voient qu'un ou deux cas par décennie [4,8]. Cette situation explique pourquoi le diagnostic peut parfois prendre plusieurs mois, comme l'illustrent les cas rapportés récemment [5,6].
Au niveau mondial, les chiffres restent similaires. L'Europe enregistre une incidence légèrement supérieure, probablement liée à un meilleur système de surveillance épidémiologique. Les États-Unis rapportent environ 200 nouveaux cas annuels, soit une incidence comparable à la France [14].
Concernant la répartition par âge, l'hémangioendothéliome épithélioïde touche principalement les adultes entre 30 et 50 ans, avec une légère prédominance féminine [4,13]. Cependant, l'hémangioendothéliome kaposiforme affecte quasi exclusivement les nourrissons et jeunes enfants [7,11].
Les Causes et Facteurs de Risque
Malheureusement, les causes exactes de l'hémangioendothéliome restent largement méconnues. Cette pathologie semble survenir de manière sporadique, sans facteur déclenchant identifiable dans la majorité des cas [13,14].
Néanmoins, certaines observations intéressantes émergent de la littérature médicale. Quelques cas d'hémangioendothéliome épithélioïde ont été rapportés après exposition à des substances chimiques industrielles, mais le lien de causalité reste à démontrer [4]. D'autres études suggèrent un possible rôle de certains virus, notamment le virus d'Epstein-Barr, mais là encore, les preuves demeurent insuffisantes.
Pour l'hémangioendothéliome kaposiforme, la situation diffère légèrement. Cette forme pédiatrique semble parfois associée à des anomalies génétiques touchant les voies de signalisation vasculaire [7,11]. Les recherches récentes pointent vers des mutations affectant la voie mTOR, ce qui explique l'efficacité de certains traitements comme l'évérolimus [7].
Il faut savoir que contrairement à d'autres tumeurs, l'hémangioendothéliome ne présente pas de facteurs de risque clairement établis. Ni le tabac, ni l'alcool, ni l'hérédité ne semblent jouer un rôle significatif [14]. Cette absence de facteurs de risque identifiables complique évidemment la prévention.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'hémangioendothéliome varient considérablement selon la localisation de la tumeur. Cette diversité clinique explique pourquoi le diagnostic peut parfois s'avérer difficile [4,5,6].
Lorsque l'hémangioendothéliome touche les poumons, les patients présentent souvent une toux persistante, un essoufflement progressif et parfois des douleurs thoraciques [4]. Ces symptômes, malheureusement non spécifiques, peuvent faire penser à de nombreuses autres pathologies pulmonaires.
Pour les localisations hépatiques, les signes cliniques restent longtemps silencieux. Les patients peuvent ressentir une fatigue inexpliquée, des douleurs abdominales sourdes ou une sensation de pesanteur sous les côtes droites [6]. Parfois, c'est une augmentation du volume du foie qui alerte le médecin lors d'un examen clinique.
Les formes osseuses se manifestent différemment. La douleur constitue généralement le premier symptôme, parfois révélée par une fracture pathologique comme l'illustre un cas récent rapporté en 2024 [5]. Cette douleur peut être intermittente au début, puis devenir permanente.
Chez l'enfant, l'hémangioendothéliome kaposiforme présente des signes particuliers. On observe souvent une masse cutanée violacée, associée parfois au redoutable phénomène de Kasabach-Merritt [7,11]. Ce syndrome associe une baisse des plaquettes sanguines et des troubles de la coagulation, constituant une urgence médicale.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic d'hémangioendothéliome représente souvent un véritable défi médical. En effet, cette pathologie rare nécessite une approche diagnostique méthodique et spécialisée [4,9].
Tout commence généralement par l'imagerie médicale. Le scanner et l'IRM constituent les examens de première intention, permettant de localiser précisément la tumeur et d'évaluer son extension [9]. Ces examens révèlent souvent des caractéristiques particulières : des lésions multiples, une prise de contraste hétérogène et parfois des calcifications.
Cependant, l'imagerie seule ne suffit jamais pour confirmer le diagnostic. La biopsie reste l'examen de référence absolue [4,13]. Cette procédure permet d'obtenir un fragment de tissu tumoral pour analyse microscopique. L'examen anatomopathologique révèle alors les cellules endothéliales caractéristiques de l'hémangioendothéliome.
Mais attention, même l'analyse microscopique peut s'avérer délicate ! Les pathologistes doivent parfois recourir à des techniques spécialisées comme l'immunohistochimie [13]. Ces marqueurs spécifiques permettent de différencier l'hémangioendothéliome d'autres tumeurs vasculaires similaires.
Dans certains cas complexes, une expertise dans un centre de référence devient indispensable. Ces centres disposent de l'expérience nécessaire pour poser le diagnostic avec certitude [4]. D'ailleurs, la collaboration entre différents spécialistes (radiologue, pathologiste, oncologue) s'avère souvent cruciale pour établir le diagnostic final.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge de l'hémangioendothéliome a considérablement évolué ces dernières années. Aujourd'hui, plusieurs options thérapeutiques s'offrent aux patients, adaptées selon le type et la localisation de la tumeur [4,7,11].
La chirurgie reste le traitement de référence lorsque la tumeur est localisée et accessible. L'exérèse complète offre les meilleures chances de guérison, particulièrement pour les formes épithélioïdes [4,5]. Cependant, cette approche n'est pas toujours possible, notamment en cas de localisations multiples ou d'organes vitaux difficiles d'accès.
Pour les cas non opérables, la chimiothérapie constitue une alternative intéressante. Les protocoles classiques utilisent souvent des associations de médicaments comme la doxorubicine et l'ifosfamide [4]. Ces traitements permettent parfois de stabiliser la maladie ou de réduire la taille des tumeurs.
L'évérolimus représente une avancée majeure, particulièrement pour l'hémangioendothéliome kaposiforme chez l'enfant [7]. Ce médicament, qui cible la voie mTOR, a montré des résultats remarquables dans le traitement du syndrome de Kasabach-Merritt. Plusieurs cas de succès thérapeutique ont été rapportés récemment [7,11].
D'autres approches peuvent être envisagées selon les situations. La radiothérapie, l'embolisation artérielle ou encore la transplantation d'organe représentent des options dans des cas particuliers [4]. L'important reste d'adapter le traitement à chaque patient, en tenant compte de l'âge, de l'état général et des caractéristiques de la tumeur.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de l'hémangioendothéliome. Plusieurs innovations thérapeutiques prometteuses émergent de la recherche internationale [1,2,3].
Une étude récente a évalué l'efficacité du Nab-Paclitaxel dans le traitement des hémangioendothéliomes avancés [1]. Cette formulation innovante du paclitaxel, encapsulée dans des nanoparticules d'albumine, permet une meilleure pénétration tumorale. Les premiers résultats suggèrent une efficacité supérieure aux chimiothérapies conventionnelles, avec moins d'effets secondaires.
Parallèlement, un essai clinique de phase 2 évalue actuellement le Trametinib chez les patients atteints d'hémangioendothéliome [2]. Ce médicament, qui inhibe la voie MEK, a montré des résultats encourageants dans d'autres tumeurs vasculaires. L'étude, menée en simple bras, inclut des patients avec des formes récidivantes ou métastatiques.
La recherche fondamentale progresse également. Une revue systématique récente fait le point sur les nouvelles approches thérapeutiques [3]. Elle souligne l'importance des thérapies ciblées, qui s'attaquent spécifiquement aux mécanismes moléculaires de la tumeur. Ces approches personnalisées représentent l'avenir du traitement de l'hémangioendothéliome.
Ces innovations offrent de nouveaux espoirs aux patients. Cependant, il faut garder à l'esprit que ces traitements restent expérimentaux. Leur efficacité et leur sécurité doivent encore être confirmées par des études plus larges.
Vivre au Quotidien avec Hémangioendothéliome
Recevoir un diagnostic d'hémangioendothéliome bouleverse inévitablement la vie quotidienne. Pourtant, de nombreux patients parviennent à maintenir une qualité de vie satisfaisante avec un accompagnement adapté [4,14].
L'adaptation du rythme de vie constitue souvent la première étape. Selon la localisation et l'étendue de la tumeur, certaines activités peuvent nécessiter des ajustements. Par exemple, les patients avec une atteinte pulmonaire doivent parfois limiter les efforts physiques intenses. Mais rassurez-vous, cela ne signifie pas l'arrêt total de toute activité !
Le suivi médical régulier devient un élément central du quotidien. Les consultations de contrôle, les examens d'imagerie et les bilans sanguins rythment désormais la vie des patients. Cette surveillance, bien que contraignante, permet de détecter précocement toute évolution de la maladie.
L'impact psychologique ne doit pas être négligé. Vivre avec une tumeur rare génère souvent de l'anxiété et des questionnements. L'accompagnement psychologique, proposé dans de nombreux centres, aide les patients à mieux gérer ces difficultés émotionnelles [14].
Heureusement, les associations de patients jouent un rôle précieux. Elles permettent de rompre l'isolement et d'échanger avec d'autres personnes confrontées à la même pathologie. Ces échanges s'avèrent souvent très bénéfiques pour le moral et l'adaptation à la maladie.
Les Complications Possibles
Bien que l'hémangioendothéliome évolue généralement lentement, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une surveillance attentive [4,7,11].
Le syndrome de Kasabach-Merritt représente la complication la plus redoutable, particulièrement chez l'enfant atteint d'hémangioendothéliome kaposiforme [7,11]. Ce syndrome associe une chute brutale des plaquettes sanguines et des troubles de la coagulation. Sans traitement rapide, il peut mettre en jeu le pronostic vital. Heureusement, les traitements modernes comme l'évérolimus ont considérablement amélioré le pronostic [7].
Les fractures pathologiques constituent une autre complication possible, notamment pour les localisations osseuses [5]. Ces fractures surviennent sur un os fragilisé par la tumeur, parfois lors d'un traumatisme minime. Un cas récent illustre parfaitement cette situation : un patient a découvert son hémangioendothéliome suite à une fracture fémorale [5].
Pour les formes pulmonaires, l'insuffisance respiratoire peut progressivement s'installer. Cette complication résulte de l'extension tumorale qui compromet la fonction pulmonaire [4]. Un suivi pneumologique régulier permet de détecter précocement cette évolution.
Enfin, certaines localisations peuvent entraîner des complications spécifiques. Les formes hépatiques peuvent évoluer vers une insuffisance hépatique, tandis que les localisations pleurales peuvent se compliquer d'épanchements [4,6]. D'ailleurs, le diagnostic de ces formes pleurales reste particulièrement délicat [4].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'hémangioendothéliome varie considérablement selon plusieurs facteurs. Cette variabilité explique pourquoi chaque cas doit être évalué individuellement [4,13,14].
Pour l'hémangioendothéliome épithélioïde, le pronostic dépend principalement de la localisation et de l'étendue de la maladie [4,13]. Les formes localisées, accessibles à la chirurgie, présentent généralement un excellent pronostic. En revanche, les formes multiples ou métastatiques nécessitent une surveillance plus étroite.
L'évolution reste habituellement lente, ce qui constitue un élément rassurant. Contrairement aux cancers agressifs, l'hémangioendothéliome progresse souvent sur plusieurs années [14]. Cette évolution lente laisse le temps d'adapter les traitements et de maintenir une qualité de vie acceptable.
Concernant l'hémangioendothéliome kaposiforme, le pronostic s'est considérablement amélioré avec l'arrivée de nouveaux traitements [7,11]. L'évérolimus, en particulier, a transformé la prise en charge de cette forme pédiatrique. Les cas de syndrome de Kasabach-Merritt, autrefois souvent fatals, peuvent maintenant être contrôlés efficacement.
Il faut savoir que les innovations thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs [1,2,3]. Les thérapies ciblées et les nouveaux protocoles de chimiothérapie permettent d'envisager l'avenir avec plus d'optimisme. Chaque patient mérite une évaluation personnalisée de son pronostic, en tenant compte de tous ces éléments.
Peut-on Prévenir Hémangioendothéliome ?
Malheureusement, la prévention de l'hémangioendothéliome reste actuellement impossible. Cette situation s'explique par la méconnaissance des causes exactes de cette pathologie [13,14].
Contrairement à de nombreux cancers, l'hémangioendothéliome ne présente pas de facteurs de risque clairement identifiés. Ni le tabac, ni l'alcool, ni l'exposition à des substances particulières n'ont été formellement incriminés [14]. Cette absence de facteurs de risque établis complique évidemment toute stratégie préventive.
Cependant, certaines mesures de prévention générale restent recommandées. Maintenir un mode de vie sain, avec une alimentation équilibrée et une activité physique régulière, contribue à renforcer les défenses naturelles de l'organisme. Ces mesures, bien qu'elles ne préviennent pas spécifiquement l'hémangioendothéliome, participent à la prévention globale des pathologies tumorales.
Pour les familles ayant un enfant atteint d'hémangioendothéliome kaposiforme, le conseil génétique peut être envisagé [7]. Bien que la plupart des cas soient sporadiques, certaines formes familiales ont été exceptionnellement rapportées. Cette consultation permet d'évaluer le risque de récurrence dans la fratrie.
L'essentiel reste donc la détection précoce. Tout symptôme persistant et inexpliqué mérite une consultation médicale. Plus le diagnostic est posé tôt, meilleures sont les chances de prise en charge optimale [4,14].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises et internationales ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge de l'hémangioendothéliome, compte tenu de sa rareté [14].
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande que le diagnostic d'hémangioendothéliome soit confirmé dans un centre de référence spécialisé. Cette recommandation vise à garantir la qualité du diagnostic, compte tenu de la complexité de cette pathologie rare [14]. Ces centres disposent de l'expertise nécessaire en anatomopathologie et en imagerie spécialisée.
Concernant la prise en charge thérapeutique, les recommandations insistent sur l'approche multidisciplinaire. Chaque dossier doit être discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP), associant oncologues, chirurgiens, radiologues et pathologistes [4]. Cette approche collégiale garantit une prise en charge optimale et personnalisée.
Pour l'hémangioendothéliome kaposiforme chez l'enfant, les recommandations européennes préconisent un traitement précoce par évérolimus en cas de syndrome de Kasabach-Merritt [7]. Cette recommandation s'appuie sur les excellents résultats obtenus avec ce traitement dans plusieurs études récentes.
Les autorités soulignent également l'importance du suivi à long terme. Compte tenu du potentiel évolutif de ces tumeurs, une surveillance régulière par imagerie est recommandée, même après traitement apparemment curatif [14]. Cette surveillance permet de détecter précocement toute récidive ou progression.
Ressources et Associations de Patients
Face à la rareté de l'hémangioendothéliome, les ressources spécialisées et les associations de patients jouent un rôle crucial dans l'accompagnement des malades et de leurs familles [14].
En France, plusieurs associations peuvent apporter un soutien précieux. L'Alliance Maladies Rares fédère de nombreuses associations et propose des ressources générales sur les pathologies rares. Pour les tumeurs vasculaires spécifiquement, certaines associations internationales offrent des informations et un soutien en français.
Les centres de référence constituent également des ressources essentielles. Ces centres, labellisés par les autorités de santé, disposent d'une expertise reconnue dans la prise en charge des tumeurs rares [14]. Ils proposent non seulement des consultations spécialisées, mais aussi des programmes d'éducation thérapeutique.
Internet regorge d'informations, mais attention à la qualité des sources ! Le site d'Orphanet reste la référence pour les informations médicales fiables sur les maladies rares [14]. Ce portail, soutenu par les autorités européennes, propose des fiches détaillées régulièrement mises à jour.
N'oublions pas les réseaux sociaux et forums spécialisés. Ces plateformes permettent aux patients de partager leurs expériences et de s'entraider. Cependant, il convient de garder un esprit critique et de toujours valider les informations médicales avec son équipe soignante.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un hémangioendothéliome nécessite quelques adaptations pratiques. Voici nos conseils pour mieux gérer cette pathologie au quotidien.
Organisez votre suivi médical de manière rigoureuse. Tenez un carnet de santé détaillé avec toutes vos consultations, examens et résultats. Cette organisation facilitera grandement vos échanges avec les différents professionnels de santé. N'hésitez pas à poser toutes vos questions lors des consultations, même celles qui vous paraissent anodines.
Concernant votre mode de vie, adaptez vos activités selon vos capacités du moment. Si vous ressentez une fatigue inhabituelle, accordez-vous du repos sans culpabiliser. L'écoute de votre corps reste primordiale. Maintenez néanmoins une activité physique adaptée, car elle contribue au bien-être général.
Sur le plan professionnel, n'hésitez pas à discuter avec votre médecin du travail si des aménagements s'avèrent nécessaires. Selon votre situation, un mi-temps thérapeutique ou des adaptations de poste peuvent être envisagés. Vos droits en tant que travailleur handicapé peuvent également être étudiés.
Enfin, entourez-vous de personnes bienveillantes. Que ce soit votre famille, vos amis ou d'autres patients, le soutien social joue un rôle déterminant dans l'adaptation à la maladie. N'hésitez pas à exprimer vos besoins et vos émotions.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale rapide, surtout si vous êtes déjà suivi pour un hémangioendothéliome [4,7].
Consultez en urgence si vous présentez des signes de syndrome de Kasabach-Merritt : apparition de bleus spontanés, saignements inhabituels, fatigue extrême [7,11]. Ces symptômes, particulièrement chez l'enfant, nécessitent une prise en charge immédiate car ils peuvent mettre en jeu le pronostic vital.
D'autres symptômes méritent une consultation rapide dans les jours qui suivent. Une douleur nouvelle ou qui s'aggrave, surtout au niveau d'une localisation tumorale connue, doit être évaluée [5]. De même, l'apparition d'un essoufflement inhabituel, de douleurs thoraciques ou d'une toux persistante nécessite un avis médical [4].
Pour le suivi de routine, respectez scrupuleusement le calendrier établi par votre équipe médicale. Ces consultations programmées permettent de surveiller l'évolution de votre pathologie et d'adapter si nécessaire votre prise en charge [14]. N'hésitez jamais à avancer un rendez-vous si vous ressentez des changements inquiétants.
En cas de doute, il vaut toujours mieux consulter pour rien que de passer à côté d'une complication. Votre équipe médicale préfère être sollicitée inutilement plutôt que de découvrir tardivement un problème qui aurait pu être pris en charge plus tôt.
Questions Fréquentes
L'hémangioendothéliome est-il héréditaire ?Dans la grande majorité des cas, l'hémangioendothéliome n'est pas héréditaire [14]. Cette pathologie survient généralement de manière sporadique, sans transmission familiale. Seules quelques formes exceptionnelles d'hémangioendothéliome kaposiforme peuvent présenter un caractère familial [7].
Peut-on guérir complètement d'un hémangioendothéliome ?
La guérison est possible, particulièrement pour les formes localisées accessibles à la chirurgie [4]. Cependant, compte tenu du potentiel évolutif de ces tumeurs, un suivi à long terme reste nécessaire même après traitement apparemment curatif [14].
Les traitements ont-ils beaucoup d'effets secondaires ?
Les effets secondaires varient selon le traitement utilisé. L'évérolimus, par exemple, est généralement bien toléré chez l'enfant [7]. Les nouvelles thérapies comme le Nab-Paclitaxel semblent présenter moins d'effets secondaires que les chimiothérapies conventionnelles [1].
Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?
La grossesse n'est pas contre-indiquée en cas d'hémangioendothéliome stable [14]. Cependant, une surveillance renforcée est nécessaire, et certains traitements peuvent nécessiter des adaptations. Discutez-en avec votre équipe médicale avant tout projet de grossesse.
L'hémangioendothéliome peut-il récidiver après traitement ?
Oui, des récidives sont possibles, d'où l'importance du suivi à long terme [4,14]. Cependant, ces récidives peuvent souvent être traitées efficacement, surtout si elles sont détectées précocement lors des examens de surveillance.
Questions Fréquentes
L'hémangioendothéliome est-il héréditaire ?
Dans la grande majorité des cas, l'hémangioendothéliome n'est pas héréditaire. Cette pathologie survient généralement de manière sporadique, sans transmission familiale.
Peut-on guérir complètement d'un hémangioendothéliome ?
La guérison est possible, particulièrement pour les formes localisées accessibles à la chirurgie. Cependant, un suivi à long terme reste nécessaire.
Les traitements ont-ils beaucoup d'effets secondaires ?
Les effets secondaires varient selon le traitement utilisé. Les nouvelles thérapies semblent présenter moins d'effets secondaires que les traitements conventionnels.
Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?
La grossesse n'est pas contre-indiquée en cas d'hémangioendothéliome stable, mais nécessite une surveillance renforcée.
L'hémangioendothéliome peut-il récidiver après traitement ?
Oui, des récidives sont possibles, d'où l'importance du suivi à long terme. Ces récidives peuvent souvent être traitées efficacement si détectées précocement.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Nab-Paclitaxel Based Chemotherapy in the Treatment of HemangioendotheliomaLien
- [2] A Single-Arm Phase 2 Trial of Trametinib in Patients with HemangioendotheliomaLien
- [3] A Case Study and Updated Systematic Review on HemangioendotheliomaLien
- [4] Hémangioendothéliome épithélioïde pleural, une tumeur rare de diagnostic difficileLien
- [5] Hémangioendothéliome épithélioïde de localisation exceptionnelle révelée par une fracture fémoraleLien
- [6] Hémangioendothéliome épithélioïde de l'abdomen: à propos d'un casLien
- [7] Phénomène de Kasabach-Meritt compliquant un hémangioendothéliome kaposiforme: succès d'un traitement par évérolimusLien
- [8] Hémangioendothéliome Épithélioïde de la Jambe à BrazzavilleLien
- [9] Cas de la semaine - HémangioendothéliomeLien
- [11] Prise en charge du phénomène de Kasabach–Merritt récidivant après traitement par rapamycineLien
- [13] Hémangioendothéliome épithélioïde - ScienceDirectLien
- [14] Hémangioendothéliome épithélioïde - OrphanetLien
Publications scientifiques
- Hémangioendothéliome épithélioïde pleural, une tumeur rare de diagnostic difficile: à propos d'un cas et revue de la littérature (2022)
- Hémangioendothéliome épithélioïde de localisation exceptionnelle révelée par une fracture fémorale (2024)
- Hémangioendothéliome épithélioïde de l'abdomen: à propos d'un cas (2023)
- Phénomène de Kasabach-Meritt compliquant un hémangioendothéliome kaposiforme: succès d'un traitement par évérolimus en thérapie combine (2025)
- Hémangioendothéliome Épithélioïde de la Jambe à Brazzaville: Epithelioid Hemangioendothelioma of the Leg in Brazzaville (2024)
Ressources web
- Comprendre l'hémangioendothéliome épithélioïde (medicoverhospitals.in)
Les symptômes courants sont les suivants : Douleur : Souvent le premier symptôme, surtout si la tumeur est située dans l'os ou les tissus mous.
- Hémangioendothéliome épithélioïde (sciencedirect.com)
de S Cousin · 2019 · Cité 3 fois — Ces tumeurs vasculaires de bas grade peuvent être localisées ou d'emblée multifocales. Elles sont souvent lentement évolutives. Localisées, elles appellent un ...
- Hémangioendothéliome épithélioïde (orpha.net)
Les patients présentent un nodule souvent douloureux qui peut être associé à un oedème ou une thrombophlébite. Dans les hémangioendothéliomes épithélioïdes ...
- Hémangioendothéliome hépatique (info-radiologie.ch)
Les manifestations de l'hémangioendothéliome peuvent être pauvres ou non-spécifiques: hépatosplénomégalie, douleurs abdominales, jaunisse (ou autre signes d' ...
- Hémangioendothéliome épithélioïde (mypathologyreport.ca)
Les symptômes associés aux tumeurs des poumons comprennent la toux, l'essoufflement et des douleurs thoraciques. Les tumeurs osseuses peuvent provoquer des ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.