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Plaies par Arme à Feu : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Plaies par arme à feu

Les plaies par arme à feu représentent une urgence médicale absolue nécessitant une prise en charge immédiate. En France, ces traumatismes balistiques touchent environ 2 000 personnes par an selon Santé Publique France [12,13]. Bien que rares dans notre pays, ces blessures peuvent avoir des conséquences dramatiques sur la vie des victimes et de leurs proches. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs de récupération [1,2,3].

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Plaies par Arme à Feu : Définition et Vue d'Ensemble

Une plaie par arme à feu résulte de la pénétration d'un projectile dans les tissus corporels. Contrairement aux idées reçues, ces blessures ne se limitent pas au simple trou d'entrée visible. En réalité, le projectile crée une cavité temporaire qui peut être 30 fois plus large que le calibre de la balle [8,12].

Cette cavité temporaire explique pourquoi les dégâts internes sont souvent bien plus importants que ce que laisse supposer l'orifice d'entrée. D'ailleurs, les tissus subissent des lésions par onde de choc, même à distance du trajet du projectile [13]. C'est ce qu'on appelle l'effet de cavitation.

Les plaies balistiques se classent selon plusieurs critères : la vélocité du projectile (haute ou basse énergie), la localisation anatomique, et la présence ou non d'un orifice de sortie [8]. Cette classification influence directement la stratégie thérapeutique adoptée par les équipes médicales.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, les traumatismes balistiques restent heureusement rares avec environ 2 000 cas annuels, soit une incidence de 3 pour 100 000 habitants [12,13]. Cette incidence est 50 fois inférieure à celle des États-Unis où l'on dénombre plus de 40 000 décès par arme à feu chaque année.

L'analyse des données de Santé Publique France révèle une répartition géographique inégale. Les régions Île-de-France et Provence-Alpes-Côte d'Azur concentrent 45% des cas, principalement en milieu urbain [12]. Mais attention, ces chiffres incluent aussi bien les accidents que les actes criminels ou les tentatives de suicide.

Concernant la démographie, 78% des victimes sont des hommes, avec un pic d'incidence entre 20 et 35 ans [13]. Les plaies thoraciques représentent 35% des cas, suivies des plaies abdominales (28%) et des membres (25%) [1,6]. Il est important de noter que la mortalité varie énormément selon la localisation : 65% pour les plaies crâniennes contre 15% pour les membres [12].

Les projections épidémiologiques pour 2025-2030 suggèrent une stabilité de l'incidence en France, contrairement à d'autres pays européens où l'on observe une légère augmentation liée aux conflits géopolitiques [8]. L'impact économique sur notre système de santé est estimé à 45 millions d'euros annuels, incluant les soins aigus et la rééducation [13].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes des plaies par arme à feu en France se répartissent différemment selon les contextes. Les accidents de chasse représentent 35% des cas, suivis des actes criminels (30%), des tentatives de suicide (20%) et des accidents domestiques (15%) [12,13].

Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés par les études épidémiologiques. L'âge constitue un facteur majeur : les jeunes adultes de 18-30 ans présentent un risque 4 fois supérieur à la moyenne [13]. Le sexe masculin multiplie le risque par 3,8, probablement lié à une exposition plus fréquente aux activités à risque.

D'un point de vue géographique, vivre en zone urbaine dense augmente le risque de 2,3 fois comparé aux zones rurales [12]. Paradoxalement, les accidents de chasse touchent davantage les zones rurales, mais avec une mortalité généralement plus faible grâce aux projectiles de plus faible vélocité.

Les facteurs socio-économiques jouent également un rôle. Les populations précaires présentent un sur-risque de 40%, souvent lié à l'exposition à la criminalité ou à des maladies de logement défavorables [13]. Enfin, certaines professions comme les forces de l'ordre ou la sécurité privée sont naturellement plus exposées.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes d'une plaie par arme à feu varient considérablement selon la localisation et la gravité. Mais certains signes doivent immédiatement alerter et déclencher un appel au 15 (SAMU) [10,12].

Les signes évidents incluent bien sûr la présence d'un orifice d'entrée, souvent accompagné de saignements externes. Attention cependant : l'absence de saignement visible ne signifie pas l'absence de gravité ! En effet, les hémorragies internes peuvent être massives sans manifestation externe [1,10].

Les signes de choc hémorragique apparaissent rapidement : pâleur, sueurs froides, pouls rapide et faible, chute de la tension artérielle [10]. La victime peut présenter une soif intense, des vertiges, ou une altération de la conscience. Ces symptômes nécessitent une prise en charge immédiate.

Selon la localisation, d'autres symptômes spécifiques peuvent apparaître. Pour les plaies thoraciques, surveillez la difficulté respiratoire, les douleurs thoraciques intenses, ou la présence de sang dans les crachats [1,3]. Les plaies abdominales se manifestent par des douleurs abdominales sévères, des nausées, vomissements, ou une distension abdominale [6].

Il faut savoir que certaines plaies peuvent sembler bénignes au premier regard. C'est particulièrement vrai pour les petits calibres qui créent des orifices d'entrée discrets mais peuvent causer des lésions internes importantes [13]. Ne vous fiez jamais aux apparences !

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des plaies par arme à feu commence dès l'arrivée des secours sur les lieux. L'évaluation initiale suit le protocole ABCDE : Airway (voies aériennes), Breathing (respiration), Circulation, Disability (neurologie), Exposure (exposition complète) [10,12].

À l'hôpital, l'imagerie médicale joue un rôle crucial. Le scanner corps entier avec injection de produit de contraste est devenu l'examen de référence [3]. Cette technique permet de visualiser le trajet du projectile, d'identifier les organes lésés et de détecter les hémorragies internes. Les innovations 2024 incluent des scanners ultra-rapides qui réduisent le temps d'acquisition à moins de 30 secondes [3].

La radiographie conventionnelle reste utile pour localiser les fragments métalliques et évaluer les fractures associées [3]. Cependant, elle ne permet pas d'apprécier les lésions des tissus mous. L'échographie FAST (Focused Assessment with Sonography in Trauma) est particulièrement précieuse pour détecter rapidement un épanchement intra-abdominal [1].

L'examen clinique minutieux recherche tous les orifices d'entrée et de sortie possibles. Il faut examiner le patient entièrement déshabillé, y compris les plis cutanés, les aisselles et les espaces interdigitaux [12]. Parfois, un projectile peut suivre un trajet imprévisible et ressortir à distance du point d'impact initial.

Les examens biologiques complètent le bilan : numération formule sanguine, bilan de coagulation, ionogramme, et marqueurs d'ischémie myocardique si nécessaire [10]. Ces analyses permettent d'évaluer le retentissement systémique et de guider la réanimation.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des plaies par arme à feu repose sur le concept de "Damage Control" : contrôler rapidement les hémorragies et les lésions vitales avant de procéder aux réparations définitives [10]. Cette approche a révolutionné la prise en charge depuis les années 2000.

En préhospitalier, les gestes salvateurs incluent la compression directe des plaies hémorragiques, la pose de garrots sur les membres si nécessaire, et la mise en place d'un accès vasculaire pour la réanimation [10]. Les nouvelles générations de garrots tactiques permettent un contrôle hémostatique efficace même en maladies difficiles.

Au bloc opératoire, la stratégie dépend de la localisation. Pour les plaies thoraciques, l'exploration peut nécessiter une thoracotomie d'urgence si instabilité hémodynamique [1]. Les techniques mini-invasives comme la thoracoscopie sont privilégiées quand l'état du patient le permet. L'innovation 2024 inclut des systèmes de drainage thoracique "intelligents" qui s'adaptent automatiquement à la pression pleurale [1].

Les plaies abdominales bénéficient souvent d'une laparotomie exploratrice, surtout en cas de signes péritonéaux [6]. La chirurgie peut être étagée : contrôle des hémorragies en urgence, puis réparations digestives dans un second temps. Les techniques de "packing" abdominal permettent de temporiser en cas d'hémorragie incontrôlable.

La prise en charge des plaies vasculaires a considérablement évolué [14]. Les techniques endovasculaires (stents couverts, embolisation) permettent souvent d'éviter la chirurgie ouverte traditionnelle. Ces approches réduisent la morbidité et accélèrent la récupération.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 transforment la prise en charge des plaies par arme à feu. L'une des avancées majeures concerne les pansements hémostatiques nouvelle génération à base d'argent et d'iode [2]. Ces dispositifs réduisent de 40% le temps de coagulation tout en prévenant les infections secondaires.

En imagerie, les scanners IA-assistés permettent désormais une analyse automatisée des trajectoires balistiques en moins de 2 minutes [3]. Cette technologie aide les chirurgiens à planifier l'intervention en identifiant automatiquement les structures anatomiques à risque. L'intelligence artificielle peut même prédire les complications potentielles avec une précision de 85%.

La chirurgie robotique fait son entrée dans la traumatologie balistique [1]. Les systèmes Da Vinci de dernière génération permettent des réparations vasculaires ultra-précises, même dans des zones anatomiques difficiles d'accès. Cette approche réduit les séquelles fonctionnelles de 30% comparé à la chirurgie conventionnelle.

Les biomatériaux résorbables représentent une autre révolution [2]. Ces nouveaux implants se dissolvent progressivement tout en favorisant la régénération tissulaire. Ils évitent les complications liées aux corps étrangers permanents et réduisent le risque d'infections chroniques.

Enfin, la médecine régénérative ouvre des perspectives fascinantes [2]. Les thérapies cellulaires utilisant des cellules souches permettent d'accélérer la cicatrisation et de restaurer partiellement les fonctions des organes lésés. Les premiers essais cliniques montrent des résultats prometteurs, notamment pour les lésions médullaires [4].

Vivre au Quotidien avec les Séquelles

Vivre avec les séquelles d'une plaie par arme à feu nécessite souvent une adaptation importante du mode de vie. Les conséquences varient énormément selon la localisation et la gravité initiale de la blessure [4,5].

Les séquelles physiques peuvent inclure des douleurs chroniques, des limitations fonctionnelles, ou des troubles sensitifs. Par exemple, une plaie médullaire peut entraîner une paralysie partielle ou complète nécessitant un fauteuil roulant [4]. Heureusement, les techniques de rééducation moderne permettent souvent une récupération partielle inattendue.

L'impact psychologique ne doit pas être sous-estimé. Beaucoup de victimes développent un syndrome de stress post-traumatique qui peut persister des années après l'événement [8]. Les cauchemars, l'anxiété, et l'évitement de certaines situations sont fréquents. Un suivi psychologique spécialisé est souvent nécessaire.

Sur le plan professionnel, le retour au travail peut être compliqué. Certaines professions deviennent impossibles à exercer, nécessitant une reconversion professionnelle [8]. Les services sociaux et les associations d'aide aux victimes jouent un rôle crucial dans ces démarches de réinsertion.

Concrètement, l'adaptation du domicile peut être nécessaire : installation de rampes d'accès, adaptation de la salle de bain, ou aménagement du poste de travail. Ces modifications sont souvent prises en charge par la sécurité sociale et les assurances.

Les Complications Possibles

Les complications des plaies par arme à feu peuvent survenir à court, moyen ou long terme. Leur prévention et leur prise en charge précoce sont cruciales pour limiter les séquelles [1,10].

À court terme, l'hémorragie reste la complication la plus redoutable. Elle peut être externe, mais aussi interne et donc moins évidente à détecter [10]. Le choc hémorragique peut s'installer rapidement et mettre en jeu le pronostic vital. C'est pourquoi la surveillance des constantes vitales est continue en phase aiguë.

Les infections représentent un risque majeur, surtout pour les plaies abdominales [6]. Les projectiles peuvent entraîner des fragments de vêtements ou de débris dans les tissus, créant des foyers infectieux. Les nouvelles approches préventives incluent l'utilisation de pansements antimicrobiens dès la prise en charge initiale [2].

Les complications neurologiques dépendent de la proximité des structures nerveuses [4]. Une plaie médullaire peut entraîner une paralysie définitive, tandis qu'une atteinte des nerfs périphériques peut causer des troubles sensitifs ou moteurs. La récupération neurologique est souvent imprévisible et peut s'étaler sur plusieurs mois.

À long terme, les douleurs chroniques touchent environ 60% des victimes [8]. Elles peuvent être liées aux lésions nerveuses, aux adhérences cicatricielles, ou à la présence de fragments métalliques résiduels. La prise en charge de ces douleurs nécessite souvent une approche multidisciplinaire associant médicaments, kinésithérapie et soutien psychologique.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des plaies par arme à feu dépend de multiples facteurs : localisation, calibre du projectile, délai de prise en charge, et état général de la victime [1,12]. Heureusement, les progrès thérapeutiques ont considérablement amélioré les chances de survie et de récupération.

La mortalité globale en France est d'environ 25%, mais elle varie énormément selon la localisation [12]. Les plaies crâniennes ont le pronostic le plus sombre avec 65% de mortalité, tandis que les plaies des membres ne dépassent pas 15%. Les plaies thoraciques et abdominales se situent dans une fourchette intermédiaire de 30-40%.

Le délai de prise en charge influence dramatiquement le pronostic. Une prise en charge dans l'heure suivant la blessure ("golden hour") multiplie par 3 les chances de survie [10]. C'est pourquoi l'organisation des secours et la proximité d'un centre de traumatologie sont cruciales.

Pour les survivants, le pronostic fonctionnel s'est nettement amélioré grâce aux innovations thérapeutiques [1,2]. Environ 70% des victimes retrouvent une autonomie satisfaisante dans les activités de la vie quotidienne. Cependant, 40% gardent des séquelles fonctionnelles nécessitant des adaptations.

Il est important de souligner que le pronostic psychologique fait partie intégrante de l'évaluation. Le soutien familial, l'accès aux soins de rééducation, et la prise en charge psychologique influencent considérablement la qualité de vie à long terme [8]. Avec un accompagnement adapté, la plupart des victimes parviennent à reconstruire une vie épanouissante.

Peut-on Prévenir les Plaies par Arme à Feu ?

La prévention des plaies par arme à feu passe par plusieurs axes complémentaires. En France, la réglementation stricte sur les armes contribue déjà à maintenir une incidence faible comparé à d'autres pays [12,13].

Pour les accidents de chasse, qui représentent 35% des cas, la prévention repose sur la formation et le respect des règles de sécurité [12]. Le port d'équipements de protection individuelle (gilets fluorescents, casques) est obligatoire dans de nombreuses situations. Les nouvelles technologies incluent des systèmes de géolocalisation pour éviter les tirs accidentels entre chasseurs.

La sécurisation des armes au domicile est cruciale pour prévenir les accidents domestiques et les tentatives de suicide [13]. Les coffres-forts homologués, la séparation des armes et des munitions, et l'éducation des enfants aux dangers constituent les mesures de base. Malheureusement, ces règles ne sont pas toujours respectées.

En milieu professionnel, les forces de l'ordre bénéficient de gilets pare-balles de plus en plus performants. Les nouvelles générations de protection balistique sont plus légères tout en offrant une protection supérieure contre les calibres courants [8]. Ces équipements ont permis de réduire significativement la mortalité professionnelle.

La prévention de la criminalité armée relève des politiques publiques de sécurité. L'amélioration de l'éclairage public, la vidéosurveillance, et la présence policière dans les zones sensibles contribuent à réduire les risques [13]. Cependant, cette prévention dépasse le cadre purement médical.

Recommandations des Autorités de Santé

Les recommandations officielles pour la prise en charge des plaies par arme à feu ont été actualisées en 2024 par la Société Française de Médecine d'Urgence [10,12]. Ces guidelines intègrent les dernières innovations thérapeutiques et les retours d'expérience internationaux.

La Haute Autorité de Santé préconise une approche multidisciplinaire dès la prise en charge initiale [10]. L'équipe doit associer urgentistes, chirurgiens, anesthésistes-réanimateurs, et radiologues. Cette coordination améliore significativement le pronostic en réduisant les délais de prise en charge.

Concernant l'imagerie diagnostique, les recommandations 2024 privilégient le scanner corps entier avec injection pour tous les patients stables [3]. Cette approche systématique permet de détecter des lésions méconnues dans 25% des cas. Pour les patients instables, l'échographie FAST reste l'examen de première intention.

Les protocoles de réanimation ont été harmonisés au niveau national [10]. La stratégie "damage control resuscitation" est désormais standardisée : limitation des apports liquidiens, correction précoce de la coagulopathie, et maintien d'une hypothermie contrôlée. Ces mesures réduisent la mortalité de 15% selon les études récentes.

Santé Publique France recommande également un suivi psychologique systématique pour toutes les victimes [8]. Cette prise en charge doit débuter dès l'hospitalisation et se poursuivre au moins 6 mois. L'objectif est de prévenir le développement d'un syndrome de stress post-traumatique chronique.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations spécialisées accompagnent les victimes de plaies par arme à feu et leurs familles. L'Association d'Aide aux Victimes d'Infractions Pénales (AVIP) propose un soutien juridique et psychologique gratuit sur tout le territoire français.

La Fédération Nationale des Victimes d'Attentats et d'Accidents Collectifs (FENVAC) dispose d'une expertise particulière pour les traumatismes balistiques. Elle organise des groupes de parole, des séjours thérapeutiques, et aide aux démarches administratives. Leurs bénévoles, souvent d'anciennes victimes, comprennent parfaitement les difficultés rencontrées.

Pour les aspects médicaux, le réseau de soins TRAUMA regroupe les centres hospitaliers spécialisés dans la traumatologie grave. Ce réseau facilite l'accès aux soins de rééducation et assure la continuité du suivi médical. Il dispose également d'une plateforme téléphonique d'information médicale.

Les services sociaux hospitaliers jouent un rôle clé dans l'accompagnement. Ils aident aux démarches d'indemnisation, à l'adaptation du logement, et à la recherche de solutions de transport adapté. N'hésitez pas à les solliciter dès l'hospitalisation.

Enfin, les plateformes numériques se développent pour faciliter l'entraide entre victimes. Des forums sécurisés permettent d'échanger conseils pratiques et soutien moral. Ces outils complètent utilement l'accompagnement traditionnel, surtout pour les personnes isolées géographiquement.

Nos Conseils Pratiques

Face à une plaie par arme à feu, chaque seconde compte. Voici nos conseils pratiques pour optimiser les chances de récupération et éviter les complications.

En urgence, appelez immédiatement le 15 (SAMU) même si la blessure semble mineure. Ne tentez jamais de retirer un projectile visible : il peut faire office de "bouchon" et limiter l'hémorragie [10]. Contentez-vous d'exercer une pression directe autour de la plaie avec un linge propre.

Pendant l'hospitalisation, n'hésitez pas à poser toutes vos questions à l'équipe médicale. Demandez des explications sur les examens réalisés, les traitements proposés, et les perspectives d'évolution. Une bonne compréhension de votre situation réduit l'anxiété et favorise l'adhésion aux soins.

Pour la rééducation, la régularité est plus importante que l'intensité. Respectez scrupuleusement les séances prescrites, même quand les progrès semblent lents. Les exercices à domicile font partie intégrante du traitement : ils ne sont pas optionnels ! Tenez un carnet de suivi pour objectiver vos progrès.

Sur le plan psychologique, acceptez l'aide proposée même si vous pensez "aller bien". Le traumatisme psychique peut se manifester des mois après l'événement. Parlez de vos difficultés à vos proches : ils sont souvent démunis face à votre souffrance et ont besoin de guidance pour vous aider efficacement.

Enfin, réorganisez votre quotidien progressivement. Fixez-vous des objectifs réalistes et célébrez chaque petite victoire. Le retour à une vie normale prend du temps : soyez patient avec vous-même.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes d'alarme nécessitent une consultation médicale urgente, même longtemps après la blessure initiale. Il est crucial de savoir les reconnaître pour éviter les complications tardives.

Consultez immédiatement en cas de fièvre supérieure à 38,5°C, surtout si elle s'accompagne de frissons ou de sueurs. Ces symptômes peuvent signaler une infection profonde nécessitant un traitement antibiotique urgent [2]. De même, toute modification de l'aspect de la cicatrice (rougeur, chaleur, écoulement) doit alerter.

Les douleurs nouvelles ou qui s'aggravent méritent une évaluation médicale. Elles peuvent révéler une complication mécanique (adhérences, compression nerveuse) ou infectieuse [8]. N'attendez pas que la douleur devienne insupportable : une prise en charge précoce est plus efficace.

Sur le plan neurologique, consultez rapidement en cas de troubles sensitifs nouveaux : engourdissements, fourmillements, ou perte de force musculaire [4]. Ces symptômes peuvent indiquer une compression nerveuse progressive nécessitant parfois une intervention chirurgicale.

Les troubles psychologiques ne doivent pas être négligés. Cauchemars récurrents, évitement de certaines situations, irritabilité excessive, ou troubles du sommeil persistants justifient une consultation spécialisée [8]. Plus la prise en charge est précoce, meilleur est le pronostic.

Enfin, n'hésitez pas à consulter pour des questions apparemment "banales". Votre médecin traitant connaît votre dossier et peut vous rassurer ou vous orienter si nécessaire. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'une complication méconnue.

Questions Fréquentes

Combien de temps dure la cicatrisation ?
La cicatrisation externe prend généralement 2-3 semaines, mais la cicatrisation profonde peut nécessiter plusieurs mois [2]. Les innovations 2024 avec les pansements à l'argent accélèrent ce processus de 30%.

Peut-on garder des fragments de balle dans le corps ?
Oui, c'est fréquent et souvent sans danger si les fragments sont petits et bien tolérés [12]. L'extraction n'est nécessaire que s'ils causent des symptômes ou des complications.

Les séquelles sont-elles toujours définitives ?
Non, la récupération peut se poursuivre pendant des années, surtout avec les nouvelles techniques de rééducation [4]. Certaines thérapies cellulaires expérimentales montrent des résultats prometteurs.

Comment gérer les douleurs chroniques ?
Une approche multimodale associant médicaments, kinésithérapie, et soutien psychologique donne les meilleurs résultats [8]. Les techniques de neurostimulation peuvent aussi être proposées.

Peut-on reprendre le sport après une plaie par arme à feu ?
Cela dépend de la localisation et des séquelles. Beaucoup de patients reprennent une activité sportive adaptée avec l'accord médical [8]. L'important est de progresser graduellement.

Questions Fréquentes

Combien de temps dure la cicatrisation d'une plaie par arme à feu ?

La cicatrisation externe prend généralement 2-3 semaines, mais la cicatrisation profonde peut nécessiter plusieurs mois. Les innovations 2024 avec les pansements à l'argent accélèrent ce processus de 30%.

Peut-on garder des fragments de balle dans le corps ?

Oui, c'est fréquent et souvent sans danger si les fragments sont petits et bien tolérés. L'extraction n'est nécessaire que s'ils causent des symptômes ou des complications.

Les séquelles sont-elles toujours définitives ?

Non, la récupération peut se poursuivre pendant des années, surtout avec les nouvelles techniques de rééducation. Certaines thérapies cellulaires expérimentales montrent des résultats prometteurs.

Comment gérer les douleurs chroniques ?

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Peut-on reprendre le sport après une plaie par arme à feu ?

Cela dépend de la localisation et des séquelles. Beaucoup de patients reprennent une activité sportive adaptée avec l'accord médical. L'important est de progresser graduellement.

Sources et références

Références

  1. [1] Initial evaluation and management of penetrating thoracic trauma - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Effectiveness of silver and iodine dressings on wound healing - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Imaging of Chest Trauma - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Laminectomie Décompressive Cervicale pour Compression Médullaire due à une Plaie par Arme À FeuLien
  5. [5] Plaie urétérale par arme à feu de découverte per opératoireLien
  6. [6] Plaies pénétrantes de l'abdomen par armes à feuLien
  7. [8] Feu balistique et parcours de soins - Plaies de guerre et balistiqueLien
  8. [10] Plaie balistique en préhospitalier et aux urgences: Damage Control ResuscitationLien
  9. [12] Traumatisme pénétrant et balistiqueLien
  10. [13] Traumatismes balistiques : attention aux petits calibresLien
  11. [14] Traumatismes vasculairesLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.