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Centre hospitalier bourg en bresse01000 bourg en bresse
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Bourg en Bresse - centre hospitalier bourg en bresse
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Viriat - 900 route de paris

Présentation

Docteur ALLAL SARAH est chirurgien au Centre hospitalier bourg en bresse 01000 Bourg en bresse.

Informations complémentaires

Carcinologie orofaciale

Chirurgie orthognatique

Profiloplastie

Chirurgie esthetique

Traumatologie faciale

Pathologie des articulations temporomandibulaires

Chirurgie reconstructrice de la face

Tarifs et remboursements

Conventionnement Non renseigné

Tarifs Non renseigné

Carte vitale Non renseigné

Informations pratiques

Adresse Dr Allal Sarah
Centre hospitalier bourg en bresse 01000 Bourg en bresse

Langue parlée français

Accès handicapé Oui

Autres cabinets de consultation

Types d'actes

  • Osteotomies des machoires
  • Rhinoplastie septoplastie
  • Blepharoplastie
  • Lifting
  • Parotidectomie sous maxillectomie
  • Curage cervical
  • Genioplastie
  • Otoplastie
  • Chirurgie et injections des articulations temporomandibulaires
  • Lipofilling
  • Lipoaspiration sous mentonniere
  • Lambeaux et plastie cutanée ou musculaires de la face
  • Greffes osseux ou cartilagineuses
  • Exerese de lésions cancéreuses de la face, des cavités de la face et des organes salivaires
  • Dents de sagesse
  • Prise en charge des Pathologies relatives à l'articulation temporomandibulaire

Publications

  • Case report of osteomyelitis of the mandible in osteopetrosis and management considerations

    Introduction and importance: Osteopetrosis is a poorly known and probably underdiagnosed pathology. It is caused by various genetic abnormalities resulting in osteoclast dysfunction. Functional and aesthetic consequences have a major impact on the patient's quality of life. Ten percent of osteopetrosis cases develop osteomyelitis that usually involves the mandible. Management of this complication remains complex and often unsatisfactory.

     

    Case presentation: We report a case of a 62-year-old woman with osteopetrosis, complicated by mandibular osteomyelitis with intra-oral bone exposure and submental fistulas. Management was performed with antibiotic therapy and surgical necrotic resection. This cured the fistulas but the bone exposure persisted.

     

    Discussion: This case report highlights the difficulty of achieving complete healing of osteomyelitis in osteopetrosis. Antibiotic therapy, surgical management, or even hyperbaric oxygen therapy are required, but must be adapted to the case. A free flap procedure is undesirable but, when it is necessary, a bone marrow transplant could be considered to restore osteoclast function.

     

    Conclusion: The management of mandibular osteomyelitis in patients with osteopetrosis must adapt to the situation and severity. To avoid most cases of osteomyelitic complications in patients suffering from osteopetrosis, we propose that a preventive strategy of better dental care should be considered.

  • Données démographiques et biométriques de 882 sujets atteints de maladie de Verneuil : EpiVer étude multicentrique française ville-hôpital

    Introduction

    La maladie de Verneuil est considérée comme une maladie peu fréquente si ce n’est rare. Les séries françaises sont peu nombreuses. Dans le cadre de RésoVerneuil, nous avons souhaité identifier les caractéristiques démographiques et biométriques des malades atteints de maladie de Verneuil de manière multicentrique et non biaisée par un recrutement hospitalier prédominant ou exclusif.

     

    Matériel et méthodes

    De mars 2016 à mai 2017, les membres de RésoVerneuil ont enregistré de manière anonyme les données de l’examen standardisé de leurs patients atteints de maladie de Verneuil. Au total, 882 sujets ont été identifiés : 555 femmes (F), soit (63 %) et 327 hommes (H), soit (33 %). L’âge moyen des sujets était de 33,5 ans (médiane 32, écart-type 11,3). L’âge moyen des F et des H était respectivement de 32,7 versus 34,9 ans (médiane 31 versus 34, écart type 11,2 versus 11,4). La taille moyenne était de 169,6 cm (médiane 170, écart-type 9,3). La taille moyenne des F et des H était respectivement de 165,3 versus 176,9 cm (médiane 165 versus 117, écart-type 7,7). Le poids moyen était de 80 kg (médiane 76, écart-type 19,9). Le poids moyen des F et des H était respectivement de 76,6 versus 85,9 kg (médiane 72 versus 82,5, écart-type 19,5 versus 19,4). L’index de masse corporel (IMC) moyen était de 28 (médiane 26,5, écart-type 8,7). Parmi, 30,6 % des sujets étaient en surpoids (IMC ≥ 25 et < 30) et 29,4 % étaient obèses (IMC ≥ 30) dont 5,3 % atteints d’obésité morbide (IMC ≥ 40). L’index de masse corporel moyen des F et des H était respectivement de 28,3 versus 27,3 (médiane 26,4 versus 26,5, écart-type 10 versus 6). De plus, 29,9 % des F étaient en surpoids (IMC ≥ 25 et < 30) et 31,1 % étaient obèses (IMC ≥ 30) dont 5,9 atteints d’obésité morbide (IMC ≥ 40), 31,6 % des H étaient en surpoids (IMC ≥ 25 et < 30) et 26,6 % étaient obèses (IMC ≥ 30) dont 4,2 % atteints d’obésité morbide (IMC ≥ 40).

     

    Discussion

    Il s’agit d’adultes jeunes et l’âge moyen des F était inférieur de 2 ans à celui des H. C’est une population majoritairement féminine de sex-ratio = 0,59. Soixante pour cent de la population est en surpoids ou obèse. L’obésité et l’obésité morbide sont plus fréquentes chez la femme. L’étude Obépi portant sur l’ensemble de la population française montrait un surpoids chez 32,3 % des français et une obésité chez 15 % des français, 15,7 % des F et 14,3 % des H. Nos patients sont donc plus fréquemment obèses que la moyenne des français.

     

    Conclusion

    Il n’est pas possible de conclure quant à la relation entre obésité et maladie de Verneuil mais l’incidence de l’obésité est supérieure à celle de la population française et même à celle du psoriasis rapportée par l’étude française Résopsoscar. Quoiqu’il en soit, une prise en charge de l’obésité est nécessaire et nécessite une multidisciplinarité.

  • Ressenti des patients atteints de maladie de Verneuil. À propos de 882 sujets : EpiVer étude multicentrique française ville hôpital

     

    Introduction

    La maladie de Verneuil (MdV) est considérée comme une maladie invalidante ; nous avons souhaité évaluer l’impact de cette affection sur la qualité de vie de nos patients dans le cadre d’une pratique courante sans sélectionner des patients relevant exclusivement d’une pratique hospitalière.

     

    Matériel et méthodes

    De mars 2016 à mai 2017, les membres de RésoVerneuil fournissent de manière anonyme les données de l’examen standardisé de leurs patients atteints de MdV. Au total, 882 sujets ont été identifiés. La valeur moyenne de la DLQI était de 12,2 (médiane 12, écart-type 7,7). Chez les femmes, la valeur moyenne de la DLQI était de 13 (médiane 13, écart-type 8). Chez les hommes, la valeur moyenne de la DLQI était de 10,9 (médiane 10, écart-type 6,9). La valeur moyenne de la douleur au moyen de l’EVA (échelle visuelle analogique) était de 5,4 (médiane 6, écart-type 3,3). Chez les femmes, la valeur moyenne de l’EVA était de 5,6 (médiane 7, écart-type 3,3). Chez les hommes, la valeur moyenne de l’EVA était de 4,9 (médiane 5, écart-type 3,3). La gravité de la MdV déterminée selon la classification de Hurley trouvait 41 % de stade I, 41 % de stade II et 15 % de stade III.

     

    Discussion

    Des travaux d’anesthésistes stéphanois, non encore publiés, cherchant à établir une échelle de la douleur des actes et états médicaux chirurgicaux font état d’une EVA entre 8 et 9 pour la douleur de la contraction de l’accouchement à son acmé lors de la dilatation complète du col. Par ailleurs lors d’expérimentation dans des camps de concentration nazis, l’amputation de l’auriculaire, sans anesthésie avait été cotée à 9 sur l’équivalent de l’EVA de l’époque. Enfin dans notre pratique anesthésique, on ne quitte pas une salle de réveil avec une EVA à 4 on cherche à obtenir une EVA inférieur ou égale à 3. Nos patients présentaient donc une douleur chronique très significative, plus importante chez les femmes. On rappelle que la DLQI a une valeur comprise entre 0, état parfait sans maladie active, et 30, situation la plus sévère. La DLQI en moyenne à plus de 10 témoigne d’une répercussion importante de la maladie. Or cette valeur de 10 est un des critères retenus comme étant suffisamment significatif pour initier un traitement biologique du psoriasis.

     

    Conclusion

    La qualité de vie des patients atteints de MdV est significativement altérée à l’instar des patients atteints de psoriasis alors que seuls 15 % des patients étaient de stade III de Hurley. De plus, s’ajoute une douleur importante. Il nous parait nécessaire lors de la prise en charge de malades atteints de la MdV de réaliser de manière routinière EVA et DLQI pour optimiser le traitement de ces malades.

  • Addictions au tabac et ou au cannabis et maladie de Verneuil : EpiVer étude multicentrique française ville hôpital

    Annales de Dermatologie et de Vénéréologie

    Volume 144, Issue 12, Supplement, December 2017, Page S236

    P204

    Addictions au tabac et ou au cannabis et maladie de Verneuil : EpiVer étude multicentrique française ville hôpital

    Author links open overlay panelS.Allal1RésoVerneuil

    https://doi.org/10.1016/j.annder.2017.09.379

    Get rights and content

    Introduction

    Dans le cadre de RésoVerneuil, nous avons évalué chez des malades français atteints de MdV, l’importance du tabagisme et de la consommation de cannabis.

     

    Matériel et méthodes

    De mars 2016 à mai 2017, les membres de RésoVerneuil ont enregistré de manière anonyme les données de l’examen standardisé de leurs patients atteints de MdV. Il s’agissait d’un recueil de déclarations spontanées des malades.

     

    Résultats

    Tabac : dans l’ensemble de cette population : 22,2 % n’avaient jamais fumé, 76 % fumaient, 13,3 % avaient essayé de se sevrer, 1 % était sevré. La durée moyenne de la consommation était de 16,6 ans (médiane : 15, écart-type : 12,6) Le nombre de paquets–années moyen est de 15,24 (médiane : 11,75, écart-type : 13,8). Chez les femmes : 26,7 % n’avaient jamais fumé, 71,9 % fumaient, 1 % étaient sevrées, 11 % avaient essayé de se sevrer. La durée moyenne de la consommation était de 15,4 ans (médiane : 13, écart-type : 11,4). Le nombre de paquets–années moyen était de 13,6 (médiane : 10, écart-type ; 10,9). Chez les hommes : 14,7 % n’avaient jamais fumé, 85 % fumaient, 0,3 % étaient sevrés, 9,2 % avaient essayé de se sevrer. La durée moyenne de la consommation était de 18,3 ans (médiane : 15, écart-type : 14) Le nombre de paquets–années moyen était de 17,6 (médiane : 14,5, écart-type : 16,9). Cannabis : dans l’ensemble de cette population : 79 % n’avaient jamais fumé, 12,2 % fumaient régulièrement, 4,7 % occasionnellement, 4 % étaient sevrés. La durée moyenne de la consommation était de 13,5 ans (médiane : 10, écart-type : 11,9). Le nombre de joints était en moyenne de 3,2 (médiane : 3, écart-type : 2,7). Chez les femmes : 85,4 % n’avaient jamais fumé, 10,5 % fumaient régulièrement, 3,8 % occasionnellement, 2,3 % étaient sevrées. La durée moyenne de la consommation était de 7,9 ans (médiane : 6,5, écart-type : 5,6). Le nombre de joints était en moyenne de 3 (médiane : 2, écart-type : 3,3). Chez les hommes : 68,4 % n’avaient jamais fumé, 26,1 % fumaient régulièrement, 5,3 % occasionnellement et 7 % étaient sevrés. La durée moyenne de la consommation était de 15 ans (médiane : 10, écart-type : 12,7). Le nombre de joints était en moyenne de 3,2 (médiane : 2, écart-type : 2,3).

     

    Discussion

    Les données de l’INPES indiquent que 33 % des français de 12 à 75 ans sont fumeurs, 35 % des hommes et 22 % des femmes. Or, 76 % de notre population fument du tabac, 71 % des femmes et 85 % des hommes. Les données de l’ODT indiquent que parmi les 18–25 ans, la population la plus concernée par le cannabis, 8 % en sont usagers réguliers et 4 % quotidiens or, dans notre population, les consommateurs quotidiens représentent 12 % de la population globale, 10 % des femmes et 26 % des hommes.

     

    Conclusion

    Nous avons trouvé une association forte MdV et consommation de tabac et de cannabis. Le lien, cause ou conséquence de cette association, ne peut être déduit de ce travail, mais on peut malgré tout se poser la question des conséquences de la souffrance induite par la MdV (comme nous l’avons montrée dans un précédent travail) comme une des causes de ces addictions et tenir compte de cette hypothèse dans la prise en charge de ces intoxications.

Quels sont les actes proposés par Dr Allal Sarah, chirurgien ?
Les actes proposés par Dr Allal Sarah sont :
  • Osteotomies des machoires
  • Rhinoplastie septoplastie
  • Blepharoplastie
  • Lifting
  • Parotidectomie sous maxillectomie
  • Curage cervical
  • Genioplastie
  • Otoplastie
  • Chirurgie et injections des articulations temporomandibulaires
  • Lipofilling
  • Lipoaspiration sous mentonniere
  • Lambeaux et plastie cutanée ou musculaires de la face
  • Greffes osseux ou cartilagineuses
  • Exerese de lésions cancéreuses de la face, des cavités de la face et des organes salivaires
  • Dents de sagesse
  • Prise en charge des Pathologies relatives à l'articulation temporomandibulaire
Quelle est la langue parlée par Dr Allal Sarah, chirurgien ?
La langue parlée par Dr Allal Sarah, chirurgien, est le français.
Quelles sont les publications de Dr Allal Sarah, chirurgien ?
Les publications de Dr Allal Sarah, chirurgien, sont les suivantes :
  • Case report of osteomyelitis of the mandible in osteopetrosis and management considerations

    Introduction and importance: Osteopetrosis is a poorly known and probably underdiagnosed pathology. It is caused by various genetic abnormalities resulting in osteoclast dysfunction. Functional and aesthetic consequences have a major impact on the patient's quality of life. Ten percent of osteopetrosis cases develop osteomyelitis that usually involves the mandible. Management of this complication remains complex and often unsatisfactory.

     

    Case presentation: We report a case of a 62-year-old woman with osteopetrosis, complicated by mandibular osteomyelitis with intra-oral bone exposure and submental fistulas. Management was performed with antibiotic therapy and surgical necrotic resection. This cured the fistulas but the bone exposure persisted.

     

    Discussion: This case report highlights the difficulty of achieving complete healing of osteomyelitis in osteopetrosis. Antibiotic therapy, surgical management, or even hyperbaric oxygen therapy are required, but must be adapted to the case. A free flap procedure is undesirable but, when it is necessary, a bone marrow transplant could be considered to restore osteoclast function.

     

    Conclusion: The management of mandibular osteomyelitis in patients with osteopetrosis must adapt to the situation and severity. To avoid most cases of osteomyelitic complications in patients suffering from osteopetrosis, we propose that a preventive strategy of better dental care should be considered.

  • Données démographiques et biométriques de 882 sujets atteints de maladie de Verneuil : EpiVer étude multicentrique française ville-hôpital

    Introduction

    La maladie de Verneuil est considérée comme une maladie peu fréquente si ce n’est rare. Les séries françaises sont peu nombreuses. Dans le cadre de RésoVerneuil, nous avons souhaité identifier les caractéristiques démographiques et biométriques des malades atteints de maladie de Verneuil de manière multicentrique et non biaisée par un recrutement hospitalier prédominant ou exclusif.

     

    Matériel et méthodes

    De mars 2016 à mai 2017, les membres de RésoVerneuil ont enregistré de manière anonyme les données de l’examen standardisé de leurs patients atteints de maladie de Verneuil. Au total, 882 sujets ont été identifiés : 555 femmes (F), soit (63 %) et 327 hommes (H), soit (33 %). L’âge moyen des sujets était de 33,5 ans (médiane 32, écart-type 11,3). L’âge moyen des F et des H était respectivement de 32,7 versus 34,9 ans (médiane 31 versus 34, écart type 11,2 versus 11,4). La taille moyenne était de 169,6 cm (médiane 170, écart-type 9,3). La taille moyenne des F et des H était respectivement de 165,3 versus 176,9 cm (médiane 165 versus 117, écart-type 7,7). Le poids moyen était de 80 kg (médiane 76, écart-type 19,9). Le poids moyen des F et des H était respectivement de 76,6 versus 85,9 kg (médiane 72 versus 82,5, écart-type 19,5 versus 19,4). L’index de masse corporel (IMC) moyen était de 28 (médiane 26,5, écart-type 8,7). Parmi, 30,6 % des sujets étaient en surpoids (IMC ≥ 25 et < 30) et 29,4 % étaient obèses (IMC ≥ 30) dont 5,3 % atteints d’obésité morbide (IMC ≥ 40). L’index de masse corporel moyen des F et des H était respectivement de 28,3 versus 27,3 (médiane 26,4 versus 26,5, écart-type 10 versus 6). De plus, 29,9 % des F étaient en surpoids (IMC ≥ 25 et < 30) et 31,1 % étaient obèses (IMC ≥ 30) dont 5,9 atteints d’obésité morbide (IMC ≥ 40), 31,6 % des H étaient en surpoids (IMC ≥ 25 et < 30) et 26,6 % étaient obèses (IMC ≥ 30) dont 4,2 % atteints d’obésité morbide (IMC ≥ 40).

     

    Discussion

    Il s’agit d’adultes jeunes et l’âge moyen des F était inférieur de 2 ans à celui des H. C’est une population majoritairement féminine de sex-ratio = 0,59. Soixante pour cent de la population est en surpoids ou obèse. L’obésité et l’obésité morbide sont plus fréquentes chez la femme. L’étude Obépi portant sur l’ensemble de la population française montrait un surpoids chez 32,3 % des français et une obésité chez 15 % des français, 15,7 % des F et 14,3 % des H. Nos patients sont donc plus fréquemment obèses que la moyenne des français.

     

    Conclusion

    Il n’est pas possible de conclure quant à la relation entre obésité et maladie de Verneuil mais l’incidence de l’obésité est supérieure à celle de la population française et même à celle du psoriasis rapportée par l’étude française Résopsoscar. Quoiqu’il en soit, une prise en charge de l’obésité est nécessaire et nécessite une multidisciplinarité.

  • Ressenti des patients atteints de maladie de Verneuil. À propos de 882 sujets : EpiVer étude multicentrique française ville hôpital

     

    Introduction

    La maladie de Verneuil (MdV) est considérée comme une maladie invalidante ; nous avons souhaité évaluer l’impact de cette affection sur la qualité de vie de nos patients dans le cadre d’une pratique courante sans sélectionner des patients relevant exclusivement d’une pratique hospitalière.

     

    Matériel et méthodes

    De mars 2016 à mai 2017, les membres de RésoVerneuil fournissent de manière anonyme les données de l’examen standardisé de leurs patients atteints de MdV. Au total, 882 sujets ont été identifiés. La valeur moyenne de la DLQI était de 12,2 (médiane 12, écart-type 7,7). Chez les femmes, la valeur moyenne de la DLQI était de 13 (médiane 13, écart-type 8). Chez les hommes, la valeur moyenne de la DLQI était de 10,9 (médiane 10, écart-type 6,9). La valeur moyenne de la douleur au moyen de l’EVA (échelle visuelle analogique) était de 5,4 (médiane 6, écart-type 3,3). Chez les femmes, la valeur moyenne de l’EVA était de 5,6 (médiane 7, écart-type 3,3). Chez les hommes, la valeur moyenne de l’EVA était de 4,9 (médiane 5, écart-type 3,3). La gravité de la MdV déterminée selon la classification de Hurley trouvait 41 % de stade I, 41 % de stade II et 15 % de stade III.

     

    Discussion

    Des travaux d’anesthésistes stéphanois, non encore publiés, cherchant à établir une échelle de la douleur des actes et états médicaux chirurgicaux font état d’une EVA entre 8 et 9 pour la douleur de la contraction de l’accouchement à son acmé lors de la dilatation complète du col. Par ailleurs lors d’expérimentation dans des camps de concentration nazis, l’amputation de l’auriculaire, sans anesthésie avait été cotée à 9 sur l’équivalent de l’EVA de l’époque. Enfin dans notre pratique anesthésique, on ne quitte pas une salle de réveil avec une EVA à 4 on cherche à obtenir une EVA inférieur ou égale à 3. Nos patients présentaient donc une douleur chronique très significative, plus importante chez les femmes. On rappelle que la DLQI a une valeur comprise entre 0, état parfait sans maladie active, et 30, situation la plus sévère. La DLQI en moyenne à plus de 10 témoigne d’une répercussion importante de la maladie. Or cette valeur de 10 est un des critères retenus comme étant suffisamment significatif pour initier un traitement biologique du psoriasis.

     

    Conclusion

    La qualité de vie des patients atteints de MdV est significativement altérée à l’instar des patients atteints de psoriasis alors que seuls 15 % des patients étaient de stade III de Hurley. De plus, s’ajoute une douleur importante. Il nous parait nécessaire lors de la prise en charge de malades atteints de la MdV de réaliser de manière routinière EVA et DLQI pour optimiser le traitement de ces malades.

  • Addictions au tabac et ou au cannabis et maladie de Verneuil : EpiVer étude multicentrique française ville hôpital

    Annales de Dermatologie et de Vénéréologie

    Volume 144, Issue 12, Supplement, December 2017, Page S236

    P204

    Addictions au tabac et ou au cannabis et maladie de Verneuil : EpiVer étude multicentrique française ville hôpital

    Author links open overlay panelS.Allal1RésoVerneuil

    https://doi.org/10.1016/j.annder.2017.09.379

    Get rights and content

    Introduction

    Dans le cadre de RésoVerneuil, nous avons évalué chez des malades français atteints de MdV, l’importance du tabagisme et de la consommation de cannabis.

     

    Matériel et méthodes

    De mars 2016 à mai 2017, les membres de RésoVerneuil ont enregistré de manière anonyme les données de l’examen standardisé de leurs patients atteints de MdV. Il s’agissait d’un recueil de déclarations spontanées des malades.

     

    Résultats

    Tabac : dans l’ensemble de cette population : 22,2 % n’avaient jamais fumé, 76 % fumaient, 13,3 % avaient essayé de se sevrer, 1 % était sevré. La durée moyenne de la consommation était de 16,6 ans (médiane : 15, écart-type : 12,6) Le nombre de paquets–années moyen est de 15,24 (médiane : 11,75, écart-type : 13,8). Chez les femmes : 26,7 % n’avaient jamais fumé, 71,9 % fumaient, 1 % étaient sevrées, 11 % avaient essayé de se sevrer. La durée moyenne de la consommation était de 15,4 ans (médiane : 13, écart-type : 11,4). Le nombre de paquets–années moyen était de 13,6 (médiane : 10, écart-type ; 10,9). Chez les hommes : 14,7 % n’avaient jamais fumé, 85 % fumaient, 0,3 % étaient sevrés, 9,2 % avaient essayé de se sevrer. La durée moyenne de la consommation était de 18,3 ans (médiane : 15, écart-type : 14) Le nombre de paquets–années moyen était de 17,6 (médiane : 14,5, écart-type : 16,9). Cannabis : dans l’ensemble de cette population : 79 % n’avaient jamais fumé, 12,2 % fumaient régulièrement, 4,7 % occasionnellement, 4 % étaient sevrés. La durée moyenne de la consommation était de 13,5 ans (médiane : 10, écart-type : 11,9). Le nombre de joints était en moyenne de 3,2 (médiane : 3, écart-type : 2,7). Chez les femmes : 85,4 % n’avaient jamais fumé, 10,5 % fumaient régulièrement, 3,8 % occasionnellement, 2,3 % étaient sevrées. La durée moyenne de la consommation était de 7,9 ans (médiane : 6,5, écart-type : 5,6). Le nombre de joints était en moyenne de 3 (médiane : 2, écart-type : 3,3). Chez les hommes : 68,4 % n’avaient jamais fumé, 26,1 % fumaient régulièrement, 5,3 % occasionnellement et 7 % étaient sevrés. La durée moyenne de la consommation était de 15 ans (médiane : 10, écart-type : 12,7). Le nombre de joints était en moyenne de 3,2 (médiane : 2, écart-type : 2,3).

     

    Discussion

    Les données de l’INPES indiquent que 33 % des français de 12 à 75 ans sont fumeurs, 35 % des hommes et 22 % des femmes. Or, 76 % de notre population fument du tabac, 71 % des femmes et 85 % des hommes. Les données de l’ODT indiquent que parmi les 18–25 ans, la population la plus concernée par le cannabis, 8 % en sont usagers réguliers et 4 % quotidiens or, dans notre population, les consommateurs quotidiens représentent 12 % de la population globale, 10 % des femmes et 26 % des hommes.

     

    Conclusion

    Nous avons trouvé une association forte MdV et consommation de tabac et de cannabis. Le lien, cause ou conséquence de cette association, ne peut être déduit de ce travail, mais on peut malgré tout se poser la question des conséquences de la souffrance induite par la MdV (comme nous l’avons montrée dans un précédent travail) comme une des causes de ces addictions et tenir compte de cette hypothèse dans la prise en charge de ces intoxications.

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Source : Assurance maladie